Chapitre 14 : Première occasion.

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Je tente de ménager ma peine en m'entraînant sans relâche avec Liberty.
Nous faisons énormément de progrès, nous avons acquis un dressage tel des grands champions.
Liberty comprend mes faits et geste et y prend plaisir.

Aujourd'hui, moi et Rose avions décider de se balader à crue sur la plage.
Je vérifie ma bride une dernière fois avant que Rose arrive. De l'autre bout des rênes qu'elles tiens, Wanda marche d'un rythme impatient.
" - À poney ! " dit- elle en s'arrêtant près de moi.
Je marche sur un tabouret et balance ma jambe de l'autre côté.
Je m'installe comme il le faut et prend les rênes.
Rose fit de même et d'une pression nous avançons au pas côté à côté.
Nous quittons la propriété avec sourire.

Pour arriver à la plage, nous devons passer par un long champs où les herbes haute nous chatouille les mollets. Liberty à l'air d'un mustang sauvage à travers les feuillages.
Il y avais un air mystique et magique.
Je décide alors de dessendre prendre des photos.
J'ouvre l'application appareil photo de mon téléphone et joue la paparazzi.
Rose prend des poses bizarre partagé entre le fous rire et le sérieux.

Au bout de 10 minutes de photographie, nous décidons de nous dépêcher. Je remonte sur Liberty tandis que Rose chevauche à nouveau Wanda.
Mon portable est remplis de souvenirs.
Nous prenons la direction du sable fin, Rose passe devant moi.

Arrivée à destination, on retire nos vêtements où nos maillot de bain deux pièces se cache.
Personnellement j'enlève la bride de Liberty et l'enfouis dans mon sac pour le remplacer par un licol.
Je découvre Rose avec un maillot de bain rouge.
Vraiment beau ! J'ai quelques chose de basique à côté d'elle. Le mien est bleu avec des étoiles blanche..
Je cours dans l'eau et Liberty le suis. Je ne touche plus la terre et l'eau arrive au garrot de Liberty. Je les éclabousse gentillement et rose riposte.
Mais en plus fort.
Une main se glisse sur mon épaule et je sursaute.
Quand je fais volte face, Channel se présente. 
" Channel ! " Criai-je en lui sautant dans les bras. Elle a emmener avec elle mon Scrattounet ! J'apprends qu'elle a aussi un vrai coup de cœur pour ce canasson. Nous nous amusons tous les six dans l'eau jusqu'à 17h.

Deux mois se sont écoulés et j'ai passé beaucoup de temps avec Liberty, ce cheval me permet de penser à quelque chose d'autre qu'à mon père partit trop tôt.
Il est vrai que je pleure souvent en me rappelant les bons moments avec papa, j'aurai aimé en vivre d'autres..
Et il y a un mois j'ai pris la grande décision d'entraîner des chevaux mal traiter, pour qu'ils reprennent confiance en eux et revive normalement. J'arrive à faire fonctionner parfaitement le ranch et ai très bien payer ! Les clients deviennent nombreux et l'agenda se remplis très vite.

Aujourd'hui, je décide d'entraîner un cheval de concours que l'on m'as confié qui à peur des obstacles de plus d'un mètre par la faute d'un accident il y a maintenant plus d'un an.
Nous arrivons dans un endroits vide au milieu des animaux et des arbres. Herbes est assez courte et installe des obstacles avec des branchages, des bottes de foin et quelques pierre.
Après avoir détendu mon cheval, je le fait trotter vers un petit obstacle.
Il soulève ses membres avant de traverser la grosse branche. 
Enchaîné de plus en plus haut et quand je dépasse 1 mètres, c'est le drame.
J'avance vers l'obstacle comme tout les autres mais je le sent tendus, son galop deviens irrégulier et ralenti. Je le boost, il accélére et face à sa peur, il pile. Je passe au-dessus du peureux et me t'appel contre une pierre.
" -AÎE ! " hurlai-je alors
Mon dos me fait affreusement mal mais ce sont les risques du métier.
Je tente de remonter sur lui et recommençons.
Cette fois, quelques mètres avant obstacle je lui chuchote: " Je sait que tu as peur, mais tu peut y arriver, tu est fort. " .
Plus le temps passe, plus nous nous approchons de l'objet en quesion.
Je répète les mêmes mouvements qu'avec Liberty et franchissions l'obstacle avec succès.
Fier de nous, je félicite ma monture.
Lorsque je décide de mettre pied à terre, un homme m'interpelle:
" C'étais vraiment spectaculaire ! Comment vous appelez vous ?
- Moi ? Bah.. Euh ... Mackenzie..
- J'organise toute sortes de concours et il y en a un de CSO près d'ici.. La semaine prochaine il en refont un près de la plage, ça vous intéresserais ? Vous aurez toute vos chances !
- Pourquoi pas ! "
L'homme me tend une feuille de papier avec toutes les infos nécessaires.
Notre première occasion de rentrer de l'argent plus facilement.
Je me remémore mon premier concours accompagné de papa.. J'étais trop petite et m'aide à monter sur le plus grand cheval du centre..
Je chasse aussi vite cette pensée de mon esprit et pris le chemin du retour.

À la maison, je guette par la fenêtre l'arrivée de visiteurs. Les seules lumières qui illumine la route sont quelques étoiles.
Je referme les rideaux et m'assoit pour me reposer de ma chute. Une douleurs me détruit le dos. Quand j'ai regarder devant le mirroir, un gros rond bleu et noir recouvre une partie de mes épaules.
Je tente de me coucher sur le dos en vain..

Je n'ai presque pas fermer l'œil de la nuit, mais quand je fais quelques chose c'est jusqu'au bout, même si je doit en perdre la vie.
Je fouille la pièce des yeux mais personnes n'est présent. Mamy doit être partie faire les courses.
Je m'assoit difficilement sur un fauteuil à ma portée.
Le téléphone Fix retentit dans la maison. Quand je décroche j'entend une voix :
" Hey !
- Kévin ! Ça va ?
- Ça depend. Ça va toi ?
- ça va ...
- Bah ça va pas alors ! "
Nous éclatons de rire et reprenons notre conversation très pationante.
" - Ça te dit je viens te chercher ?
- Et bien ... J'ai encore un cheval à entraîner. Il a peur des vans, mais après tu peux venir !
- Bah attend, je viens te regarder !
- D'acc ! Je t'attend ! "
Nous raccrochions vivement et j'attends son arrivée avec impatience.

Un instant plus tard, il débarque devant le ranch.
J'enfile un licol au nouvel arrivant, Biscuit puis je le fais avancer jusqu'au van.
Je le sens nerveux, il contracte tout ses muscles, dirige ses oreilles vers l'arrière, il est très attentif.
Kévin nous observe un peu éloigné.
Il me lance un sourire qui me transforme en tomate..
Je fait avancer Biscuit jusqu'au van, il soulève ses membres avant et se cabre. Il souffle rapidement, je décide de lui faire faire le tour afin de le rassurer. Son inquiétude est un peu moins grande mais toujours aussi importante.
Cette fois, près de la rampe, son rythme s'accélère mais il laisse ses sabots à terre.
Je veut le rassurer et le faire entrer de lui même et décide donc de me retirer.
Je passe finalement la soirée en compagnie de Kevin . Je lâche pas une seul fois mon ventre tellement nous rions ! Ce qui n'empêche pas d'avoir quelques moments de blues en pensant à papa.

Liberty & LibertéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant