7/ Willow

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C'est bientôt mon tour. Mais avant, il y a Bonnie, qui s'est noyé dans un torrent de larmes. Son stress est monté petit à petit et plus son tour approchait, plus elle tremblait et pleurait. Ses larmes étaient silencieuses au départ mais maintenant, elle ne les contrôle plus.

- Tu chouines comme un vrai bébé. Pourtant, t'es déjà toute nue. Tu devrais être contente, tout le monde a pu admirer ton joli corps depuis plus d'une heure.

Sydney penche la tête sur le côté et emploie un ton plus rassurant

- Je pense ce que je dis, Bonnie. Tu as un très joli corps. Tu devrais faire du porno.

Esther pousse un hurlement incontrôlé et rit à s'en déchirer les cordes vocales, suivie de Jenny, puis de presque tout le monde. Leila et moi ne rions pas.

- Tu sais, ça paie bien, le porno. Vu que tu manques d'argent, tu pourrais écarter les cuisses pour quelques billets.

Les paroles de Sydney sont accompagnées de gestes. Bonnie est dans un état second et est incapable de montrer une once de résistance. Elle laisse Bonnie lui écarter les jambes et les relever pour que Dents de Rat puisse filmer l'entrée de son sexe. Pour ne pas assister à cette humiliation, Bonnie ferme les yeux. Je devrais en faire de même pour la soutenir.

- Qu'est-ce que vous en dites, les garçons ? Demande Sydney en s'adressant à la caméra. Elle ferait une bonne actrice X, pas vrai ?

Elle porte à nouveau son attention sur Bonnie. Elle relâche ses jambes et caresse sa joue d'un geste maternel.

- Tu seras Bonnie X. La meilleure actrice porno au monde.

La suivante est Leila, qui ne lâche pas Bonnie du regard pour lui montrer son soutien. Je pense que ce n'est pas une façade, et que Leila est une très bonne amie. Elle est du genre à défendre les autres et n'a pas peur de faire face à sa tortionnaire, qui lui attrape les cheveux violemment.

- Tu fais ta dure à cuir alors que toi et moi, on sait très bien que tu as moins de chance que quiconque ici de trouver ta place dans la société.

- Espèce de raciste.

- Oh non, ne pense pas ça de moi, Leila. Je ne suis pas raciste, j'expose simplement les faits. Je n'ai rien contre ton ethnie. Au contraire, mes doigts de fée seraient ravis de doigter ta petite chatte. Tu n'as qu'à demander.

Leila serre les dents.

- Va te faire foutre.

- Ne t'inquiète pas, réplique Jeanne. C'est déjà fait.

Elle sourit fièrement pour nous faire comprendre qu'elle n'est plus vierge. Et vu l'importance qu'a le jugement des garçons dans le classement des élèves, j'imagine qu'aucune d'entre elles ne l'est.

Est-ce que moi aussi, je devrai coucher avec un garçon pour gagner en prestige ? Je n'en ai pas envie. Je veux garder ma virginité le plus longtemps possible et l'offrir a quelqu'un que j'aime, quelqu'un qui méritera que je l'épouse.

Leila montre beaucoup de résistance face aux gestes de Jeanne mais elle n'a pas le choix. Déjà en sous-vêtements, Jeanne n'a besoin que de tirer sur son soutien-gorge pour libérer sa poitrine et sur sa culotte pour montrer son sexe à tout le monde.

Les filles de Terminale se remarquent rien d'anormal sur le corps de Leila, rien à redire et rien à critiquer. Tout le monde l'admire avec un grand sourire. Dents de Rat n'hésite pas à proposer divers plans de ses parties intimes.

- Et bah tu vois. Tout est parfait, il ne faut pas s'énerver. De toute façon, on t'a déjà trouvé un surnom. Leila la Fury. Ça te va bien.

- Ah ouais ? Et Jeanne aux doigts de fée, ça vient d'où ? Tente de se moquer Leila avec mépris.

Jeanne n'est pas offusquée. Elle assume son surnom.

- J'ai branlé plus de gars que tu n'en as embrassé dans ta vie, ma chérie.

- Et t'en es fière, en plus ?

- Ouais. Très fière, même. Parce que tu n'en feras jamais autant. Mais j'ai aussi doigté des chattes.

Jeanne pose ses mains sur les cuisses de Leila pour la caresser, mais elle se débat.

- Tu veux que je doigte ta chatte, Leila la Fury ? Lui propose-t-elle en soufflant sur son visage.

- Raciste, et lesbienne. Ça te fait un sacré palmarès.

- On est toutes un peu lesbiennes, tu verras. Toi aussi, tu apprendras à aimer le corps des femmes.

Malgré la tension entre les deux, le combat se termine. Leila est mise K.O. et ne trouve rien à répliquer. Elle perd face à Jeanne, qui assume tout ce qu'elle entreprend.

C'est à mon tour. Je suis la dernière, dans un pyjama rose haut-de-gamme, qui' je l'espère, restera intacte après cette nuit des horreurs.

- À toi, Willow.

Blair s'accroupit devant moi. Je reste immobile et plante mes yeux dans les siens. Son regard est envoutant, presque surnaturel. Il est clair qu'elle n'a pas eu tant d'efforts à faire pour arriver au sommet. Peut-être même qu'elle l'était déjà dés sa première année. Elle dotée d'une beauté enivrante qui a dû faire grimper sa côte auprès des garçons.

- Tu te montres forte, c'est bien. Alors, montre-moi cette petite chatte. Est-ce qu'elle est aussi luxueuse que les vêtements que tu portes ?

Elle ferme les yeux, s'approche de mon cou et hume mon parfum en poussant un soupir de délice.

- Je sais déjà comment tu t'appelleras.

Elle ouvre les yeux et me fait face.

- Coco Mademoiselle.

Blair ne s'attarde pas plus sur mon surnom et soulève mon haut pour observer ma poitrine. Elle n'est pas grosse, mais elle correspond à ma morphologie. Je m'attends tout de même à un commentaire de sa part, ou d'une autre fille, mais non. Elles me regardent toutes avec admiration et quand je pense que Blair va partir à la recherche de mon sexe, je me trompe encore.

Blair prend un sein dans sa main pour le presser et le lécher. Elle aspire l'autre et quand la caméra se rapproche, elle les palpe.

- Ses seins sont un vrai délice, vous devriez goûter.

Elle se lèche les babines et plonge enfin sa main dans mon pantalon. Je me laisse faire et continue de la regarder dans les yeux pour ne lui montrer aucun signe de soumission. Je ne suis pas soumise, je suis dans le contrôle. C'est moi qui lui donne mon corps, qui accepte qu'elle le regarde, le montre et le touche.

- Vraiment parfaite. Dans trois ans, tu deviendras une reine, Willow. Et cette année, je vais t'apprendre comment en être une.

Après avoir baissé mon pantalon, elle s'assoit sur mes cuisses, prend mon visage dans ses mains et m'embrasse sensuellement. Elle jour avec ma langue et agite son bassin contre mon ventre.

Nous commençons à comprendre les règles du jeu. Plus nous nous mettons en avant et nous sommes confiantes dans nos actions, plus cela affecte le regard des autres sur nous. Nous gagnons des points à chaque malheur infligé et à chaque comportement aguicheur. Nous devons user de notre intelligence mais aussi de notre courage et de nos charmes.

Nous sommes la génération future, celle qui prendra leur place d'ici trois ans. Ce sera alors à notre tour d'humilier les premières années et de leur transmettre les valeurs de l'école. C'est une technique non-conventionnelle, qui semble pourtant connue des professeurs et encouragée par ces derniers.

En m'embrassant, Blair prouve sa dominance et marque son territoire. Elle souhaite exciter les garçons pour conserver sa place et m'offre une chance de mériter son titre. Elle assume sa beauté et use de ses charmes pour arriver à ses fins, exactement comme le veut la tradition de l'école. Et tout est filmé, pour que tous les élèves, filles comme garçons assistent à la scène et comprennent que Blair ne compte pas donner sa couronne à n'importe qui.

Reine Blair, c'est comme ça qu'ils la surnomment.

- PAUSE - (⚢) L'école des Femmes - T1Nơi câu chuyện tồn tại. Hãy khám phá bây giờ