Chapitre 24 : Vivant.

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Eliza enchaîne et me lance également un oreiller. Elles sont désormais toutes contre moi. Je me laisse tomber sur le fauteuil et leur demande de se calmer, partagé entre le fou rire et le ton sérieux. Elles décident de déguster leurs petit déjeuner avec moi. À peine le temps de finir mon café, que le téléphone retenti . Je décroche furtivement et m'en vais loin du boucan.
" - Oui allo ?
- Mackenzie, c'est Jason !
- Ah ! Bonjour monsieur ... J'eloigne le téléphone de mon oreille et pose ma main sur le micro pour engueuler les filles qui saute sur la canapé. Je reprend :
- Oui, qu'il y a-t-il ?
- Kevin est vivant !
Cette nouvelle me laisse bouchebée. J'ai la sensation que me jambes tremble et que je vais m'écrouler. Le monde s'arrêtait mais la voix de Jason retenti à nouveau.
- J'ai reçu un colis, c'est les baskets que je lui ai offerte pour Noël !
- Il .. Y a eu un mot ? Une lettre ?
- Non, rien.
- Donc il n'est pas vivant. Quelqu'un fais une blague. " sur cette phrase, je raccroche et m'en vais rejoindre les filles, encore choquée. Je ne sait plus quoi penser, mais essaie de me rassurer, en me disant effectivement qu'un malin croit être drôle.
Elles ne se posa aucune questions, sauf Charline, qui est au courant de rien.
" C'est ton chéri ? Tu m'as pas dit comment il s'appel ! Et tu vas devoir me le faire rencontrer ! " un long silence s'impose. Je me mors la lèvre, et serre les poings. Comment y échapper ? J'ai l'impression que mes yeux de mouillent, que je devient rouge. Personne ne réagi.. On ne sait quoi dire ou quoi faire. J'ouvre finalement la bouche pour dire que je vais m'habiller. Un mal aise s'installe aussitôt. Elles ne savent pas s'il faut lui expliquer ou la laisser nager dans l'ignorance. Je dévale les escaliers et m'enferme dans la chambre. Je parle beaucoup de cette pièce, car c'est un journal intime. J'y écris mes émotions, ce que je ressend, ce que je pense. Les étoiles sur mon plafond brille dans le noir. Une guirlande de noël blanche est suspendu au dessus de ma tête de lit et celui-ci est parfaitement tiré. Mon petit dressing est décoré d'autocollants de chevaux, de prix, etc ... Mes étagère sont bornés de coupe de championnat, les miennes comme celle de maman. Et ma fenêtre, la seul de ma petite pièce. Sur le bord de l'intérieur, des coussins et des peluches. Je m'y assoit de temps en temps, et observe les chevaux qui se défoulent dans le paddock. Mes longs rideaux vert clair tombent au sol. À droite, un fauteuil, un gros fauteuil confortable avec une couette bien chaude et douce. Maman s'y reposais, me parlais, et lisais. Mon bureau d'un verre transparents se place devant le lit. Une lampe verte, une chaise simple, un ordinateur et une pile de livre le décris facilement. Je fouille dans les vêtements qui sont principalement constituer de tenue d'équitation. J'opte finalement pour un jeans bleu foncé, un teeshirt blanc et un gilet gris que je ferme jusqu'à la poitrine. Pour pas trop faire " cocooning " mais pas trop " habillé " non plus. J'hésite quelques secondes à descendre, puis m'assoit sur mon lit, perdue. Qui s'amuse avec mes sentiments et ceux du pauvre Jason ? Cooki, qui a dormi dans ma chambre, demande un peu d'affection. Je n'ai pas souvent étais la pour lui. Je caresse délicatement ses longs poils doux. Nous sommes surpris quand j'entend toquer. C'est Channel. Je l'invité  entrer en lésant la porte ouverte :
- On à dû lui dire pour pas que ça ne recommence .. M'explique-t-elle.
- C'est ce qu'il fallais faire ! Lui sourais-je. Puis je continue ma phrase :
- Ça m'as fais mal de parler .. Au moment où j'ennonce " sur Kevin " Eliza entends se bout de phrase, quand elle passait par là. Comme elle est, elle me regarde d'un air pervers et me fais un clin d'œil. Gênée je décide de descendre soulagé ma peine dans un verre ou deux. Je n'y crois pas, c'est la première fois que je les vois ranger.

Elles partent toutes vers onze heure. Je me retrouve alors seul, une nouvelle fois. La voix de Jason résonne en boucle dans ma tête : " Kevin est vivant ". mais vivant est un bien grand mot. Vivant veut dire que son cœur bat ? Ou vivant veut dire qu'il est au côté de ceux qu'il aime. Ou plutôt, de ceux qui l'aime. Je sait plus quoi faire ou quoi penser. Je doit le chercher ? Ou peut être que je doit l'oublier ? Pourquoi la montre ? Pourquoi ses baskets ? J'aurais dû refuser de venir à Noël. Je ne l'aime plus. Je ne suis plus amoureuse. C'est pas mon ami, mais ce n'est pas mon ennemi non plus. C'est plus rien, il n'existe plus à mes yeux. Liberty, lui, ne me fais rien. Il ne s'amuse pas. Il remplace ce vide, cet amour. Mon regard croise maladroitement notre photo. Je la prend et la cache dans un tiroir de la cuisine. Autant oublier maintenant.

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J'arrive au supermarché. Je manque de quoi manger et me laver. Je n'aime pas les supermarchés. La foule, le bruit, les prix, les caisses, etc... La seul envie des clients est d'avoir les meilleurs prix et partir le plus vite possible. Même s'il faut dépasser une femme sur le point d'éjecter son enfant. J'y vais donc rarement et prend tout ce qu'il faut pour un ou deux mois. Le reste, j'le commande. Je conduis mon caddie jusqu'au fruits & légumes. De nombreux produits de toutes les couleurs sont  proposés. Lorsque je me retourne, il y a un homme. L'homme du jury. Cet étrange air de Kevin, me fais d'avantage penser à lui. J'ai des principes et lui sourit. Il baisse la tête, l'air désespérer. Vexé, je poursuit mes courses. Il est toujours habiller pareil, chapeau et foulard. Il n'y a que ses yeux que l'on voit de son visage.
Qui est cet homme ?

Liberty & LibertéWhere stories live. Discover now