Chapitre 43 - Réminiscences intimes (last lemon ?)

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!! ATTENTION !!

Ce chapitre va contenir des scènes sexuelles explicites.

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L'inondation de Fontaine a causé d'importants dégâts. Heureusement, malgré le grand nombre de blessés, aucune mort n'a été signalée à ma connaissance. Cependant, de nombreux bâtiments ont été engloutis, laissant bon nombre d'habitants des quartiers modestes avec des logements désormais inhabitables. Dans un élan de générosité, Arlecchino a décidé d'héberger de nombreuses victimes à l'Hôtel des Bouffes d'Été, dont elle est propriétaire. Je lui ai donc proposé de venir à la résidence Varesquiel avec ses enfants, et elle a accepté avec joie. A réunir tous ses enfants chez moi, j'ai le pressentiment qu'elle a également un autre projte en tête, mais peu importe. Parfois, vaut mieux pas se mêler des affaires d'Arlecchino.

En outre, Tartaglia, blessé et affaibli par son long combat contre le Narval, a trouvé refuge chez moi. Il occupe l'une des chambres d'invités au cinquième étage, située en face de celle de Vittorio, actuellement vide. Arlecchino et moi partageons ma chambre, et Tartaglia ne rate pas une occasion de nous questionner, voire de nous taquiner. Il fait même des allusions sur ce qui peut bien se passer entre nous dès que nous sommes seules.

Cette nuit, un cauchemar me réveille en sursaut. Je revis exactement l'horrible moment de ma mort. Le corps en émoi et couvert de sueurs froides, je ressens soudainement le besoin de m'aérer l'esprit en apercevant la fine lumière nocturne de la fenêtre. Je commence à m'extirper avec douceur des draps. Arlecchino sommeille paisiblement à mes côtés, et je ne veux pas la réveiller, surtout que ses cauchemars semblent s'être apaisés récemment.

En silence, je pose les pieds à terre et m'apprête à me relever. Cependant, une main ferme, chaude et féminine m'attrape par le poignet et me tire de force à nouveau dans notre nid douillet. En un instant, je me retrouve allongée, des bras couleur obsidienne ceinturant ma taille.

- « C'est rare que tu fasses des cauchemars. », me murmure-t-elle à l'oreille, son nez se faufilant dans mon cou.

- « Je suis désolée de t'avoir réveillé. Des cauchemars... J'aurai plutôt dit de vieux souvenirs désagréables. », je lui réponds, trouvant du réconfort dans ses bras.

Me tournant sur le côté, face à Arlecchino positionnée sur le côté également, je pose mes mains tièdes sur son estomac et me blottis contre sa poitrine tandis qu'elle m'enveloppe d'une étreinte chaleureuse où je déguste ses caresses dans mon dos. En présence d'Arlecchino, je me sens beaucoup mieux et je ressens comme l'envie – et la nécessité – de lui parler.

Finalement, je me laisse porter par mes sentiments et la confiance que je lui accorde. Nous discutons longuement, et je lui raconte les souvenirs qu'il me reste de ma vie précédente, y compris ma mort. Elle m'écoute attentivement, patiente, jusqu'à ce que je termine mon récit. Son regard change alors, devenant impitoyable et glacial, fixé sur le plafond.

- « Je fais une piètre porteuse Hydro, n'est-ce pas ? Décédée par noyade dans ma vie antérieure, et dans cette vie j'ai reçu un Œil Divin Hydro alors que j'allais mourir noyée une seconde fois, sans parvenir à sauver ma mère. Après cela, j'ai désespérément caché mon Œil Divin et tenté de m'en débarrasser. Je n'en voulais pas, et même aujourd'hui, je ne le veux pas vraiment », dis-je, perdue dans mes pensées.

- « Cet homme qui te servait de mari n'avait pas sa place à tes côtés. Si je le rencontrais, je m'en débarrasserais. Il t'a assassiné alors que tu portais son enfant... Il mérite le pire des châtiments », répond-elle sévèrement.

À mon Valet bien-aimé (Arlecchino x OC)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant