Chapitre 4

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Attention ce chapitre contient plusieurs scènes qui peuvent être dur à lire.

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The gaze is one of our most precious senses.

Lalisa, une femme remarquable, n'éprouva jamais la moindre honte lorsqu'elle décida d'ouvrir un cabaret à Busan à son retour d'un voyage en France. Sa décision suscita des réactions variées et parfois négatives de la part de ceux qui ne comprenaient pas la véritable nature de son entreprise. Pour beaucoup, il était difficile de voir en cela autre chose que de la prostitution. Cependant, Lalisa était bien plus qu'une simple entrepreneuse. Son cabaret était un lieu où l'art et la créativité se mêlaient harmonieusement. Elle transformait cet établissement en un véritable sanctuaire culturel, mettant en avant des artistes locaux, des musiciennes, des danseuses et des chanteuses talentueuses. La scène de son cabaret était un véritable théâtre de la vie, où les spectateurs pouvaient se laisser emporter par des performances passionnantes et artistiques.

Lalisa fit preuve d'une détermination inébranlable pour briser les stéréotypes et les préjugés qui entouraient son entreprise. Elle créa un espace où l'expression artistique était célébrée, où la musique et la danse étaient élevées au rang d'art véritable. Elle donna une plateforme à des artistes qui autrement auraient eu du mal à trouver un public, contribuant ainsi à enrichir la scène culturelle de Busan.

Au fil du temps, les critiques et les préjugés se dissipèrent à mesure que les gens prirent conscience de la véritable nature de l'entreprise de Lalisa. Son cabaret devint un pilier de la vie culturelle de la ville, attirant des visiteurs de tous horizons qui cherchaient à découvrir l'art sous toutes ses formes. Lalisa était une pionnière, une femme courageuse et visionnaire qui sut faire preuve de persévérance pour défendre sa vision de l'art et de la culture. Son héritage est un rappel puissant de la capacité de l'individu à briser les barrières et à changer les perceptions, en transformant un simple cabaret en un lieu de célébration de l'art et de l'expression artistique.

Hélas, toutes les bonnes choses avaient une fin, et Lalisa en fit l'amère expérience en voyant l'inspecteur Jeon assis au premier rang pendant tout le spectacle. Il était évident qu'il n'était pas venu pour apprécier la performance artistique, mais pour elle. Elle pouvait le sentir dans l'atmosphère tendue de la salle et par les tournures de l'affaire qui prenaient une direction inquiétante. Après tout, le nom de son cabaret, « Neige » en français, ne pouvait pas passer inaperçu aux yeux de l'inspecteur.

Des applaudissements retentirent, si assourdissants qu'ils semblaient faire trembler les murs du cabaret. Les spectateurs étaient conquis, comme à leur habitude, par la magie du spectacle. Cependant, malgré l'effervescence du public, l'insoutenable réalité demeura : l'inspecteur Jeon était toujours assis, immobile au premier rang. C'était un regret profond pour Lalisa qui avait secrètement espéré s'être trompée.

Le départ de tous les spectateurs laissa une atmosphère d'incertitude dans l'air, et le cabaret se vida lentement. Lalisa, cependant, fit face à l'inéluctable. Elle se dirigea vers l'inspecteur Jeon d'un pas lent, le cœur lourd, n'ayant aucune envie de le voir, de le confronter, de s'expliquer, ou de subir un interrogatoire.

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