Plus qu'un simple professeur (NON CORRIGÉE)

Chapitre 28

« Chaque baiser est un tremblement de terre. »

Lord Byron

POV SARAH

Ça faisait presque deux semaines, deux semaines que ça durait avec Alexis. Deux semaines de vrai bonheur. Jamais je n'avais connu ça auparavant et j'espérais vraiment que ça ne change jamais. C'était même tellement parfait que j'avais peur que ça ne dure pas. Tout bonne chose à une fin, c'était ce que je pensais et j'avais peur. Pour une fois que j'étais heureuse.

Je ne me comprenais même pas. Avant, je n'avais jamais eu ce genre de désir. Avant, jamais personne ne m'avait obsédé à ce point.

Là, j'avais à chaque moment de la journée, envie de l'embrasser, de sentir le contact de sa peau, de sentir son odeur enivrante et d'aller encore plus loin avec lui. C'était presque devenu un besoin vital. Et ça me procurait un bien fou. Alexis était devenu en quelque sorte mon oxygène. Je n'arrivais même plus à imaginer comment je faisais sans lui avant.

Mais il restait tout-de-même un problème. J'avais dit que j'arrêterai la drogue. Mais je ne l'avais pas fait. J'en avais repris encore.

Du crack avec plusieurs joints. Finalement, je n'avais pas envie d'arrêter. Le problème était seulement ma consommation non ? Je pouvais tout-de-même gérer, j'en prenais moins qu'avant, c'était l'essentiel.

Et après tout, qu'est-ce que quelques pétard et du crack pouvait me faire de mal ? C'était seulement en consommation excessive qu'il avait des risques d'avoir des problèmes mais je me contrôlais. Puis c'était un peu comme l'alcool, mais en mieux.

Je ne pouvais pas en parler à Alexis, lui dire que j'en prenais de temps en temps seulement, la plupart du temps en soirée. Parce que bien sûr, il ne me croirait pas. Et heureusement, il n'avait rien remarqué pendant ces deux semaines, je faisais même tout pour rester discrète.

J'eus une drôle d'impression en entrant chez moi. Je sus d'avance que quelque chose clochait, c'était trop calme.

Et en effet, mes parents étaient dans la cuisine, même mon père était rentré du travail, et Isaac aussi se tenait près d'eux.

« Assieds-toi, fit sèchement mon père. »

Lentement, je pris place sur une chaise en savant pertinemment de quoi il voulait parler. Je priais mentalement pour que sa future punition ne soit pas si horrible. Mais d'après cette réunion, j'étais presque sûre que c'était très mauvais.

« Avec ta mère, on a pris une décision, dit-il en me regardant droit dans les yeux. »

Contrairement à mes yeux et ceux d'Isaac, les siens étaient bleus. Un bleu en totale contradiction avec mon vert. On ne se ressemblait même pas d'ailleurs. Mon père était châtain clair alors que moi j'étais brune et même les traits de son visage étaient différend des miens. Il ressemblait plus à Isaac que moi.

« Pour ces vacances, tu ne viendras pas avec nous. »

Je faillis lâcher un soupir de soulagement. Ce n'était pas si horrible finalement.

La semaine prochaine c'était les vacances de noël. Étant donné que mes parents ne fêtaient pas noël, une fête commercial selon eux, j'étais bien d'accord, alors on allait tous les ans à la montagne dans le chalet que mon père avait acheté. Avec Isaac, j'y passais même de très bon moment, c'était pendant ces vacances que nous étions inséparables.

C'était bien dommage que je rate ces vacances mais ce n'était pas une catastrophe. J'aurais même la maison pour moi toute seule, ce qui risquait d'être très intéressant...