Chapitre 39

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عَلَيْكُمُ السَّلَامُ وَرَحْمَةُ الله وَبَرَكاتُهُ
Bismilah

Mais moi aussi j'en avait envie.

Envie de me défouler, tout comme lui.

Mais ce n'était pas réellement réciproque.

Lui c'était pour se faire plaisir dans le sens où c'est pour se vider.

Mais moi c'était pour vider la haine que j'avais en moi vis-à-vis de lui et de tous ce qui se passe dans ma vie.

Et ce, en le frappant, jusqu'à mon dernier souffle s'il le faut.

D'ailleurs il y avait toujours la trace que je lui avait faite, avant qu'il ordonne à ses esclaves de me couper les cheveux.

Elle est bien grande, et elle restera à vie sur son torse.

Ça me rappelle que j'en ai tellement marre d'être ici, marre de me faire passer pour une boniche alors que je magouille un plan d'évasion, marre de mes tentatives échouées, marre de tout enfaite.

La situation a dégénérée et je ne l'ai toujours pas réglée.

Jibril se rapproche de moi, le sourire toujours aussi malicieux, il est affamé.

Mais là je dois me surpasser, j'ai été dans cette salle de sport c'est pas pour rien.

Plus il avance et plus je recule,toujours assise par terre en le regardant droit dans les yeux avec un regard des plus froid.

Mais alors que j'étais concentrée à analyser le moindre fait et geste de sa part, que je sent mon dos se coller au mur froid, me donnant un léger frisson.
Et me faisant réaliser que je ne peut lui échapper.

Il s'accroupit en face de moi, le regard insistant et me dit:

Jibril: tu veux pas te détendre un peu ? Mademoiselle ?

Moi: ...

Jibril*chuchotements*: allez soit pas timide, c'est pas ton genre d'habitude.

Moi: tu peut bien aller te faire foutre.

Jibril: t'es encore plus excitante comme ça.

Moi: tu parles beaucoup mais t'agis pas beaucoup.

Jibril: bah qu'est ce qu'on attend ?

Soudainement il attrape mes 2 chevilles pour les tirer vers lui en se redressant, et se baisse pour ensuite mettre ses avants bras sous mes aisselles, sachant que j'étais toujours au sol et il me redresse d'un trait.

Alors je profitas de ses mains occupés pour lui offrir mon meilleur sourire, qui a le don de le déstabiliser, mais ça, c'est seulement un jeu.

Jibril: on dirait bien que toi aussi t'en a envie.

Moi*souriante*: tu sais pas à quel point .

Nous étions très proche et c'était gênant, mais je devais jouer la comédie pour ensuite le piéger à son propre jeu.

Il posa ses mains sur mes hanches, ce qui me fis frissonner, mais surtout rappeler Youcef.

Perdue dans cette dunyaWhere stories live. Discover now