Chapitre 1 : Un nouvel arrivant.

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<< Mackenzie ! >> criait mon père.
Je sursaute sous le coup et sors de ma chambre. Je le regarde d'un air intrigué.
Un nouvel arrivant. me dit il. Je crois qu'il veut que je lui demande plus et que je m'en intéresse, mais personnellement je m'en fiche profondément... Mon père ramène chaque semaine 2 à 4 quarter horse. Il les rends fous, d'une manière atroce... Et si je dis quelque chose, je me retrouve à la porte. Une fois fou, ils partent un à un au ranch d'à côté, le proprio de ce ranch est pire que mon père, il achète les chevaux au bord du gouffre puis les utilise pour du rodéo avant de les abattre puisqu' il ne veut pas les nourrir. Juste atroce. Ce mois-ci j'ai tenter de sauver mon 7 ème cheval et nous sommes le 9 juin.
Je fixe alors mon père avec un regard à glacer le sang. J'y ai mis toute la haine que j'ai pu y mettre. Tellement de haine que j'avais l'impression qu'en un coup je pouvais l'abattre comme tant de chevaux ont vécu par sa faute, il dit que c'est pour l'argent...
Je retourne dans ma chambre en fermant la porte à double tour, puis, m'allonge sur mon lit et enfin reprend mon livre délicatement posé.

[...] Quand je lui met son tapis, elle recule et se redresse. Elle a sûrement était mal traiter .. Les personnes qui font ça devrait être dénoncer par de brave gens honnête. [...]

Je ferme alors mon bouquin et le balance de l'autre côté de la pièce. J'ai honte. Pas de mon père mais de moi. Qui tente depuis tant d'années de sauver ces créatures mystiques. Je sais monter mais mon père dit que c'est une perte de temps.
Quand maman était là, il ne faisait pas ça. Il était doux et il m'apprenait les bases de la culture équine. Tout a changé depuis son accident. Elle est malheureusement tombée de sa monture Tornado après un saut de 2 mètres 10. Elle a apprit qu'elle ne pourrait plus monter sur le dos d'un cheval, même un poney. Elle n'a pas supporter cette idée. Il y a donc 6 ans elle s'est donner la mort, là où elle a pour la première fois toucher l'objet du délit. La ou elle a croiser le regard de Tornado. Et ça, laissant sa monture, moi et mon père seul , sans lettre, sans mot, rien.
Elle ne nous aimait pas autant que nous trois. C'est sur.
Je me lève et jète un coup d'œil par la fenêtre. Papa attrape la longe et dirige le nouveau comdamné au rond de longe. A ce que j'entend il ne vas pas échapper non plus au meurtre. C'est une chaîne sans fin..
Les choses ne peuvent pas changer.. J'enfile un pantalon au hasard qui traine et un t-shirt.
Je dessend les escaliers et m'échappe dehors. Mon père a eu l'erreur de croiser mon regard et retourne à ses occupations. Je décide de partir me balader dans les bois.

La colère est tellement forte, j'ai tout tenter. Nous sommes des meurtriers. Quand je m'enfonce dans les bois, j'ai l'impression que je laisse un bout de colère derrière moi. J'aime me promener là où je galopais avec Tornado. Mes bottes sont toujours sale de crotins.
Je m'assoit sur un tronc abbatu par la foudre. Lorsque je me couche, j'entend un bruit. Pas un bruit de loup, ou même d'un puma ! C'est un hennissement, un pure hennissement qui me fais tendre l'oreille.. Quand je m'approche du bruit, un autre son poursuit. Les sabots qui fouette le vent et écrase l'herbe, qui claque le sol.
D'un coup tout s'arrête et là, un quarter horse, noir. Il ressemble au autres, mais il n'est pas comme les autres. Il est fougueu, et si papa met la main sur lui, nous sommes tout les deux morts.
Je tend ma main, je veut qu'il est confiance en ma main. Qu'il ne pense pas que je vais le frapper, mais l'adorer.
Il pose le bout de son nez avec finesse sur mes doigts. Il a confiance. Je ne sait comment ni pourquoi, mais il a confiance en moi. Alors qu'un silence inouï se propose entre nous deux, des cris s'interpose. Il a peur, il me regarde comme si je devait le proteger. C'est mon père qui le cherche, il le cherche.
J'invite le cheval à me suivre et nous courons tout les deux derrière la montagne. Il est vraiment très intelligent.. Nous nous cachons dans une sorte de grotte où je me blottis lors de moment dur. Alors il resta près de moi, je ramenais quelque branchage et tenta d'allumer un feu. La première flemme surgit et , effrayer, le cheval recule. Je le regarde droit dans la yeux, avec douceur et approche mes mains de sa frayeur, sans toucher. Je m'éloigne et me couche, fatiguée. Il s'approche alors de ma tête et tente un bisou. Je souris et le caresse. Peut être que tout peut changer aujourd'hui.
Peut être.

Liberty & LibertéWhere stories live. Discover now