Plus qu'un simple professeur (NON CORRIGÉE)

Chapitre 27

« Tous ces bons moments, bébé, bébé, j'ai été plein de tendresse

Tout, tout au fond de toi, chérie tu en as besoin

Je vais te donner mon amour... »

Led Zeppelin – Whole Lotta Love

POV SARAH

Cette fois, je savais que c'était lui, avant même que je n'ouvre les yeux. Je l'avais deviné à son odeur, son souffle et au contact de sa peau.

C'est après que la nuit d'hier me revint. Et même en me souvenant, je ne voulais pas partir, m'éloigner de ses bras autour de moi. Je ne voulais pas encore ouvrir les yeux, non, je préférais savourer chaque seconde avec lui pendant qu'il dormait.

Mais finalement, la tentation fut plus forte et j'ouvris les yeux pour observer son visage. Ses yeux fermés étaient en face des miens et ses bras m'enserraient contre lui, comme s'il avait peur de me perdre.

Je souris face à cette image. Il était juste adorable.

Je me rendis alors compte que maintenant, je ne m'autocensurais plus d'avoir de telles pensées sur mon professeur, sur Leskov. C'était fou ce qu'une nuit pouvait absolument tout changer.

Je ne pus empêcher ma main d'aller le long de sa mâchoire, allant jusqu'à toucher chaque partie de son visage.

Soudainement, sa main s'abattit sur la main, la plaquant contre sa joue. Il ouvrit alors ses magnifiques yeux bleus.

« Je vous ai réveillé, dis-je. »

Je l'avais peut-être fait exprès, j'avais envie de voir ses yeux.

« Tu, « Je t'ai réveillé ». J'ai vingt-trois ans, je ne suis pas si vieux, tu sais, répondit-il avec un sourire. Et je veux que tu m'appelles Alexis. »

Irrésistible, c'était le seul mot qui me vînt à l'esprit en l'observant avec ce sourire si charmant.

Nous nous regardions, droit dans les yeux et aucun ne disait un mot. J'avais toujours ma main sur sa joue, avec la sienne posée dessus et je n'étais absolument pas gênée.

« Hier, commença-t-il, quand tu m'as appelé... »

Il laissa sa phrase en suspens, me laissant le temps de me remémorer. En effet, je me souvenais de l'avoir appelé, d'avoir failli l'insulter aussi, et du reste bien sûr. J'avais en quelque sorte avouer que je n'étais pas insensible à son charme. Mais c'était plus que ça, même...

« Je suis désolé, lâchai-je en repensant alors à ce que je lui avais dit dans sa voiture. Je n'aurais jamais dû vous insulter. »

Il me sourit et fit glisser ma main jusqu'à sa bouche sans me quitter des yeux. Lentement, il l'effleura du bout des lèvres.

« C'est déjà oublié. Si on parlait plutôt de ce que tu m'as dit hier ? Reprit-il. »

Sa voix s'était faite plus basse, sensuelle. C'était presque une invitation à aller plus loin.

Et pour seule réponse, la seule qui me venait à l'esprit et la seule dont j'avais envie maintenant, c'était de presser ma bouche contre la sienne pour pouvoir encore sentir le goût de ses lèvres et de sa langue. Je m'étonnais de ma propre audace, et je n'étais même pas bourrée.

Il ne se fit pas prier et enroula sa langue autour de la mienne avant de se tourner pour m'allongeai sur le lit. Il était à califourchon sur moi, m'embrassant avec autant de passion que moi. Et d'après la bosse dans son short, que je percevais contre mon corps, je lui faisais beaucoup d'effet.