te faire voir la peau sous les os, la peau sous les ongles,
te faire voir l'aube au crépuscule et le monde quand il murmure,
te faire voir les nuages qui jouent à cache-cache dans l'ombre du soleil,
te faire voir la violence des morsures, les plumes de pensées qui vrillent ma tête,
te faire découvrir les chants des forêts à mi-nuit,
te faire chanter les berceuses que maman me chantait autrefois,
te regarder dormir pendant que la folie assassine ma tête,
c'est la psychose dans l'obscur,
l'apocalypse des draps froids,
les fissures dans le mur par millards,
les regards qui brûlent la peau,
les éclats de voix qui se cassent,
tes mains qui craquent,
ton sourire qui pétille,
l'autre personne ; qui loge en moi,
la violence étouffée par l'oreiller immaculé,
le sang qui bouillonne à en glacer,
les veines à la couleur des couchés de soleil,
et ton absence comme une agonie.
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Des mots pour mes maux.
Poetryparce que le suicide n'est pas vraiment l'acte qui fait que nous ne sommes plus de cette vie, c'est plutôt ce moment de silence qui vient juste avant... Délivrez vous, ne laissez pas la vie vous empoisonner, tuer votre âme quand vous ne pourrez pas...
