Je me réveillais attaché sur une chaise. Des chaînes en or m'empêchaient de bouger.
- Il est pas bête c't'enfoiré, murmurais-je.
J'essayais de me débattre, de casser les chaînes mais il n'y avait rien à faire. J'étais coincé là, comme un con. Cette nuit, je n'avais pas remarqué que j'étais attaché, surement trop shooté par les injections régulièrent qui m'étaient administrés.
- Alors ça marche vraiment, fit une voix derrière moi que j'identifiais comme étant celle de Deaton.
- Désolé mon grand, fis-je. Il n'y aucune moyen pour tes chaînes marchent : elles n'ont pas de jambes !
Deaton soupirais puis prévint la meute de mon réveil.
Quand ils entrèrent, je fus plié de rire. Ils avaient des têtes de déterrés : d'énormes cernes sous les yeux, la peau extrêmement pâle et ils avançaient tel des zombies.
- Qu'est-ce qui vous est arrivés ? Vous n'avez pas dormit cette nuit ?
Tous se crispèrent.
- Quoi ? J'ai dis quelque chose de mal ?
Je faisais semblant de m'inquiéter. J'en avais littéralement rien à foutre.
- Nan, ne dites rien, j'm'en fous.
Cette nuit, ils avaient dû, à plusieurs reprise, me ré-injecter ce je-ne-sais-quoi qui avait fais de moi une larve - façon de parler. Toutes les deux heures, je me réveillais et hurlais à la mort, les réveillant par la même occasion. Je me suis amusé comme ça toute la nuit, ils avaient fini par me descendre dans une cave qui devait être très froide - mais bon, ce n'était pas mon problème, je ne ressens pas le froid. Mais pas une fois, je n'avais remarqué que j'étais attaché.
J'allais encore m'amuser un peu, je regardais Derek dans les yeux et lui posais une question.
- Je peux te parler deux minutes ? il hochais la tête. Je veux dire,juste nous deux ?
Je jouais le mec timide et pas sûr de lui. Il hochait encore de la tête et demandait aux autres de sortir
. Une fois tout le monde hors de la cave, Derek me fit face.
- Qu'est-ce que tu veux ? me demanda-t-il froidement.
Je n'allais pas y aller par quatre chemin. Tout ce que j'avais à faire, c'était :
- Embrasse-moi, murmurais-je.
Si je voulais que mon plan fonctionne, je devais l'embrasser.
Derek s'approchait de moi, doucement, et se baissait à mon niveau.
- Pourquoi je le ferais ? demanda-t-il.
- Parce que la dernière fois, tu ne m'as pas repoussé ?
Il soupirais, vaincu, et collais ses lèvres contre les miennes. Mon corps fut parcourut de spasmes alors que je prenais contrôle de son esprit. Je devais agir vite sinon j'allais me vider de mon énergie.
Quand nos lèvres se décollèrent, les yeux de Derek étaient vide, j'avais réussis.
- Détache-moi, ordonnais-je.
Il exécutait mon ordre, libérant mes mains et mes pieds.
Une fois debout, je pris le visage de Derek entre mes mains et l'embrassais de nouveau.
- Endors-toi Sourwolf.
Et pendant qu'il sombrait dans les bras de Morphée, je lui murmurais ces trois mots que je n'avais jamais osé dire à qui que ce soit.
- Je t'aime.
