And I don't know how you get over, get over,
Someone as dangerous, tainted and flawed as youMillion Dollar Man, Lana Del Rey.
« Pour finir, Albert Camus n'était pas seulement un écrivain, mais aussi un philosophe qui s'articulait sur deux cycles précis : L'absurde et la révolte mené par ses idées libertaires et sociales, il n'a jamais hésité à dénoncer l'absurdité des hommes et de leurs actes par sa propre parole ou par ses écrits. [...] »
« Et il exprime d'ailleurs cette absurdité des Hommes en affirmant « qu'un homme est plus un homme par les choses qu'il tait que par celles qu'il dit. »
Il y a un silence qui dure quelques secondes avant que le professeur de français ne nous applaudisse, suivit par le reste de la classe.
« Je vous félicite pour votre exposé construit. Vous pouvez aller vous rasseoir. »
Je lance un regard au garçon à côté de moi avant de retourner à ma place, plutôt fière de notre exposé.
Je l'entends fouiller dans son bol en verre avant de citer des noms. C'est Annick et Henri qui prennent notre place au tableau. Le leur se compose aussi de trois petites parties. Je prends quelques notes avant de dessiner dans mon carnet en écoutant d'une oreille pour ne pas perdre un mot de ce qu'il dise. Je ne sais pas si les informations des exposés seront retranscrites dans une interro, il en serait capable. Quand je relève les yeux, mes deux copines m'offrent un sourire compatissant faisant mine à nouveau de m'applaudir mais cette fois-ci de manière silencieuse.
Lorsque l'exposé d'Annick et d'Henri se finit, la classe les applaudit à leur toure, suivit par notre professeur de français qui écoute avec attention chacun de nos exposés.
« C'était vraiment très bien, bravo mesdemoiselles. »
Les garçons ri et Descamps profite de ce lapsus de notre professeur pour prendre la parole.
« Oui, bravo mademoiselle Pichon ! »
Les garçons applaudissent en riant alors que je lance un regard vers le brun qui capte le mien amusé par ce qu'il vient de dire. Décidément, quand il veut s'y mettre. Je me demande comment certains peuvent approuver son comportement. Et je me demande pourquoi en privé il n'est pas pareil. L'autre jour, j'ai entendu sa mère l'appeler mon ange, si seulement elle savait.
« Taisez-vous Descamps. » le reprend notre professeur faisant régner l'ordre dans la salle.
Annick revient à mes côtés, et c'est autour de deux garçons de passer.
*
La rue n'est pas éclairée, du moins, très peu. Je marche en accélérant le pas pour tourner sur ma droite. Je baisse la tête vers le sol pour m'enfouir dans mon écharpe en sentant le vent se lever. Le froid de l'hiver commence à s'installer en cette fin d'Octobre. Je n'ai franchement pas hâte d'arriver en hiver. Ce n'est clairement pas la saison que je préfère, à l'inverse de Martine. Je tente de me réchauffer les mains en les frottant l'une contre l'autre avant d'en enfouir une dans ma poche. Mon attention m'amène à me retourner lorsque j'entends des pas derrière moi, le cœur battant soudainement plus fort, je tente d'apercevoir qui se trouve derrière moi.
J'avoue être rassuré quand je reconnais qui est en train de me rattraper.
« Tu me suis ou quoi ? »
Il soupire de la fumée de sa cigarette.
« Je te rappelle qu'on est voisin. »
« Malheureusement. »
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Pretty When You Cry
Fanfiction1er Septembre 1963, Le lycée Voltaire accueille 12 filles pour la première fois. Lorsque Jeanne arrive au lycée -anciennement pour garçon-, elle est bien prévenue du comportement de certains d'entre eux. Cependant, entre ce qui est dit, et ce qui es...