Liberty & Liberté

Chapitre 31 : La mauvaise nouvelle

Point de vue normal ( Mack ) :

J'ouvre un oeil, puis deux. Je cligne plusieurs fois des yeux pour m'habituer à la lumière. Je découvre ma grande sœur sur un fauteuil, Kendji sur une chaise et Eliza se tenant contre le mur. Un silence les empêchent de parler, comme si le silence leur avait couper la parole. J'essaie de m'etirer mais une décharge s'étend dans mon corps. Je tente de gémir mais aucun son dit de ma bouche. Mes mouvements attire l'attention de Kendji, qui ouvre les yeux et la bouche de stupeur :
" Elle s'est éveiller ! " s'exclame-t-il . Eliza et Rose sursaute et sourit directement.
" Ça fais combien de temps que je suis ici ? " t'entai-je d'articuler.
Je croi bien qu'ils ont compris " A ai ombien e emps e e ui a "
Car tout le monde me regarde, perdu. Rose s'approche et m'explique que je suis tomber, et évanoui. Que cela fait environ deux jours que je ne me suis pas réveiller. Leur réflexe ? Kendji cour chercher un médecin leur annoncer mon réveil, Eliza appelle tout le monde et Rose reste à côté de moi et me raconter ce qui s'est passer. Je suis dans l'incompréhension totale. Je dois dire quoi moi ? Lorsque je tente de me lever, cette même décharge recommence. Kendji revient accompagner d'un charmant docteur. Sur son badge il est écrit "Matthieu". Sur son bras, il y a plusieurs tatouage qui rejoignent son cou. Son oreille droite est décorer d'une boucle d'oreille noir. Je doit dire qu'il est pas mal ! Je sent que je deviens rouge vif... Rose m'aide à ma remettre correctement. Le médecin leur demande de tous sortir le temps qu'il m'obsculte.

La porte s'ouvre subitement. Kevin est tout rouge. Il transpire et suffoque.
" Désoler.. J'ai .. Couru.. Il .. Fais ... Chaud... Non ? " il s'approche de la fenêtre et l'ouvre, laissant un cour en d'air frais entrer. Je claque des dents. Matthieu, étonné, lui demande de fermer la fenêtre, ce qu'il fait. Quel débile.. Kev' fais tombe maladroitement des objets du docteur sous nos yeux ebaïent. Je jette ma tête sur ma main, signe de honte. Il croise les bras puis s'en vas de la pièce. Je lâche un rire. J'avoue que ses bêtises et sa personnalité m'avait drôlement manquer.

" - Et sinon ... Vous êtes médecin depuis longtemps ? Dis-je. Pourquoi lui ai demander ça ? Au fond je m'en fiche.
- Heum.. Non je n'ai que 21 ans. "
Deux ans de plus que moi. Il me regarde de ses yeux bleus perçant et me sourit. Je fond. J'ai l'impression de rencontrer Kevin pour la première fois, quand je ne me doutais pas que c'etais qu'un vulgaire masque.
" - Je vais devoir vous annoncer une mauvaise nouvelle mademoiselle... " me dis Matthieu. Il racle sa gorge et enchaîné :
" - Vous serez en fauteuil roulant "
Je lui sourit et lui demande pour combien de temps :
" - Heum... C'est ça la mauvaise nouvelle. Vous vous êtes fracturer une bonne fois pour toute le bassin et une bonne partie du dos. Le fauteuil roulant, c'est à vie. " dis le beau docteur avant de baisser la tête.
Je le regarde, livide. Que dois-je penser ? Ne plus monter à cheval ? Mon métier ! Ma passion ! Ma famille ! Je tremble sous le choc de son annonce. Je me réfugié dans le creux de mes mains, et rejoigne mes jambes à ma poitrine. Les larmes coulent indéfiniment.
Matthieu s'approche de moi, en voulant  me rassurer. Mais je le pousse, je le rejeté comme j'ai tant fais. Sa voix légèrement cassé me rassure. Je me réfugie finalement dans les bras de ce bel inconnus. Mais mon cœur est loin de ses bras. Mon cœur ne veut pas de lui. Il me rassure, mais ce n'est pas de lui qu'il me faut un câlin. Je retourne dans le lit, sans un mot en fixant le mur blanc et vide. Un mur qui, pourtant, pourrais être rempli de couleurs et de dessin, un papillon enchaînant les fleurs, ou d'oiseau en quête de vers de terre. Mais ce mur est blanc. Il représente mon esprit. Il m'accompagne dans ce moment. Matthieu quitte la pièce, et les autres entrent. Je suis allongée dans ce lit trop longtemps. Kevin, me voyant sans conscience, se précipite vers moi. Il me prend ma main et me parle. Je vois du coin de l'œil ses lèvres se remuer. Mais je n'entend pas les sons qu'il produit. D'ailleurs, Rose et Eliza dit face à mon lit. Elles n'osent pas bouger, pas parler.
Je suis détruite.