Chapitre 39 - Leur relation (LEMON)

115 8 8
                                    

!! ATTENTION !!

Ce chapitre va contenir des scènes sexuelles explicites.

~ ~

Il y a une semaine, Arlecchino est arrivée à Fontaine, et depuis, elle séjourne chez moi lorsque ses obligations ne la retiennent pas en mission ou à l'hôtel Bouffes d'été avec ses enfants. Mon cousin et sa famille sont également arrivés pour un séjour chez moi, transformant ainsi la calme et triste résidence Varesquiel en un lieu bien plus animé et chaleureux qu'à l'accoutumée. Je n'avais pas eu autant de visite depuis longtemps, et j'attends avec impatience les moments où Arlecchino ramènera avec elle les enfants du Foyer de l'âtre pour que nous puissions faire un barbecue.

Pour garantir le meilleur confort à mes invités, j'ai entrepris de réaménager le premier étage. Ma belle-cousine, déjà bien avancée dans sa grossesse, a particulièrement apprécié ce geste, préférant de loin la proximité du premier étage à la contrainte de monter jusqu'au cinquième. Quant à Arlecchino, elle semble apprécier la quiétude offerte par le cinquième étage à mes côtés, bien qu'elle se moque éperdument de sa chambre ; elle préfère demeurer dans la mienne.

Ce soir, j'ai dîné avec ma famille tandis qu'Arlecchino assistait à un dîner d'affaires avec d'autres nobles. Bien que j'aie été invitée, j'ai décliné l'invitation avec une excuse bien trouvée, connaissant la longueur et l'inutilité de ces réunions. Arlecchino, quant à elle, a décidé d'y aller, prétendant avoir une affaire personnelle à régler avec l'un des convives. Elle m'a promis de me rejoindre ensuite, mais je savais que cela signifierait une arrivée tardive. Et j'avais un mauvais pressentiment, mais moins j'en saurai, mieux je me porterai.

J'ai travaillé jusqu'à la tombée de la nuit. Il est désormais plus de vingt-deux heures quand je décide enfin de poser mes notes de service et mes plans de gestion de la crise imminente à Fontaine. L'inondation à venir nécessite de nombreuses préparations. Je m'étire longuement en baillant, retire mes lunettes de repos et me dirige vers ma salle de bains.

Je fais chauffer l'eau de ma baignoire balnéo et prends une douche en attendant. Concentrée, je suis soudainement interrompue par un léger bruit de talons résonnant dans ma chambre. Je reconnais les pas d'Arlecchino, mais quelque chose me parais anormal. Avant même de pouvoir m'interroger, la réponse se présente à moi.

D'un pas lourd et d'un geste brusque, Arlecchino ouvre la porte de la salle de bains. Un frisson me parcourt, mon corps se glace de peur. Elle reste silencieuse et impassible, se déchaussant et se déshabillant. Mon regard est mêlé d'incompréhension et de choc, paralysée face à la scène qui se dévoile. Arlecchino est couverte de sang, et à en juger par les éclaboussures, ce n'est clairement pas le sien. Il est évident que son affaire avec le noble s'est soldée par un assassinat.

Je tressaille légèrement. Avec mon amour pour elle et son comportement envers moi, j'oublie souvent que je fréquente une meurtrière cruelle et impitoyable qui ne défend que ses propres intérêts. Mais qui suis-je pour la juger ? Après tout, moi aussi j'ai déjà tué, bien que mes derniers actes remontent aux festivités des Fatui...

-          « B-bon retour, Arlecchino... Euh... Je ne te demanderai pas comment s'est passé ton dîner... Parfois, il vaut mieux rester dans l'ignorance, » dis-je en déglutissant.

-          « En effet, » répond-elle simplement en s'approchant, son odeur d'alcool me faisant reculer. « Ne sois pas si effrayée, j'ai d'autres plans pour toi ce soir. »

En un instant, je me retrouve dans ses bras, nos corps nus pressés l'un contre l'autre. Ses mains chaudes explorent déjà ma peau, me faisant rougir face à cette soudaine fougue. Le jet massant d'eau chaude tombe sur nous, et mon dos se retrouve plaqué contre les vitres de la douche. Une de ses mains s'enroule autour de mon dos tandis que l'autre attrape fermement ma croupe. Ces gestes confiants m'arrachent des gémissements, et elle pose violemment ses lèvres sur les miennes dans un baiser sauvage. Les arômes mêlés de vin rouge ajoutent une touche de nostalgie à ce baiser langoureux, me rappelant notre première fois. Une de mes mains se glisse naturellement autour de sa nuque tandis que l'autre se pose sur son bras qui maintient ma croupe.

À mon Valet bien-aimé (Arlecchino x OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant