Chapitre 44

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عَلَيْكُمُ السَّلَامُ وَرَحْمَةُ الله وَبَرَكاتُهُ
Bismilah


Le lendemain








































Nous en avions finit avec les poudres la veille et ce matin des camions partirons décharger des kilos et des kilos de poudre dans un entrepôt à Jibril, toujours au Mexique.

On peut dire que les affaires marchent comme sur des roulettes, du moins pour l'instant.

Il est 2h30 du matin, et je dois être prête pour 3hr, ou plutôt je devrais dire : nous devons être prêts.

C'est nous qui sommes chargés de conduire un des camions jusqu'à l'entrepôt, et faire ça de nuit est purement stratégique, même si j'ai pas beaucoup d'heures de sommeils dans le sang je n'ai pas le choix.

La moindre erreur peut être fatale, et parfois l'erreur est irréversible.

Alors je me lève doucement mais sûrement, les yeux fermés dû à ma fatigue, et me dirige dans la salle de bain, toujours les yeux fermés avec une démarche des plus bizarre, avec pour lumière ma lampe torche de mon téléphone, car allumer la lumière de la pièce me tuerais les yeux.

Je me lave afin de me réveiller en cette nuit fatigante, m'habille tout en noir, me maquille vite fait pour ne pas laisser paraître mes traits de zombie, détache mes cheveux et sort.

Je toque dans la chambre d'Imrân pour lui signaler que je suis prête mais aucune réponse, ne me dite pas qu'il dort ??

Je toque à nouveau et tend l'oreille, car il se pourrais que je n'ai juste pas entendus du à ma fatigue; et effectivement j'entend du bruit venant de l'intérieur.

La porte s'ouvre brutalement 2 minutes après, ce qui me fit sursauter, sachant que j'étais en train de m'endormir debout.

Le couloir est sombre, alors voir son visage est encore plus difficile pour moi.

Imrân *aigri*: toi t'as une sale tête.

Moi *en mettant ma capuche*: dépêche on va être en retard.

Qu'il est chiant de bon matin lui.

Nous sommes dorénavant dans la voiture avec Imrân au volant et nous prenons sans plus attendre la route.

Et comment vous dire que j'ai qu'une envie c'est de me taper un putain de coma.

Mais le devoir nous appelle, malheureusement.

Après 10 minutes de route nous arrivons dans un vaste parking où se trouve plusieurs camions et des hommes sont positionnés un peu partout.

Nous descendons, disons bonjour, et prenons place dans un camion Imrân et moi.

Nous partons tous du même endroit, avec la même destination finale, mais avec des chemins différents pour ne pas éveiller les soupçons, ce serait trop bizarre qu'un convois de camions aillent tous dans la même direction avec le même chemin à cette heure-ci.

Les camions démarrent tous les uns à la suite des autres à intervalles de temps réguliers, 10 minutes pour être précise.

Puis vint notre tour, nous sommes les derniers à partir.





































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⏰ Last updated: May 09 ⏰

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