Loving your hate

28. J'ai besoin de toi

Avant de commencer la lecture n'oubliez pas de voter et commenter s'il vous plaît !! Ça me donne du courage !

Je m'excuse d'avance pour les fautes d'orthographes et n'hésitez pas à me corriger si nécessaire.

Vous m'avez tellement manqué ! Pendant toute la semaine, j'avais si hâte de publier ce chapitre qui m'a énormément plu !

Je vous aime énormément.

Bonne lecture 💗💗

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Mais lorsque je vois le corps de ma famille allongé sur le sol glacial, un pur cauchemar se trouvait devant moi.

Comme dans ce jour.

J'entrouvre légèrement ma bouche afin de faire passer l'air dans mes poumons. Mais rien. J'étais tétanisée.

Je voulais bouger, mais c'était impossible pour moi. La peur me contrôlait déjà, mon corps ne m'appartenait plus à cet instant.

Je décide enfin de me guider vers mes proches quand le calme me gagne. Étaient-ils morts ?

Mon père.

Ma mère.

Ava.

Je n'avais aucune idée, mais pitié que non.

Plusieurs questions tournaient en rond dans mon esprit. Je n'avais pas les réponses.

Mon cœur battait si rapidement que c'était lourd à supporter. Ma respiration était saccadée, pourtant, je voulais la rendre beaucoup plus lente.

Le corps légèrement tremblant par la peur et le stress.

- Maman...
Dis-je en la faisant bouger par ses épaules

Silence.

Mes sourcils se froncent face à cette réponse dérangeante.
La seconde suivante, j'accentue ma force sur elle. Mais rien ne changeait.

Alors je me dirige brusquement vers mon père. Lui aussi ne me répondait pas. Un silence si gênant que j'ai eu envie de hurler pour le rompre.

Je ne pouvais pas décrire ce que je ressentais. C'était sûrement plus fort que les mots.

J'avais la conscience d'une seule chose.

Que je me sentais seule comme jamais.

Une larme chaude traverse le long de ma joue en me trouvant entre ces cadavres. Traumatisant.

Traumatisant.

Traumatisant.

Traumatisant.

Je déplace avec rapidité mes deux mains sur ma bouche en faisant des allers-retours entre les membres de ma famille.
Les yeux écartés. Les larmes qui ne voulaient pas se cesser.

J'avais peur. Beaucoup trop.

J'avale avec difficulté ma salive lorsque je me dirige vers ma cousine. Vers la seule personne qui ne m'ignorait pas dans cette maison.

Ava, réveille toi...

Toi aussi, tu vas me laisser ?

Ma gorge se noue, ça me faisait atrocement mal malgré les larmes provenant de mes yeux.

Je touche sa joue avec délicatesse, comme lui indiquant d'ouvrir ses pupilles. Et la tapote doucement.

Je ferme immédiatement mes iris quand le jour de l'accident de Yan me vient à l'esprit. Lui aussi, il restait sans vie sur le sol.