Life isn't golden - Tome 2

𝓒𝓱𝓪𝓹𝓲𝓽𝓻𝓮 13 - 𝓔𝓿𝓲𝓮

Je tire ma valise derrière moi en soufflant par rapport à son poids, et sors de l'aéroport avec Diaz et Kenna. Je repère au loin Lazaro avec mes quatre enfants, un sourire se dessinant immédiatement sur mes lèvres. J'avance d'un pas plus rapide vers eux, et Lazaro les laisse courir dans ma direction. Je m'accroupis immédiatement afin de les serrer contre moi, tellement heureuse de les retrouver. Ils étaient contents de leurs vacances avec Lazaro, mais rien ne sera mieux que les avoir avec moi.

-Oh mes bébés, je vous aime. Vous m'avez tellement manqué.

-Toi aussi maman tu nous as beaucoup beaucoup manqué, me répond Lourdes avec un immense sourire.

Après un câlin global, je prend le temps d'embrasser et de câliner chaque enfant un à un en échangeant quelques mots. Ils sont des quadruplés, mais il est important de montrer qu'on ne les considère pas seulement comme un tout. Je les individualise beaucoup, même si je fais en sorte de les lier tous les quatre. J'aime chacun de mes enfants de manière personnelle. Ils ont tous des qualités et des défauts qui leur sont propres et qui font que je les aime différemment. L'amour que j'ai pour eux est égal, mais différent.

-Tu es contente de tes vacances maman ? M'interroge Valentino en me regardant avec ses grands yeux sombres comme ceux de son père.

-Très contente de mes vacances. Je suis aussi très contente de voir que vous avez passé de bonnes vacances et encore plus contente de vous retrouver.

-Alors si t'es contente je suis content.

Il enroule ses bras autour de mon cou et j'embrasse tendrement sa joue. Il est très soucieux envers les autres, c'est un petit garçon très mature et très touchant.

J'invite mes enfants à saluer Kenna et Diaz, qui profitent de leur séance de câlins avec eux. Ils aiment énormément les autres membres de notre famille alors les preuves d'affection, ça les connaît. Je suis fière de les avoir rendus aussi affectueux tous les quatre, et même si ce n'est pas dans la nature de Lazaro, je suis contente de voir qu'il est un peu plus câlin envers nos enfants. Pendant les appels, je les ai vus très proches de leur papa.

Je me relève et avance vers Lazaro, resté en retrait contre son énorme 4×4 pour me laisser profiter de mes retrouvailles avec mes enfants.

-Merci pour cette semaine, soufflé-je en m'approchant de lui.

-Pourquoi tu me remercie ? Réplique-t-il en passant un bras autour de ma taille.

-Je ne sais pas, pour m'avoir permis de profiter avec Kenna et Diaz, ou pour t'être occupé des enfants.

-C'est mon rôle de père, et je l'ai compris. Maintenant, on repart tous à la maison. Mais avant...

Il se penche et embrasse rapidement mes lèvres, puis je m'écarte pour saluer Kenna et Diaz. Je me rapproche doucement de Lazaro, mais j'attends des efforts envers moi.

-Merci pour cette semaine, j'ai été contente de la passer avec vous deux. Salue Alejandro de ma part et toi, trouve toi une copine. Mon grand frère devient vieux !

Diaz lève les yeux au ciel et me décoiffe avant d'embrasser mon front.

-T'inquiète c'est pour bientôt Isis.

Lazaro attache les enfants dans la voiture, et nous voilà repartis pour la maison. Retrouvons notre vie de famille, du moins, je l'espère.

-Le rendez-vous des enfants s'est bien passé ?

-Très bien, la dame a dit la même chose que tous les ans. Tout va bien, on se revoit pour le bilan des six ans qui sera le dernier.

Je hoche la tête en pensant que ça ne m'étonne pas vraiment. C'est comme ça depuis le début. Mes enfants vont bien, mais c'est mieux d'aller a ces rendez-vous annuels pour le confirmer.

En rentrant à la villa, les enfants me tirent dans la cuisine, là où plusieurs viennoiseries sont posées dans une assiette sur la table. Je m'installe sur un siège et laisse les enfants me servir, puisque ça leur tient à cœur. Ils me servent des mini viennoiseries avec du jus de fruit, ce qui me fait sourire. Ils se servent à leur tour et s'installent avec moi à table.

Lazaro nous rejoint après avoir monté ma valise et se pose contre le plan de travail après s'être fait un café.

-Alors cette semaine ? Qu'est-ce que vous en avez pensé ?

-C'était trop bien mais dommage que t'étais pas là, boude Angelo en haussant les épaules.

-Mais je suis là maintenant.

-Mais du coup maintenant que tu es là on va pouvoir faire des trucs avec toi et papa ? Poursuit Mercedes avec espoir.

-Bien sûr ma chérie, on sera tous les six si papa le veut bien.

-On fera des sorties tous les six, confirme Lazaro. Cette semaine vous êtes déjà beaucoup sortis, vous vous reposerez ce week-end, mais dès le week-end prochain on fera quelque chose qu'on aura décidé tous ensemble.

-Mais pourquoi on le faisait pas avant ? Réplique Angelo.

Je frotte les miettes sur ses joues avec un sourire, et lève le regard vers Lazaro, pour l'inviter à répondre. C'est son erreur, pas la mienne. J'aurais pu me sentir coupable de ne pas avoir tenté de communiquer avec l'homme dont je partage la vie, mais aurait-il encore fallu que j'aie l'occasion de lui parler...

-Parce que papa était trop au travail, mais le plus important maintenant, c'est vous quatre, et maman. On sera tous les six le week-end et je viendrai même vous récupérer à l'école.

Chose qu'il ne faisait pas non plus auparavant. Il n'était pas là la journée alors je faisais les quatre aller-retours par jour. Mes enfants voyaient toujours des papas devant l'école, mais jamais le leur. Et c'est comme ça depuis deux ans... J'espère qu'il va vraiment tenir ces paroles qu'il dit, parce qu'il les dit aux enfants. Et je ne veux jamais décevoir mes enfants, ma plus belle réussite.

-On peut regarder un film tous ensemble ? Propose Mercedes en regardant tour à tour Lazaro et moi.

-Maman est peut-être fatiguée après son voyage.

-Non ça va, j'ai dormi dans l'avion. On regarde quoi ? Vous allez choisir pendant que je vais rapidement me changer ?

Ils sautent de leurs sièges et courent dans le salon en embarquant leur père alors que je glousse. Je pars à l'étage et enfile une tenue pour être plus à l'aise. Je redescend les escaliers et m'installe à la place allongée du canapé. Lazaro qui cherchait le film debout s'installe à côté de moi et me tire contre lui. J'en profite pour câliner de nouveau mes enfants que je suis vraiment heureuse de retrouver, et c'est réciproque.