Papy ...

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Point de vu d'Antoine :

Voilà trois jours que je suis à la maison. Maman fait énormément d'aller retour à l'hôpital. Elle m'a dit ne pas réussir à le laisser partir. Aujourd'hui j'y vais avec Maud et Théo, nous passerons l'après midi là bas. Mon grand père est dans le coma, les médecins nous on expliqué que lors de son AVC il a eu une grosse hémorragie cérébrale ce qui l'empêche de se réveiller et sûrement aura causé trop de dégât ! Ma mère et ses frères sont convoqué ce soir avec ma grand mère pour parler de ce qui doivent faire. Ils sont déjà tous clair sur le sujet, il ne supportera pas d'être en fauteuil ou autre. Et que l'acharnement ne sert pas vu les diagnostics...

Hôpital :

Je suis assis à côté de papy je le lâche pas du regard. Mamie est avec nous et dit à ma sœur et mon frère d'aller prendre l'air. Elle me l'a proposé mais je ne veux pas bouger de la. Une fois sortis je m'avance sur la chaise et prends la main de papy. Nous sommes qu'à deux. Je me met à lui parler.

« Moi : Je trouve ça tellement injuste. Tu as toujours eu l'envie de réussir et tu avais prouvé à plein de monde qu'un immigré portugais pouvait créer sa vie. Papy on avait organisé un coup à ce que tu vienne à Madrid, me voir jouer ton rêve hein. Oh je t'ai pas raconter le premier d'Érika à la maison. Ca fais bizarre de partager une maison et avec une fille mais je suis si heureux qu'elle soit là tout le temps. J'essuie une larme J'avais fais le con avec elle tu m'avais bien engueulé. Mais dans le fond tu as raison, je veux créer des choses avec elle. Et je me dis que nos enfants serait si beau si ils ressemblent à leur maman. Tiens André va être papa et il m'a demandé d'être le parrain. André quoi j'aurais pas cru qu'il serait le premier à créer sa famille. On grandit hein... Papy j'aimerais que les médecins entrent et disent on a fait une erreur il va s'en remettre. Mais toi même tu sais que tu te réveillera pas ... Dur de ce dire que j'aurais plus de papy. En tout cas je lâcherais pas mamie, et je l'emmènerais au Portugal comme tu voulais le faire. Et ce qui est encore plus dur à encaisser... je souffle et pleure De me dire que tu ne sera plus là si un jour je me mari ou si je deviens papa. Tu sera dans un autre monde ... je sent une main sur mon épaule et me retourne Oh mamie désolé ...
Mamie : Amaro t'aimait tout comme ses autres petits enfants. Mais avec toi il se retrouvait. Comme lui tu es partis de chez toi à 14 ans. Comme lui tu as voulu faire de ta passion son métier. Il a pas pus continuer le football car à l'époque au Portugal nous vivions la dictature... Antoine même si il va partir elle me prends dans ses bras Il sera avec toi à chaque moment. Il t'a engueulé quand toi et Érika vous étiez en froid car il a faillit me perdre pour la même histoire. Et regarde nous avons eu 4 enfants. Même si il nous en reste que 3 ... Mon cœur grandir de son erreur est formidable il l'a fait plus d'une fois. Il n'a jamais caché le fait qu'il a voulu empêcher le couple de tes parents suite au dece de notre fils. Mais il l'a admis qu'il avait penser à lui et pas Isabelle. Et quand on voit les 3 merveilles que ton père et ta mère nous on donnait. Antoine tu peux rester autant que tu veux. Mais Érika va bientôt arriver et je pense que tu as besoin d'elle la ! Je lui fais un bisous sur son front comme papy faisait Tu as même ses gestes. Je t'aime mon cœur va la rejoindre je le quitte pas ! »

Je lui souris et sort pour aller à l'aéroport. Sur la route je ne met aucune musique. Et je repense à ce que mamie m'a dit. Beaucoup le disent que je lui ressemble, déjà physiquement bon les fesses ça vient de sa femme et je me met à rire de ma phrase. Je me gare et sort pour aller vers l'endroit où Eri arrivera. Je suis épuisé à force de pleurer. Je la vois au loin et mon cœur se remet à battre de joie. Elle fonce dans mes bras et m'encercle comme ci elle veut me protéger. Nous allons vers la voiture mais elle me dit qu'elle va conduire que je profite du peu de route jusqu'à l'hôpital pour me reposer. Je ne discute pas j'ai besoin de repos.

Plus tard :

Nous somme dans le couloir, maman et papa sortent de la chambre et viennent vers nous. Érika direct les prends dans ses bras. Maman se permet enfin de craquer vraiment et ça me déchire de la voir ainsi.

« Maman : Ça aurait été tellement plus simple si il avait été malade ! Il y a une semaine il était encore dans son jardin !
Érika : Ne pense pas à ça ! Profite du peu de temps qui reste avec lui. Vous pouvez lui parler il entends j'en suis sûr. Un médecin arrive et papa s'en va chercher le reste dans la chambre. »

Nous les regardons partir vers le bureau. Et je dis à Érika d'aller le voir, elle ose pas. Elle qui est confronté à la santé depuis toujours. Je prends sa main et l'emmène avec moi.

Papy est toujours pareil allongé et branché. Maud et Théo sont partit faire des courses pour manger ce soir. Alors que nous sommes avec lui depuis déjà 1h la porte s'ouvre laissant entre ma famille. Ma sœur et mon frère sont arrivé aussi. Mamie nous dis devoir nous parler. Alors Érika fait pour sortir mais mon oncle la stop lui disant qu'elle est de la famille. Elle se met à côté de moi sur le fauteuil et attrape mon bras.

« Mamie : Voilà les médecins sont formels il y a plus d'espoir pour papy ma sœur se met à pleurer Demain nous arrêterons les machines qui l'aide à tenir. Il aurait pas voulu de toute manière et...
Maman : Demain matin on lui dira au revoir tous ensemble mais ensuite vous rentrerez et on restera entre nous pour ce moment Érika passe son bras autour de Maud et Théo se lève et regarde par la fenêtre. Moi je reste figé ... Je sais que cela est dur mais on trouve ça encore plus dur de le voir ainsi dans un lit branché. »

Ok donc la vie de mon grand père va se terminer la ! Mais... je me lève et sort, je sais qu'Érika me suit. À la fois j'ai de la tristesse, de la colère et tellement de soulagement de savoir qu'il ne souffrira plus. Érika encercle mon corps avec ses petits bras. Et je lâche, je lâche tout sans réserve. Je me retourne et la fixe en caressant son visage et je fini par l'embrasser. Car là en ce moment j'ai besoin que de elle ...

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Oh deuxième les loulous !
Bisous ma super PriscilliaM08 ❤️

L'amour ! Le vrais ..Where stories live. Discover now