Deux mois à Beacon Hills. [Derek Hale]~EN PAUSE~

Chapitre 13

- Mathéo !?! Dis-je surprise.

- Qu'est-ce que tu fais là ? Continue-je.

Mathéo- C'est vrai ? Répond-il, inexpressif.

Moi- De quoi tu parles, Mathéo ?

Mathéo- Tu es..un loup-garou ?

Je me fige à ses paroles, alors il a tout entendu ? Pourquoi je n'ai pas fait attention aux odeurs ?

Moi- Je peux tout t'expliquer. Dis-je en m'approchant de lui.

Mathéo- Non ! Ne m'approche pas. Tu es un monstre, ne te fatigue pas à m'expliquer.

Il se recule tandis que je baisse la tête, une larme coule le long de ma joue. Mon frère me prend pour un monstre. Au fond il a peut-être raison, je suis une créature surnaturelle.

~~~

Je rentre lentement dans la maison, je me dirige à la même vitesse dans le salon.

- Qu'est-ce qui se passe Carmen ? Demande mon père.

Moi- Mathéo sait pour le surnaturel.. D'après lui je suis un monstre. Enfin, il a sûrement raison.

Papa- Tu n'es pas un monstre Carmen, commence-t-il en me prenant dans ses bras, je lui parlerai, ok ? Maintenant va te reposer, penser à autre chose et surtout, ne dis plus jamais que tu es un monstre.

Je me laisse aller dans son étreinte et je secoue la tête positivement. Voilà ce que j'attendais en partie. Un père qui me réconforte. Mon père. Je mets fin à l'étreinte et monte dans ma chambre. J'ouvre le vasistas et grimpe avec agilité sur le toit, je m'assois et fixe l'horizon. L'odeur de la sève emplie mes narines.

Deux bras musclés entourent ma taille et me placent entre ses jambes, par réflexe je pose mes mains sur les siennes et appuie ma tête contre son épaule. Son odeur domine les autres, il appuie son menton sur le haut de mon crâne. Un silence agréable s'installe, avec mon index, je dessine de petits cercles sur le dos de sa main. J'apprécie cette sensation, ne plus sentir ce vide quand je suis avec lui.

- Derek ?

Derek- Oui Carmen ?

Moi- Est-ce qu'on t'a déjà que tu étais un monstre à cause de ta vraie nature ?

Derek- Tu parles de ce que t'a dit ton frère ? Ton père me l'a dit et non tu n'es pas un monstre. Pour répondre à ta question, oui, plus précisément de "tueur". Mais j'ai toujours laissé passer, je m'en foutais de ce que disaient les gens. Et je m'en fous toujours, car je sais qu'ils ont tort. Nous ne sommes pas des tueurs, nous sommes des prédateurs. Dit-il en inhalant l'odeur de mes cheveux.

J'entrelace nos doigts et plis légèrement mes jambes.

- Avant de sortir de la clinique, j'ai demandé à Deaton si on pouvait ressentir autre chose étant âmes sœurs. On peut parler par télépathie, ressentir la douleur quand l'un de nous est blessé et j'aurai un triskel tatoué sur la peau mais..

Derek- Mais ? Répète-t-il.

Moi- Et bien on doit..On doit.. Bon tu m'as comprise, pas besoin de faire un dessin. Dis-je gênée.

Derek- 'Faut pas être gênée Carmen. Rigole-t-il.

Sur ces mots, il m'embrasse dans le cou, mordillant légèrement ma peau.

- C'est facile pour toi de dire ça. Dis-je en jouant nerveusement avec mes mains.

Derek- Tu ne l'as jamais fait ? Commence-t-il, mais je ne lui réponds pas alors il continue. J'attendrais. Fais-moi signe quand tu seras prête.

Je souris timidement avant de fermer les yeux et profiter de ce moment.

~~~

- Où est Mathéo ? Demande-je

Mélissa- Il vient d'appeler, il dort chez un ami pendant deux jours.

Moi- Oh, d'accord.

Mélissa- il va s'y faire, ne t'inquiète pas.

Moi- Mon père vous..te l'a dit ? Me rattrape-je

Mélissa- Oui...Oh, il va rentrer tard ce soir. M'informe-t-elle.

Moi- D'accord.

Point De Vue Mathéo.

Je n'aurai pas du la suivre. Après peut-être que je m'imagine des trucs, qu'ils ne parlaient pas de la même chose ?

- Qu'est-ce que tu fais là ? Demande-t-elle

Moi- C'est vrai ? Répond-je, inexpressif.

Carmen- De quoi tu parles, Mathéo ?

Moi- Tu es..un loup-garou ?

Je la vois se figer sur mes paroles. Alors c'est vrai, depuis je ne sais pas combien de temps elle me cache quelque chose. Et cette chose est qu'elle est un monstre. Ça se trouve, ils me le cachaient tous.

Carmen- Je peux tout t'expliquer. Dit-elle en s'approchant de moi.

Moi- Non ! Ne m'approche pas. Tu es un monstre, ne te fatigue pas à m'expliquer. Lance-je froidement.

Je recule et finis par partir en courant sans savoir où je vais. Je tourne plusieurs fois à droite, je m'enfonce dans une ruelle pensant qu'il y a une sortie, mais non c'est un cul-de-sac. Je l'appuie contre le mur pour reprendre mon souffle, je m'apprête à repartir quand trois personnes s'approchent de moi. Ces trois personnes ont des yeux de couleurs..rouges !?!

- Ravis de te rencontrer Mathéo. Dit un homme avec des lunettes de soleil et une canne.

L'autre homme, plus grand et musclé, frappe ma tête contre le mur. Ensuite, le noir complet.

Hey ! Bon, je trouve ce chapitre un peu nul, on est d'accord ? Alors, je sais c'est pas bien, mais j'avais la flemme de faire de la grammaire donc il y a sûrement des fautes, beaucoup de fautes peut-être.

J'espère que ça vous a quand même plu ^^'