- Pourquoi Stilinski ? me demandais Jackson.
Je venais de l'attacher, ou plutôt clouer, sur la vieille souche d'arbre qui servait de Nemeton à cette ville.
- Pourquoi pas ? murmurais-je.
Lui et ses questions idiotes commençaient à m'énerver.
- Pourquoi fais-tu ça ? demandais Jackson pour la millième fois.
J'en avais assez. Je sortais un couteau de ma poche et le lui plantais dans l'estomac. Il hurlait de douleur.
- Tu ne vas rien dire, rien faire et te laisser tuer comme le petit toutou que tu es, lui chuchotais-je à l'oreille.
Il hurlait de plus en plus fort et son agonie se fini en appelle à l'aide. Il appellait la meute. Ses yeux était devenu jaune et luisant.
- Tu crois vraiment qu'appeler la meute vas t'aider ? questionnais-je.
- Bien sûr, fit-il sarcastique.
Je sortais le couteau de son ventre et la brandissais au dessus de ma tête. J'allais le plonger dans le cœur de Jackson quand je fus propulsé contre un arbre voisin. Je m'écrasais à terre mais me relevais rapidement.
- Mon Dieu ! Jackson ! s'exclama la voix stridente de Lydia. Ça va ?
Ils sont arrivés plus vite que prévu. Ils étaient tous là, même Peter. Je leur fis un énorme sourire et m'asseyais à terre.
PDV SCOTT MCCALL:
Lydia courais vers Jackson alors que je venais de projeter Stiles loin de lui. Quand Stiles vit que toute la meute l'encerclait, il s'était mit à sourire et s'était assis par terre.
- Que voulez-vous ? demanda-t-il comme si ce n'était pas évident.
En voyant mon regard noir et haineux, il se mit à rire. Son rire était fou.
- Je paris que je peux avoir un regard plus sombre que le tiens petit Alpha, dit-il entre deux fou rires.
Il se relevais en me regardant droit dans les yeux puis, il se passa une chose que j'aurais cru impossible: les yeux de Stiles devinrent totalement noirs, ses dent poussèrent et devinrent pointues.
- Je vais vous tuer, tous vous tuer, dit-il, un grand sourire aux lèvres. Vous allez souffrir, tous sans exception.
Il allait se jeter de nouveau sur Jackson mais une énorme masse l'en empêcha : Derek. Il était penché sur Stiles, le bloquant avec ses jambes. Pourtant, en un millième de seconde, leur rôles furent inversés. Stiles était penchés sur Derek, lui maintenant les poignets au dessus de la tête.
PDV STILES STILINSKI:
J'étais sur Derek et nos visages étaient dangereusement proche. Ses lèvres m'attiraient énormément, elles m'appelaient. Et je ne gênais pour fondre dessus sans aucun remord. Elles étaient si douce que, pendant un instant, j'oubliais toute envie de meurtre.
Je fus agréablement surpris quand, après quelques secondes d'hésitation, Derek répondis à mon baiser, me demandant même l'accès à ma bouche en me léchant la lèvre inférieur. Mais je ne lui en donnais pas l'occasion. Je me levais, le laissant troublé et m'en allais, comme si de rien était.
PDV DEREK HALE :
J'étais troublé. Je n'aurais jamais pensé apprécier autant un baiser venant d'un homme, surtout quand cet homme s'appelle Stiles Stilinski. Mais je suis forcé d'avouer que, si il recommençait, je ne le rejetterais pas.
- J'y crois pas ! hurla presque Lydia. Derek souris !
Et merde !
