OS n°2 - Un chaton

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Hello !

Bon, comme une crise ne vient jamais seule chez moi, je vous poste un petit OS pleins de mignonneries pour fêter la fin du mois de Novembre qui n'a certainement pas été le plus joyeux de l'année !

Le fan art est trop mignon, mais je crois que pour le coup il faut plutôt inverser les rôles. Mais bon, on ne peut pas tout avoir et il est tellement chou !Bref je vous laisse avec cet OS, le résumé est simple  :

 Louis et Harry ont un chaton qui n'est vraiment pas sage !

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«Allez Harry s'il te plait... »
«Louis je t'ai dit non, on ne peut pas prendre un chaton aussi mignon soit-il ! »


Mais Louis sait que la victoire est presque dans la poche, qu'il a juste à faire son regard attristé et suppliant à Harry pour que celui-ci craque et il sait également qu'il ne sait rien lui refuser. Alors, avec sa petite boule de poils noire et blanche dans les mains, il le regarde, les larmes aux yeux, serrant le petit chaton dans ses bras comme si sa vie en dépendait. Et comment le bouclé pourrait résister à ça, comment il pourrait résister au regard triste de l'homme qu'il aime. Alors, il se contente de soupirer, levant les yeux au ciel et le sourire de l'homme qu'il aime s'agrandit. Voilà, il a gagné, il le sait et lorsque l'autre lui adresse un simple sourire accompagné d'un hochement de tête, le voir sauter dans ses bras, pour embrasser chacune des parties de son visage qu'il peut atteindre, un immense sourire et ses yeux empli de bonheur sont les meilleures des récompenses.

«Oh merci, merci Harry ! »
«Allez viens espèce d'emmerdeur, on va aller lui acheter ce dont il va avoir besoin maintenant... »
«Et t'as une idée de comment on va l'appeler ? »
«Sac à puces ? »
«Harry ! »
fit Louis en frappant dans l'épaule de son copain, non sans éclater de rire.

Ils continuèrent donc leur chemin, avec le chaton dans les bras de Louis, se dirigeant d'un pas rapide vers le premier magasin dans lequel ils allaient pouvoir trouver de quoi alimenter cette petite bête. Une fois les achats terminés et de nouveau à l'extérieur, le temps avait eu l'occasion de se gâter et la pluie tombait maintenant dans les rues.

«Donne-moi le chat Lou, je vais le mettre dans mon manteau et toi mets ta capuche avant d'attraper la crève. »

Oui Harry avait une tendance à être sur-protecteur avec Louis, depuis qu'ils s'étaient rencontrés à vrai dire. A cette époque il avait besoin qu'on s'occupe de lui et Harry avait besoin d'être utile à quelqu'un pour se sentir vivant, c'est comme ça que ça avait marché entre eux et ça n'avait jamais vraiment changé et Harry savait que Louis aimait qu'on s'occupe de lui ainsi, que quelqu'un se soucie autant de lui. Ça se voyait à son regard qui pétillait dès que le bouclé lui demandait de faire attention à lui. Il lui donna donc le chaton que Harry mit dans la poche intérieure de son manteau et mit sa capuche avant de se blottir dans les bras de son amoureux.

«Tu ne trouves pas qu'on a l'air d'une vraie famille là ? »

C'est vrai, ils avaient l'air d'une famille, une famille assez bizarre,pensa Harry, mais Louis n'avait jamais eu de famille, alors pouvoir lui en offrir une était ce qu'il souhaitait le plus au monde. Alors, si à ses yeux, ce petit chat et eux formait une famille, alors oui,ils étaient une famille.

Deux semaines plus tard

Et voilà deux semaines étaient passées, deux semaines que Chips était entré dans leurs vies. Pourquoi Chips ? Parce qu'alors qu'il s'étaient installés dans leur canapé à essayer de lui trouver un joli prénom, la petite boule de poil n'avait pas trouvé mieux que de se coincer la tête dans le paquet de chips que Louis était entrain de manger. Alors, Louis avait décidé de l'appeler Chips et ce qui rendait Louis heureux, était tout ce qui comptait aux yeux de son amant. Alors, leur chat avait le nom d'une façon de cuisiner des pommes de terres...

«Non Chips, qu'est-ce que tu as fait, vilain chat ! »

Vilain chat... dit de la manière dont Louis venait de le faire, le dit chat devait être en train de lui rire au nez... Il n'avait aucune autorité le pauvre et ce chaton le faisait tourner en bourrique, pour le plus grand bonheur de Harry d'ailleurs, car il devait bien l'admettre, c'était assez amusant. Alors, sortant de la salle de bain, une serviette autour de la taille celui-ci se dirigea vers la cuisine le sourire aux lèvres.

«Qu'est ce qui t'arrive Trésor ? »

Et une nouvelle fois, le plaisir fut au rendez-vous pour le bouclé qui trouva l'homme de ma vie à quatre pattes dans la cuisine en train de ramasser une à une, le sachet de pailles qui se trouvaient habituellement dans un placard.

«Chips a grimpé dans le placard et a tout fait tomber quand j'ai voulu l'attraper ! » Dit-il en soupirant exaspéré.

Delà où il se trouvait, il pouvait voir le chaton, toujours perché sur une des étagères, faisant sa toilette et absolument pas perturbé par le fait d'avoir fait une bêtise. Harry s'approcha de lui pour le prendre dans ses bras et le leva au-dessus de sa tête.

«Alors, petite boule de poils, on en fait voir de toutes les couleurs à Louis ? »

Pour toutes réponse, le chaton frotta sa tête contre sa main en ronronnant. Il était encore plus doué que Louis pour l'amadouer, la fripouille. Il finit donc par reposer l'animal, le laissant aller jouer et aida Louis à ramasser le reste du bazar causé par la petite bête. Une fois chose faite, Harry l'aida à se relever et pour le remercier, le plus petit passa ses mains autour de son cou, avant de se coller à lui pour l'embrasser amoureusement. C'était une chose que le bouclé aimait beaucoup chez Louis, il était affectueux, très affectueux et sa façon de le remercier était sans doute la meilleure au monde. Alors, en profitant il passa ses mains autour de sa taille pour le soulever et le poser sur le plan de travail et se faufila entre ses jambes tout en continuant de l'embrasser. Harry semblait avoir en tête quelques idées pour bien commencer la journée et un Louis ne portant qu'un de ses vieux tee-shirt et étant en plus très câlin était plutôt pratique pour obtenir ce que qu'il voulait. Malheureusement c'était sans compter Chips évidemment... qui, alors que le jeune homme s'attaquait au coude son amant décida de faire tomber le séchoir posé dans le salon dans un énorme fracas. Louis sursauta et se détacha de lui pour regarder le massacre.

«Oh non Chips... Harry regarde il a piqué une culotte ! »
«Louis je t'en supplie, appelle ça, un boxer, comme tout le monde !»


Le jeune homme le regarda en lui tirant la langue et se dirigea vers Chips en courant pour attraper le sous-vêtements avec lequel il était en train de se sauver, pendant que Harry continuait de rire devant la scène et la façon de parler de son copain. Ce chat semblait avoir un faible pour les sous-vêtements, ceux de Louis en particulier, au grand damne de celui-ci.

«Rends moi ça Chips, tout de suite ! »

Le bouclé continua de regarder Louis se battre avec Chips pour récupérer ce qui lui appartenait. Il finit par tirer un grand coup et parti en arrière quand le chaton décida de lâcher le sous-vêtements, percutant la petite bibliothèque se trouvant derrière lui et faisant tomber les quelques livres sur l'étagère du haut.

«Lou, chéri, ça va ? »

Louis se tourna vers son amant en hochant la tête, son adorable sourire sur les lèvres et leva le point dans lequel se trouvait son boxer en signe de victoire.

«J'ai gagné la guerre... Mais il faut vraiment trouver un moyen pour qu'il arrête de les piquer tout le temps... En plus ils sont tous troués maintenant ! »
«Oh ça me dérange pas moi ! Ça a un petit côté pratique ! »
dit le bouclé en lui souriant.
«Crétin ! » fit Louis en lui lançant le boxer au visage.

Et alors qu'il lui lançait des baisers en riant de bon cœur, Louis retourna en se dandinant le plus possible, vers la cuisine, pour reprendre ce qu'il avait du abandonner lorsque Chips avait décidé de faire des siennes.

De son côté, Harry s'attela à ramasser le séchoir et les vêtements maintenant à terre, raccrochant ceux qui n'étaient pas secs et pliant ceux qui l'étaient. Et pendant qu'il effectuait sa tâche, il pouvait sentir la bonne odeur des pan-cakes se répandre dans toute la salle, commençant à lui donner faim. Il termina donc rapidement de tout ranger pour aller dans la cuisine et pouvoir se régaler. Pourtant, lorsqu'il fit irruption, ce ne fut pas vraiment ce qu'il y avait à manger qui lui donna le plus envie. Mais plutôt la sublime créature en train de tout préparer, concentré sur ce qu'il était en train de faire, pour ne rien laisser brûler, habillé seulement d'un de ses tee-shirt qui remontait sur ses cuisses à chacun de ses mouvements.

Faim? La faim n'était plus qu'un lointain souvenir pour lui, il avait maintenant beaucoup plus envie d'autres choses à cet instant précis.Il attendit donc patiemment que Louis ait terminé de cuire son pan-cakes pour s'approcher de lui et lui retirer la poêle des mains pour la poser sur le côté.

«Harry, qu'est-ce que tu fais ? J'ai pas finis de les cuire ! »

Mais Harry n'en avait que faire de ce qu'il pouvait lui dire. Il le prit donc par la taille et le reposa sur le plan de travail sur lequel il l'avait installé avant que le chaton ne vienne les déranger. En parlant de chaton, le bouclé priait pour qu'il leur laisse quelques minutes de répit pour qu'ils puissent profiter de ce qu'il avait en tête. Mais il ne semblait pas vouloir l'embêter ce coup-ci et Louis semblait avoir compris ses intentions puisqu'il avait arrêté de râler et l'attiré maintenant vers lui pour qu'il puisse se positionner entre ses jambes. Son adorable sourire sur les lèvres, il passa ses bras autour du cou de son amant et s'avança pour pouvoir coller ses lèvres sur les siennes.

Leurs lèvres scellées, le baiser fut d'abord tout en douceur, lent et amoureux, exactement comme Louis aimait être embrassé. Comme s'il n'y avait rien de plus beaux aux yeux de Harry que lui, comme s'il était la chose la plus merveilleuse au monde et dans le monde de son amant, c'était sans doute vrai. Louis était ce qu'il y avait de plus beau. Et il lui montrait, à chaque fois qu'il lui faisait l'amour et comptait bien lui montrer une nouvelle fois. Alors que ses mains parcouraient délicatement son corps, commençant par ses chevilles pour remonter délicatement, dans une caresse légère comme une brise, le long de ses jambes, ses cuisses, le touchant à peine, pour ensuite passer ses mains sous son tee-shirt et toucher cette peau douce et chaude, cette peau qu'il est incapable d'ignorer lorsque Louis est à ses côtés, cette peau qu'il se sent obligé de toucher constamment.

Louis ne fait même pas un mouvement pour lever les bras et enlever le tee-shirt qu'il porte. Il connaît son amant, il sait qu'il ne lui enlèvera pas, il sait qu'il aime lui faire l'amour quand il lui emprunte ses vieux tee-shirt trop long pour lui pour les porter. Il sait qu'il aime le voir les porter alors qu'il lui fait l'amour, il sait aussi qu'il le trouve beau dedans. Alors, peut-être que Louis le fait exprès, peut-être qu'il prend toujours dans l'armoire de son amant, ne portant uniquement qu'un de ces tee-shirt, sachant pertinemment l'effet qu'il provoque chez lui, sachant à quel point il lui plaît ainsi et attendant juste sagement le moment où il craquera, où il se jettera sur lui pour l'emmener au septième ciel. Parce qu'après toutes ces années, Louis a toujours autant envie de Harry et Harry reste toujours incapable de se contrôler devant le corps de son amant.

Alors, ils se font craquer, doucement ils s'enfoncent dans la folie. A coups de caresses intimes, de baisers volés. Ils se découvrent, se redécouvrent. Les mains de Harry empoignent les fesses de Louis alors que celui-ci descend ses baisers le long du torse de son amant,laissant traîner innocemment ses mains sur ses côtes, jouant avec la serviette autour de sa taille avant de la dénouer pour la laisser tomber par terre, puis venant se coller un peu plus à ce corps qu'il désire tant, se frottant à lui et faisant monter un peu plus l'excitation de son amant. Il doit bien l'admettre, il aime le rendre fou, lui faire perdre la tête, le taquiner jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus et qu'il ne puisse faire autrement que de le plaquer contre la première surface ou meuble présent sur son chemin pour lui faire l'amour intensément. Il aime se sentir à ce point désiré,à ce point aimé. Il aime sentir les mains de Harry sur son corps,ses lèvres et ses dents maltraitant sa peau lorsque l'envie se fait trop forte, il aime voir à quel point il lui fait de l'effet depuis toutes ses années. 

Mes One-Shot Larry StylinsonWhere stories live. Discover now