Chapitre 28

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عَلَيْكُمُ السَّلَامُ وَرَحْمَةُ الله وَبَرَكاتُهُ
Bismilah

Sachant que ce sont peut être mes derniers instants sur cette terre, car Jibril ne va pas me laisser m'en sortir intact, ça c'est plus que sur.

Et puis je n'ai plus la force de lutter donc j'ai décidé de me laisser aller, j'ai fermer les yeux, c'est peut être mon dernier repos, qui sait?

[...]

Une lumière vient chatouiller mes paupières, et une odeur étrange vient réveiller mes narines.

J'ouvre les yeux mais les referment immédiatement car la lumière est bien trop agressive en ce réveil.

J'entends des bruits, plutôt des signaux sonores, sûrement pour surveiller la cardiologie de mon cœur.

J'ouvre pour de bon mes yeux, et me rend compte que je suis dans une espèce de chambre à coucher ordinaire, avec du matériel médical, qui semble de qualité, on pourrais croire une chambre d'hôpital, je me regarde par la suite et voit que je porte une espèce de chemise/haut blanc, semblable à ceux des hôpitaux.

Pourquoi me maintenir en vie?

En me regardant d'un œil plus pointilleux je me rend compte que ma jambe gauche est surélevée et laisse apercevoir un espèce de bandage l'entourant.

Ils m'ont donc opérés pour me retirer cette fichu balle, Saphir me le payera, ça c'est plus que sûr.

J'éprouve à ce moment là une haine immense, pourtant rager et le fait d'être haineuse n'est pas du tout mon genre, ça ne l'as jamais été, et c'est étrange comme sensation, surtout quand on sait que ce n'est pas dans notre habitude.

Des fils me relient à des machines et ça m'agace au plus haut point, le problème étant que même si je voudrais les enlever pour pouvoir sortir je ne peut malheureusement pas.

Incapable de marché.

J'ai bien trop de fierté pour les avertir de mon réveil, alors je resterai là jusqu'à que quelqu'un vienne voir mon état.

N'ayant rien à faire je regarde les poches de liquides qui sont reliés à moi, et une d'entre elle est de la morphine.

Donc dans pas longtemps je vais souffrir de martyr à cause de ma jambe.

Et si je m'en sors vivante par je ne sais quel miracle de Dieu, je devrais faire de la rééducation, le calvaire...

[...]

La porte s'ouvre sur un homme habillé d'un survêtement et s'approche de moi pour vérifier l'installation des poches et les machines autours.

??: comment tu te sens ?

Moi: qui êtes-vous ?

??: je suis le médecin responsable du secteur.

Moi: au services de Jibril ?

Médecin : tout à fait. Comment tu te sens ?

Moi: ça va, quelques vertiges j'ai l'impression, et des coups de chaleur par moment.

Médecin: je vois, pourquoi tu n'as pas appuyer sur le bouton pour m'avertir de ton réveil ?

Perdue dans cette dunyaWhere stories live. Discover now