Chapitre 8

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Noémie

Après m'être calmée, je décide de ne plus m'apitoyer sur mon sort.

Je prends donc la décision d'aller voir Tanya et lui proposer mon aide.

Après une longue réflexion, je me dis qu'elle est la mieux placée pour être mon alliée.

Il est hors de question que j'aille voir Teddy ou Aaron, puisqu'ils m'ont rejetée, et je ne vais sûrement pas proposer mon aide à Greg et Jenny.

Je n'allais quand même pas tenir la chandelle.

Alors, il n'y a plus que Tanya et c'est le meilleur choix possible puisque c'est elle qui fait le plus pour nous sortir de là.

Comme je ne sais pas où elle, puisqu'elle nous avait dit qu'elle explorerait le manoir, je décide de commencer par sa chambre.

Après tout, peut-être qu'elle y est revenue.

Je frappe doucement à la porte de sa chambre.

Personne ne répond.

Peut-être qu'elle ne m'a pas entendue...

Je décide d'entrer.

J'ouvre la porte.

Ce que je vois me coupe le souffle.

Sur le lit, deux personnes sont endormies, enlacées.

Tanya et... Aaron.

Je recule alors doucement pour ne pas les réveiller et qu'ils voient que je les ai vus.

En fermant la porte je laisse exploser ma rage intérieure.

D'abord il me repousse et ensuite il va voir Tanya !

Je pensais qu'il valait mieux que ça !

Il était tellement gentil avec moi et je pensais qu'on se comprenait...

Mais après tout, peut-être qu'il fait ça avec toutes les filles.

Je me sens tellement stupide de m'être attachée à lui si rapidement, sans d'abord chercher à vraiment le connaître.

Je descends dans le salon.

Peu importe si Teddy y est encore.

Mais il n'est pas à l'intérieur.

Il y a Greg et Jenny.

Greg

Je mets la lettre dans ma poche juste à temps alors que la porte du salon s'ouvre.

C'est Noémie.

Sans nous adresser un regard, elle s'assoit dans un fauteuil.

Elle n'a pas l'air bien.

Jenny, gentille de nature, s'approche d'elle et lui demande :

- Ça va ?

- Oui, parfaitement, répond Noémie d'une voix anormalement aigüe.

- Je vois bien qu'il y a quelque chose, Noémie, raconte-moi.

Je n'ose pas trop m'approcher des deux filles.

Je n'ai jamais été doué pour ce genre de choses.

La gentillesse, la compassion.

Finalement, je m'assois dans un fauteuil un peu à l'écart et les laisse discuter tranquillement tout en gardant une oreille attentive à la discussion.

EnfermésWhere stories live. Discover now