Épilogue

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Je fus réveillé par un bruit désagréable. Une sorte de tic-tac constant et très agaçant. Je me redressa rapidement en me rappelant ce qu'il m'étais arrivé. Je m'étais laissé amadouer par les douces paroles de la voix. Ensuite j'ai frappé Stephan... Oh mon dieu ! J'espère qu'il va bien !

Je me leva précipitamment et couru dans le salon de cette maison que j'avais reconnu comme étant celle de Derek. Je me retrouva plus vite que prévu au milieu de toute la meute. Il sursautèrent tous en me voyant arriver comme une furie.

- Est-ce que Stephan va bien ?! m'exclamais-je

Lydia me montra quelqu'un du doigt et je regarda dans cette direction. En voyant Stephan, je me jeta à son cou.

- Je suis désolé ! Pitié, pardonne-moi !

Stephan, bien que surprit, me serra dans ces bras. J'étais tellement soulagé qu'il ne m'en veuille pas.

Tu l'as ! Craque-lui le cou !

Je raidis en entendant la voix. Elle n'allait donc jamais me laisser tranquille ! Ça allait recommencer, j'allais vouloir les tuer.

Non ! Je ne me laisserais pas faire ! Cette chose en moi ne gagnera pas ! Jamais !

- Qu'est-ce qu'il t'arrive Stiles ? demanda Stephan.

J'avais peur. Je ne voulais pas leur faire de mal. Je ne la laisserai pas faire. Je dois leur dire.

Non, ne dit rien !

- La voix... murmurais-je. Elle est là, elle ne part pas.

Derek vint vers moi et me prit dans ces bras. Après une longue étreinte, il se sépara un peu de moi et essuya mes joues pleines de larmes.

- Ne la laisse pas faire, murmura-t-il. Elle n'a pas le droit de te faire du mal. Chasse la.

Je m'assis à terre, les jambes croisées, le dos appuyé contre le torse de Derek. Je ferma les yeux et pencha ma tête en arrière, contre l'épaule de l'homme que j'aime. J'avais peur, mais je devais la chasser. En premier, je devais ralentir ma respiration et les battements de mon cœur.

Tout à coup, le froid m'enveloppa. Quand j'ouvris les yeux, j'étais dans le noir complet. J'entendais un rire lointain qui semblait se rapprocher dangereusement de moi.

- Tu as finalement décidé de me combattre ? Remarque, ça peut se comprendre.

C'était une petite fille. Je lui donnais 12 ans maximum.

- Je suis beaucoup plus vieille que  tu ne semble le penser.

Je devais donc chasser, ou plutôt tuer une petite fille qui était plus vieille que ce qu'elle me laissait voir. Ses cheveux étaient blonde, gras et ternes. Ses yeux étaient bien plus noirs que l'obscurité qui nous entourait.

- Je vais te tuer, annonçais-je calmement.

- Je sais, me répondit-elle sur le même ton.

Je tremblais de rage. Comment avais-je pu laisser cette gamine entrer dans ma tête ? Sans plus réfléchir, je me jeta sur elle. Elle n'essayai même pas de se débattre. Je lui hurla dessus, toutes dents dehors, les yeux noirs. J'allais enfin être tranquille.

PDV DEREK :

Cela faisait maintenant plus d'une  demi-heure que Stiles était "endormit" et nous commencions à nous inquiéter.

- Tu penses qu'il...?

Elijah n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'une lumière blanche se mit à sortir du torse de Stiles. Il se mit à remuer contre moi.

Puis, sans raison, il se mit à hurler. Ses yeux étaient noirs et ses crocs étaient sortis. La lumière augmentait de plus en plus et nous aveuglait. Nous fermâmes tous les yeux. Puis une choc retentit dans le manoir.

Quand nous ouvrîmes les yeux, Stiles était penché sur un corps. Il était déboussolé. Je me leva, paniqué à l'idée qu'il est tuer quelqu'un. Mais en m'approchant, je vis que le corps était celui d'une petite fille. Ses yeux étaient noirs et ses cheveux étaient gras.

- Elle est morte ! Enfin ! dit Stiles.

- Qui est-ce ! demandais-je

Stiles me regarda droit dans les yeux. Il souriait comme jamais auparavant. Il était heureux. Il se leva, s'approcha de moi et pris mon visage entre ses petites mains.

- C'est la Voix ! Elle est enfin morte ! dit-il ne me regardant. C'est grâce à toi ! Je suis enfin tranquille !

Il me serra dans les bras puis, sans prévenir, il m'embrassa, comme ça ! Devant tout le monde !

- Si on m'avait dit que ça arriverait un jour, j'aurais ri ! se moqua Scott.

Je me décolla de Stiles et lui lança un regard noir. Puis Stiles se mit à rire.

C'est ainsi que se finis la soirée. Avec des rires et des chamailleries. Mais tout le monde était content de retrouver Stiles. Moi surtout. Il passa la soirée dans mes bras, il parlait et rigolait avec les autres mais ne se décollait pas de moi. J'étais le loup le plus heureux du monde.

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Je suis au regret de vous annoncer que la fiction est fini. Je ne trouve pas les mots pour vous dire à quel point je vous adore ! Merci pour tout vos commentaire ! Je vous aimes énormément !

A la revoyure !

Big Bisous ! :-(

Bad!StilesWhere stories live. Discover now