Chapitre 29

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عَلَيْكُمُ السَّلَامُ وَرَحْمَةُ الله وَبَرَكاتُهُ
Bismilah

Je vous passe 2 jours car il ne s'est rien passé d'extraordinaire, loin de là.

Je suis constamment sur ce lit, dans cette chambre aux couleurs beiges et blanches, à regarder cette porte située juste en face de moi, dans mon champ de vision.

À ma droite il y a une petite table de chevet, que j'arrive à atteindre difficilement, sur le mur d'en face, à droit de la porte se trouve une armoire, à première vue en bois, mais à mon avis ce n'est qu'une apparence.
Sur le mur de droite se trouve la fenêtre, et j'aperçois presque le même paysage que mon «ancienne suite», sauf que les arbres n'ont pas la même taille, donc j'en conclus que je suis à l'étage d'en dessous de la suite. Car oui avant j'étais au 3ème étage, le grand luxe...

Qui ai-je rencontrée durant ces 2 longs et insupportables jours ?
Seulement Diego, le toubib.
Il est très professionnel et ne cherche pas à connaître ma vie, chose respectable et rare ici.
Les mecs m'ont posés tellement de questions à mon sujets depuis qu'ils m'ont attrapés la première fois.
Et j'avoue que ça fait du bien d'être au calme, même si ma jambe me lance de temps à autre.

Ce qui m'insupporte le plus, c'est le fait de ne pouvoir rien faire, et ça a le don de me mettre hors de moi.
Chez Hassan, il n'y avait pas de temps pour le repos, tout les jours je faisais quelque chose, et même si j'étais en repos, je faisais des heures supplémentaires, ou alors je m'entraînais encore et plus sévèrement, alors que mes entraînements étaient comptés dans mes heures de taff. Et quand c'était mon jour de repos de la semaine niveau sport, je nettoyais les armes, faisait l'inventaire des munitions et autres. Ça me rappelle qu'une fois j'ai cuisiner le repas, pour je ne sais combien de gars, qui étaient à la maison ce soir là.
Fallait voir ma tête quand une dizaine d'entre eux sont venus d'un coup vers moi me demander s'il restait des restes du repas, alors que même moi je n'avais pas eu de part. Et je crois que c'est le seul souvenir de là-bas qui serais capable de me faire rigoler.

Me voir rigoler est chose rare, au début ça me manquait, puis je m'y suis faite.
Je me permettais de rigoler seulement en mission spéciale, notamment les galas...

Je me fais sortir de mes pensées par un bruit venant de la porte:

Moi: entrer.

Se laisse apercevoir Jibril, il en a mis du temps.
J'imagine qu'il a plus important à faire...

Jibril: comment va ma mademoiselle préférée ?

Moi: laisse moi deviner ? Je suis ta seule mademoiselle ?

Jibril: t'as pas tort, bon plus sérieusement .

Moi: je t'écoute .

Jibril: alors comment s'est passé cette mission ?

C'est une blague j'espère ?? Il fait comme s'il savait pas que j'avais essayé de me barrer .

Moi: ça va, j'aurais pu mieux m'en sortir.

Jibril: j'en doute pas, mais on m'as rapporté que tu t'es initié un plan, un plan qui diffère beaucoup de celui dont nous avions parlé, je me trompe Salima?

Moi: oui j'ai changer de plan, oui il diffère du tiens, et oui je m'appelle Salima, mais évite de me mentionner comme ça.

Jibril: c'est Hassan qui t'as rendu comme ça ?

Perdue dans cette dunyaOn viuen les histories. Descobreix ara