L'amour avec un grand A

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Hello mes petits Hérissons ! 

Me revoilà avec un os tout beau tout chaud après une absence de... Longtemps ! Je ne vais pas tout vous expliquer, vous n'êtes pas là pour ça et moi je préfère vous laissez avec un petit os que j'ai eu envie d'écrire sans prise de tête et pour me remettre dans le bain après une longue absence et surtout une longue période sans écrire. J'ai l'impression d'être un peu rouillée après tout ça, alors j'espère qu'il vous plaira et j'attends vos avis avec impatience ! 

Je vous embrasse et bonne lecture !

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Il se sentait vraiment stupide, le cœur lourd et le moral dans les chaussettes, il avait aussi l'impression que sa dignité c'était une nouvelle fois fait la malle. Il y avait une nouvelle fois cru à ce type qu'il avait rencontré quelques jours plus tôt au bar près de la fac, qui lui avait raconté croire au grand amour, au coup de foudre et aux âmes sœurs. Il y avait cru alors bien évidemment il l'avait revu, il lui avait proposé de venir chez lui et avait usé de ses maigres talents culinaires pour lui préparer à manger. Ils avaient regardé un film, mais Louis n'avait même pas eu le temps de voir l'intrigue s'installait que déjà il s'était retrouvé avec des lèvres dans son cou et une main sur sa cuisse et au premier rebondissement, il était déjà à genoux entre les jambes de ce mec à lui donner du plaisir. Le générique de fin n'était même pas terminé que son invité avait eu ce qu'il voulait, l'avait baisé rapidement et avait attendu qu'il s'endorme pour se sauver comme un voleur en lui laissant un post-it avec marqué « merci pour la baise » sans rien d'autres dessus. Et la télévision n'était même pas éteinte lorsque Louis c'était réveillé le lendemain matin, perdu, peu comblé et seul.

Et le pire dans tout ça, c'est qu'il ne pouvait même pas se raccrocher au fait qu'il avait été magnifiquement bien baisé et qu'il était rassasié, parce que ce n'était même pas le cas. Les types en général ne prenaient pas le temps pour lui. C'était souvent la même chose, il finissait à genoux avec une queue dans la bouche et une fois que le type était à bout, il le préparait sommairement avant d'entrer en lui, le baiser quelques minutes avant que tout soit terminé et par moment il n'avait même pas joui. Et il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même. À chaque fois il se faisait avoir, quelques belles paroles par n'importe quel type de sa faculté et il finissait à genoux. Il s'étonnait après d'avoir une sale réputation et de se faire appeler « salope » par les plus cons des individus. Si encore il prenait son pied avec tout ça, mais ce n'était même pas le cas.

Louis soupira et regarda autour de lui et se baissa pour ramasser ses affaires et la capote usagé que son agréable rencard n'avait même pas pris la peine de jeter. Il alla la mettre à la poubelle et ses affaires au sale avant d'aller sous la douche pour enlever les restes, peu glorieux de cette soirée. Il n'allait pas s'apitoyer sur son sort, même s'il se sentait mal et ridicule, ce n'était pas la première fois et malheureusement il commençait à se dire que ce ne serait pas la dernière. Malgré les bonnes résolutions qu'il prenait chaque lendemain d'un coup d'un soir. Un point positif, il n'avait pas cours ce matin et c'était une bonne chose, car il n'aurait pas eu le courage. Mais il méritait un petit-déjeuner de réconfort et c'est bien ce qu'il avait l'intention de s'offrir. Alors, après avoir pris une douche et s'être préparé, il envoya un message :

« Petit-déjeuner au café ? Dans 30 minutes ? »

Ils n'attendit pas la réponse et enfila une veste, pris un sac et un livre qu'il pourrait feuilleter en attendant son ami. Il quitta son salon et descendit les trois étages de son appartement avant de sortir sur le trottoir, écharpe autour du cou et bonnet sur la tête et marcha en direction du café dans lequel il avait l'habitude d'aller pour passer le temps où prendre le petit-déjeuner les matins difficiles. C'était un café à l'ancienne, il lui faisait toujours penser au café dans la série Friends, parce qu'il y avait une petite scène où un artiste pouvait éventuellement faire une représentation et de gros fauteuils, vieux, mais tellement confortable dans lesquels on pouvait passer une journée sans problème.

Mes One-Shot Larry StylinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant