Une connerie de plus s'ajoutant à ta longue liste de bêtises, et c'est la douche froide. Après avoir semé depuis le début de l'année la zizanie dans ton lycée, tu écopes d'une belle punition : nettoyer le gymnase de l'école tous les soirs pendant de...
── Il l'aime plus que les autres, mais il lui faut les autres pour s'en rendre compte.
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Pdv interne :
- Je savais pas que c'était aussi épuisant que ça de nettoyer le gymnase... Grogne Kenma à bout de souffle.
- Mais ? Tu le nettoies jamais ?
- Nan, j'essaie d'éviter... Il avoue timidement.
- Et ni Kuroo ni Yaku ne t'obligent ? Je lui demande, sincèrement intriguée.
- La vérité c'est que je fuis aux toilettes avant la fin de l'entraînement... Le truc c'est que Yaku a fini par le remarquer donc maintenant je suis obligée de faire semblant de ranger.
- Faire semblant de ranger ?
- Oui, je ramasse un plot ou j'enlève une partie de filet et après je fais comme si j'avais une question à poser à un des joueurs. Comme ça j'évite les corvées. Il m'avoue en faisant la moue, un peu gêné.
- Haha là c'est avoir la flemme à un autre level. Je ris doucement. Mais du coup- tu fais beaucoup d'efforts pour moi !
- Euh... Ouais.
Il me fixe, les joues couleur bonbon et avec un mince sourire. Je l'observe silencieusement en retour, agréablement surprise qu'il admette faire des efforts pour moi. Et pour le remercier, je m'incline dans sa direction format équerre angle droit.
- Merci.
J'entends un petit rire glisser de sa bouche, tandis que je suis penchée à m'en faire mal au dos.
- Pas besoin de me remercier pour ça, je rattrape seulement ce que je devrais faire depuis deux ans. Il me rassure, guilleret.
Je me redresse, souriante.
- Donc tu vas participer au rangement désormais ?
- Pour le moment c'est toi qui doit t'en occuper donc j'ai pas ce souci encore.
- Ah-
Il rigole et part chercher son sac. Je soupire, toujours un sourire mielleux aux lèvres, et vais faire de même.
- Le jour où je vais battre Kuroo, je ferai en sorte que le gymnase soit dégueulasse, tu peux me croire. Je lui dis, sûre de moi.
Kenma pouffe, et on sort tous les deux du bâtiment. Je commence étrangement à m'habituer au nettoyage, mon corps n'est plus aussi fatigué. C'est à se demander comment lui est autant éreinté alors qu'il fait du volley depuis longtemps...
On commence à marcher en direction de notre quartier, l'allure tranquille. Les fleurs des cerisiers commencent à faner, n'étant qu'éphémère. La fine brise qui passe détache les fleurs de leur pistil, faisant danser les pétales au rythme du vent. On discute des cours, et du volley, poursuivant notre chemin paisiblement.
