Blue Océan : Seconde partie: (en suspens)

Chapitre 3 : .o

Hello du bateau!

Bon après une trèèès très longue absence, voilà enfin la suite de "Blue Océan"! J'espère que cette partie vous plaira. En tout cas, pour moi, ça a été un plaisir de retrouver Merryl!

Bonne lecture à vous! Et sincèrement merci d'être arrivés jusqu'ici. ^^

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      Lorsque je rouvris les yeux, tout était redevenu calme. Le soleil éclairait doucement la chambre entre les trous des volets. Il nimbait la chambre d'une douce clarté contrastant grandement avec l'obscurité de la nuit. Durant mon sommeil, le vent s'était tu. Même à demi-réveillée, je sentais que la mer s'était elle aussi apaisée. Ses vagues avaient abandonné le fracas avec lequel elles se déchiquetaient sur les dunes pour mieux retrouver leur doux froissement. Oui, à cette aube, le monde humain semblait beaucoup plus accueillant.

Je refermais encore un peu mes paupières pour profiter de cette quiétude. Cela me rappelait mon dernier réveil sur la plage. Cela me semblait déjà si lointain! Je n'osais pas imaginer à quel point ma vie aquatique devait me paraître ancienne. Par instinct, je me resserrais encore plus contre une boule duveteuse. Avant d'ouvrir de grands yeux intrigués. Je me souvenais parfaitement que Sylvia m'avait donné une peluche. Mais dans l'obscurité, je n'avais pas pu la détailler. Désormais en plein jour, ma curiosité était piquée. Éloignant la peluche à bout de bras, je la détaillais surprise. C'était un gros poisson que j'enlaçais. Enfin, il ressemblait à un poisson mais je n'en avais jamais vu de pareil. Aussi gros qu'un oreiller, il avait de grands yeux rieurs. D'une chaude couleur jaune, des rayures bleues zébraient son dos. Ses nageoires arboraient toutes les mêmes couleurs et rayures d'un bleu clair et d'un autre plus foncé. Je penchais distraitement la tête en une interrogation silencieuse. Il me faisait bien penser à certains poissons, pourtant, il ne leur ressemblait pas non plus exactement. Quoiqu'il en soit, je venais de décider qu'il me plaisait. Même s'il n'était pas comme les poissons de chez moi, il restait un poisson. Je voulais croire que c'était bon signe. Et puis, il m'avait consolé cette nuit. Rien que pour ça, il méritait mon affection. J'enfouis de nouveau mon visage contre sa fourrure toute douce. J'avais envie de savourer cette douce accalmie.

Le monde humain me semblait enfin un petit peu favorable. Sylvia ne m'avait pas repoussé et m'avait aidé à sa manière. Et j'avais gagné un ami, même si nous n'allions certainement pas avoir de conversation trépidante. Minute. Me redressant, je cherchais ma Sylphide du regard. Le lit à coté de moi était vide et la chambre déserte. Je soupirais déçue. Et après, c'était moi qui ne savais pas rester en place?

Me résignant à quitter le confort des couvertures, je m'approchais doucement du bord du lit. C'est avec la même appréhension que tous les autres matins que je me mis debout.J'avais beau savoir que les jambes étaient des membres solides,j'avais toujours peur que les miennes ne se dérobent. C'est sur la pointe des pieds que je quittais le lit chaud pour le parquet froid. Le peu de lumière qui filtrait entre les volets me permettait devoir la chambre de Sylvia sous un angle nouveau. Les meubles de la jeune fille avait une douce couleur délavée. Certains avaient du être peints en blanc, d'autres avaient simplement blanchis sous le soleil et le vent marin. La chambre de ma Sylphide possédait une atmosphère de sérénité à laquelle j'étais mal habituée. Sous l'océan, les chambres mes sœurs avaient toujours été très riches en couleurs et en bazar! Ces avalanches de teintes étaient dues aux coraux, comme aux algues, aux coquillages et aux goûts de chacune.Ainsi, la chambre de Seira partageait sa vivacité. Tout y était rouge, jaune ou rose, doré ou cristallin, doux ou pétillant. Seira adorait amasser toujours plus de trouvailles. Sa chambre était un vrai capharnaüm. Mais c'était sa chambre.