Chapitre 34 - La jolie infirmière

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HAZEL

Notre appétit de l'autre ne s'est pas estompé malgré notre ébat contre le mur du Speak. Actuellement en train de le chevaucher dans mon lit, ses doigts autour de ma gorge la serrent plus fort et mon plaisir est décuplé.

— Putain, c'est trop bon ma Colombe.

Son nom s'échappe de mes lèvres quand l'orgasme me submerge, mon prénom quitte les siennes en même temps, dans une parfaite synchronisation intime. 

Je retombe lourdement sur lui tandis qu'il caresse ma gorge, nos respirations sont erratiques. Je me décale pour le laisser se lever, puisque c'est le moment où il va se rhabiller et s'éloigner. 

Il se débarrasse du préservatif dans la salle de bain, et revient dans la chambre. 

Mais il ne renfile pas ses fringues, et ne part pas. 

Bellamy vient s'allonger à mes côtés, ouvre son bras et m'invite d'un regard à m'installer sur son torse. 

La règle du câlin est la première qu'il a brisée, et j'admets en profiter allègrement. Il a fait un pas vers moi ce soir, et je décide que c'est à mon tour d'en faire un en plongeant mon regard dans le sien.

— Je suis désolée pour ce que j'ai dit et de ne pas t'avoir cru. Tu n'es pas rentré de la nuit, Lizzie m'a envoyé une photo d'elle avec le bras d'un homme qui aurait pu être le tien. J'ai juste... ça m'a mis dans une colère vraiment très moche.

Il soupire doucement, puis m'offre un petit sourire qui me laisse penser qu'il n'est plus vraiment fâché.

— J'étais avec Riley à débarrasser les vieux meubles du Speak toute la nuit. Je ne toucherais pas cette garce, même si c'était le dernier petit cul disponible sur la planète.

Je souris en retour, et ferme les yeux en sentant ses doigts effleurer les contours de mon visage. 

Ses gestes sont doux, contrastant avec nos ébats brutaux, et j'aime aussi cette version de lui. 

J'ai l'impression de découvrir un secret, quelque chose que personne ne voit au quotidien et qu'il ne laisse sortir qu'en très peu d'occasions.

— Je serai là demain matin pour ta séance.

Je rouvre les paupières pour tomber dans ses yeux sombres. Et j'ai l'impression de trop en demander, je ne cherche pas simplement son attention sexuelle.

J'aime qu'il soit mon public.

— Tu n'es pas obligé d'y assister, je comprends que tu sois occupé.

Il a brisé la troisième règle. Nous ne sommes pas un couple, mais on est exclusif.

Ça me suffit, il est à moi d'une certaine manière.

— Je serai là.

Je savoure sa tendresse, je ne suis pas sûre qu'il réalise vraiment que sa façon de me toucher n'a parfois rien d'érotique, et je veux clarifier un point.

— Je n'ai pas couché avec Jay, mais je l'ai laissé m'embrasser.

Il se tend et serre les mâchoires, mais acquiesce silencieusement.

— Je ne cumule pas les relations, mon nuage, même si la nôtre est dictée par un contrat, je ne suis pas volage. Je ne baise que toi, et tu ne baises que moi.

Mon oncle Amon a sorti ça à son mari Dante au début de leur relation. Vingt ans plus tard, on en entend encore parler aux repas de famille. 

Bellamy se marre en secouant la tête, tout en caressant ma nuque avec douceur.

Ugly ContractWhere stories live. Discover now