Chapitre 1

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A glance can at times express more than words

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A glance can at times express more than words.

Dans la salle d'interrogatoire, un silence pesant enveloppait l'atmosphère. L'homme et la femme, autrefois liés par les promesses sacrées du mariage, se tenaient face à face après des années d'une séparation amère. Mais leur réunion n'était pas le fruit du hasard, elle était le résultat d'un acte impardonnable que l'homme avait commis, un crime dont il ne regrettait rien, un crime dont il était fier. Les mots étaient superflus dans cette pièce chargée d'hostilité et de rancœur, alors ils laissaient parler leurs yeux.

Les yeux de l'homme étaient des puits de ténèbres, des abysses sans fin où se noyaient toute trace d'empathie ou de remords. Ils semblaient refléter l'orgueil du prédateur qui se croyait incontestablement au sommet de la chaîne alimentaire, l'arrogance du criminel qui avait tracé sa propre voie dans les recoins les plus obscurs de la société. Chaque regard qu'il posait sur elle était empreint d'un mépris délibéré, une provocation silencieuse à l'adresse de la femme qui l'avait autrefois aimé. Ses yeux lançaient un défi tacite, une provocation qui disait : « Regarde attentivement ce que je suis devenu, tout ça à cause de toi. »

Les yeux de la femme, en revanche, étaient un océan de douleur contenue, une tempête de chagrin et de désolation. Ils semblaient être le reflet profond de la dévastation que l'homme avait laissée dans son sillage, la cicatrice béante de son crime impardonnable. Chaque regard qu'elle lançait vers lui était un cri silencieux d'incompréhension et d'horreur, un cri muet qui implorait une réponse à une question sans réponse : « Comment as-tu pu infliger une telle souffrance? »Ses yeux portaient le poids de la trahison, de l'abandon, et de la perte, une mélancolie insurmontable qui semblait ne jamais pouvoir se dissiper.

Dans cette salle sombre et glaciale, leur conversation silencieuse par le regard était un affrontement poignant, une lutte douloureuse entre l'irréparable et l'incompréhensible. Les regards se croisaient et se heurtaient, comme deux forces opposées engagées dans une bataille sans fin. Les yeux de la femme lançaient des éclairs chargés de reproche et de profonde tristesse, tandis que ceux de l'homme étincelaient d'un défi glacial et d'une indifférence cruelle. Chaque échange de regards était un duel muet, une expression visuelle des cicatrices émotionnelles qui les avaient marqués à jamais, une confrontation entre la douleur et la désinvolture.

Pendant des heures qui semblaient s'étirer comme des siècles, ils se sont observés, sans qu'aucun mot ne franchisse leurs lèvres, mais échangeant des sentiments bruts à travers l'intensité de leurs regards. Ils avaient été unis autrefois, et maintenant, ils étaient déchirés, leurs liens autrefois forts réduits en miettes. Ils avaient connu l'amour, mais désormais, ils se noyaient dans l'océan glacial de la haine. Les mots semblaient impuissants à réparer les dégâts irréversibles, et leurs yeux, au lieu d'apporter un réconfort, ne faisaient que creuser davantage le fossé béant entre eux, un abîme où se perdaient les vestiges d'une relation jadis précieuse.

Illusion ParfaiteDonde viven las historias. Descúbrelo ahora