23.

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Alyah




















Voilà, on est lundi. Je suis retournée au travail comme ci de rien était. Cédric, comme par hasard, n'était pas là.

Donc ce grand garçon me crée des problèmes chez moi, et pile au moment où je prend conscience qu'il faut que je le remette à sa place, il est pas là. Pfff, ça me fait chier.

Bref, je vais vous passer ma journée au travail parce que c'est pas très intéressant.













Rentrée à la maison, je retrouve ma routine quotidienne. Celle de faire un peu le ménage, la cuisine et faire mes comptes.

Liam et moi, je peux pas dire si tout est encore rentré dans l'ordre. Hier soir, il est reparti dormir sur le canapé.
Il a l'air beaucoup moins sûr les nerfs que ces derniers jours.







Vers 00h, je décide d'aller me coucher. Liam, pour la première fois depuis 4 jours, vient dans la chambre pour s'installer à côté de moi.









— Tient, c'est pour toi, me lance-t'il avec un petit sac cadeau qu'il tient dans ses mains.

— Pour moi ?

— Ouais vzy ouvre.




En sortant la boîte du petit sac, je découvre, à ma grande surprise, le cadeau qu'il m'a offert.





— Un iPhone 14 ? Mais wsh Liam. Tu... c'est super cher. Je peux pas...

— Tkt je gère.

— Non, je.., je peux pas accepter. C'est un cadeau, 'fin un cadeau. C'est cher. Mais t'inquiètes je m'en rachèterai un plus tard.

— Non. J'ai cassé le tient, je dois réparer mes conneries. Maintenant que c'est fait, c'est fait.
Et tkt, j'ai pris l'option paiements en 3 fois.

— Merci, lui lance-je après un moment de réflexion.
Je l'ouvrirai demain.

— Quoi ? Mais pourquoi pas maintenant ?

— Il est tard. Je suis fatiguée. Flemme de le synchroniser et tout.








Après un moment de vide dans lequel personne n'a prit la parole, Liam décide de continuer la discussion.



— J'avais pas fini de te parler hier.

— Hmm, t'as dit quoi, fait-je en prenant conscience qu'il me parle.

— J'ai dis que hier, j'avais pas fini la discussion.
Je t'aime et j'ai pas envie qu'on s'embrouille. L'histoire avec Anna. J'ai pas envie de parler avec cette peste, mais je suis obligé. Je sais que ça va être compliqué ces temps ci à cause de cette connerie à deux balles, mais ça va s'arranger, me dit-il en prenant ma main dans la sienne.






Après un moment de silence, je décide de reprendre.






— Tu sais, si je parle pas beaucoup, que je reste silencieuse souvent, c'est parce que j'ai rien à dire. Et j'ai toujours été comme ça. Depuis petite. J'ai toujours été insociable.
Bien sûr que ça me déchire de savoir que t'as peut-être un enfant dont tu connais pas l'existence. Bien sûr que ça me pèse sur l'esprit de savoir qu'un vieux collègue du taff puisse créer la merde entre nous. Mais j'arrive pas. J'arrive pas à exprimer ce que je ressent. C'est pas contre toi, mais j'y arrive avec personne en fait.



𝐍𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐚𝐦𝐨𝐮𝐫 𝐬𝐞𝐫𝐚 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞Where stories live. Discover now