Une connerie de plus s'ajoutant à ta longue liste de bêtises, et c'est la douche froide. Après avoir semé depuis le début de l'année la zizanie dans ton lycée, tu écopes d'une belle punition : nettoyer le gymnase de l'école tous les soirs pendant de...
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Pdv interne :
- Hein ? Je lâche, surprise de cette demande.
- Qu'est-ce qu'il t'arrive Kenma ? S'étonne aussi Kuroo. T'es devenu sociable et bienveillant d'un coup ? Il continue en se moquant.
- J'ai réfléchi et je vais être plus efficace que Lev.
- EH !
Ma tête se tourne vers la perche qui s'offusque, portant même sa main sur son cœur.
- Je vais pouvoir mieux lui apprendre le volley, et elle pourra te battre ! Poursuit le blond aux airs fatigués, très déterminé dans ses mots.
- Donc tu fais ça pour agir à mon encontre ?
- Il est vrai que j'ai très envie de te voir nettoyer à toi tout seul le gymnase. Rajoute Yaku en positionnant ses mains sur ses hanches, ce qui fait grimacer la hyène.
- Ah ! Vous allez vous liguer contre moi c'est ça !?
J'observe discrètement les visages des joueurs qui ont un peu tous l'air d'acquiescer cette idée. Je cache ma bouche en mettant ma main devant et je me permets de lâcher un petit rire.
- Ok. Ok, ça me va. Il finit par admettre, étonnement confiant. De toute manière même si vous vous y mettez tous, en deux contre deux personnes ne pourra me battre.
- Défi relevé. Répond Kenma, lui aussi très assuré.
Au final, il veut s'entraîner avec moi, mais pas forcément pour les raisons que j'attendais... Mais bon au moins on va pouvoir jouer ensemble et c'est le principal !
- Allez bande de vermines, pour la peine on fait dix tours de course autour du gymnase !!
Et ce n'est pas une personne, mais toute la salle qui soupire et qui commence déjà à grogner. Sauf Yamamoto bien sûr.
De mon côté je ne cours jamais, encore moins autour du gymnase, donc je n'ai aucune foutre idée de ce que ça représente.
- Allez (T/p) ! Tu ne croyais pas y échapper tout de même ?
- Non non je viens ne t'en fais pas Kuroo. Je réponds innocemment, mais avec les dents qui grincent.
Je sors dehors et prends cette bouffée d'air frais qui vient agresser mes poumons. Et, puisqu'il y en est ainsi, je me mets à courir. Deux fois en l'espace de même pas une semaine, mon monde ne tourne vraiment pas rond...
Mes pieds vont de plus en plus vite jusqu'à atteindre un rythme suffisamment soutenu pour qu'on puisse l'appeler "trottiner". Et rien qu'à cette allure, mon cœur fait des siennes. Le froid gifle sans honte mes pauvres joues, le vent tourbillonne dans ma gorge et rend ma respiration plus difficile, et mes muscles apparemment autodidactes décident que oui, me faire souffrir c'est plutôt une bonne chose quand déjà tout à côté déraille.
