1. Réunion au sommet

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Giotto soupira. La réunion des familles dirigeantes était interminable. Pour la première fois, il y avait été convié, sa famille devenant rapidement une famiglia incontournable de Sicile. Giotto avait cru que cette discussion serait étouffante, et extrêmement sérieuse. Il n'en n'était rien. Tout d'abord, lorsqu'il était arrivé, il avait vu les mafieux les plus crains du pays se faire des accolades, s'appeler par leurs prénoms, se lancer des vannes. Le primo en fut abasourdit, et un peu dépité aussi, bien que son visage resta chaleureux. Il croyait après tout que seul sa famille et surtout ses gardiens étaient un peu dégénérés. Il se rendit compte que ça devait être une des caractéristiques des mafieux, comme une droite de proportionnalité. Plus une personne avait une vie empli de combat, d'intrigues et de sadisme / masochisme / et autres mots dans le même genre, plus la personne en question était extrême.

Le jeune homme de 25 ans secoua la tête. Et maintenant il avait l'impression d'avoir ses gardiens dans sa tête. D'abord l'ennui de Lampo, puis l'analyse de G et enfin l'extrême de Knuckle. Il eut l'impression d'entendre un rire, pas un rire contaminant, mais plutôt celui fait par un méchant lorsqu'il prépare un plan machiavélique Nufufufufu. Giotto marmonna dans sa tête : « Daemon, sort de mon cerveau ! » et étrangement une voix lui répondit de la même manière : « Ne t'énerve pas petit boss, je venais juste voir comment tu allais. Mais tu devrais faire attention et mieux protéger ton esprit, quelqu'un de mal intentionné pourrais jouer avec » et Giotto répondis, comme s'il avait l'habitude de discuter de cette manière : « Quelqu'un de pire que toi ? Je ne crois pas que ça existe, mais dis-moi plus tôt ce que tu veux vraiment, tu n'es pas du genre à te préoccuper de la santé des autres » « Comme il fallait s'y attendre de l'homme à l'hyper intuition, je voulais juste t'avertir qu'Alaude venait de revenir de mission... » « Non ! S'il vous plait, pas dans le manoir !!! » Giotto fut horrifié. Et malheureusement pour lui, cet état d'esprit se vit physiquement sur son visage. Les autres boss arrêtèrent leurs discussions pour le regarder. Giotto les vit et soupira. Il passa la main dans ses cheveux déjà totalement décoiffé. Cela faisait longtemps qu'il avait arrêté de se battre avec eux. Un jour, G avait dit en rigolant qu'il n'y avait qu'une seule chose plus têtue que Giotto, c'était ces cheveux. Et cela s'était vérifié à de nombreuses reprises. Primo se concentra sur la réunion lorsque le boss des Calvone s'adressa à lui :
-Je dois dire que je suis franchement étonné que votre famiglia ait pris une si grande place dans le monde de la mafia en si peu de temps. Mais je dois vous avouer que je ne comprends pas vos motivations. Vous voulez protéger la population en devenant mafieux ? Votre cause est noble mais quel est la véritable raison ? Une vengeance personnelle ?
-Peu importe ce qui me pousse à faire mes choix, dans tous les cas, vous n'êtes pas concerné. Si vous m'avez autorisé à être présent aujourd'hui, j'imagine que c'est pour me tester. Et je remarque que j'ai perdu mon temps. Soit vous me proposer un marché intéressant, soit je devrais vous dire bonne journée.

Dans l'assemblé, les boss étaient impassibles mais tous étaient impressionnés. Sans qu'aucune parole ne soit échanger, ils se mirent d'accord sur le fait que cet homme, Vongola Primo devait les rejoindre. Le boss des Calvone sourit et repris la parole au nom des personnes présentent :
-Tu as une bonne intuition. Si nous vous avons demandé de participer, c'est pour vous proposer une alliance. Nous pensons tous que si nous créons un conseil, nous pourrons plus facilement nous développer. Nous aurons tous quelque chose à y gagner. Alors, qu'en pensez-vous ?

Giotto réfléchie à la proposition. Pour dire la vérité, il savait déjà ce qu'on allait lui proposer. Il avait déjà une idée de ça réponse :
-Je compte changer la mafia, faire un sorte que la population ne nous craignent plus. Mais je ferais en sorte de rester dans l'ombre, tirer les ficelles que je souhaite, sans m'encombrer de la politique. Si vous vous alliez avec moi, il faut savoir que je ne suivrais pas vos règles, je les définirais. Je ne me soumettrais pas à ce que vous croyez obligatoire. Si vous m'aidez par cette alliance, je ne vous détruirais pas, même si vous me mettez des bâtons dans mes roues.

Le silence se fit. Giotto n'en n'avait pas conscience mais ses yeux bleus été étaient devenus orange flammes. Le Vongola primo les regarda tous un à un et nombreux furent ceux qui ne purent soutenir son regard. Enfin, son attention tomba sur le Calvone, et un échange se fit. Ce dernier eut un grand sourire et s'exclama :
-Pour ma part, vous m'avez convaincu ! Si vous y arriver, ma famille vous suivra pour toujours.

Cette promesse un peu désuète sembla inutile. Mais, personne ne se doutait qu'un jour, cette promesse allait surement sauver un Vongola.

Giotto sourit au Calvone, mais, il se demandait si cette promesse tiendrait toujours, même dans 100 ou 200 ans. Même si l'héritier Vongola était en mauvaise posture, le boss des Calvone l'aidera-t-il ? Ou prendra-t-il la tête de la famille comme intendant ? Il souhaita en avoir la preuve, utilisant inconsciemment sa flamme de dernière volonté. Des centaines d'années plus tard, un chercheur fou du nom de Giovanni eu une illumination et modifia un certain bazooka. Il l'envoya ensuite à son cher boss pour le lui faire essayer. Quand le ledit boss le reçu, il était en compagnie des squatteurs, c'est-à-dire son grand frère attitré, Dino Calvone, ses gardiens et son ex-professeur Reborn. Le grand frère, inquiet, demanda alors :
-Tsunayochi, es-tu sûr que ce soit une bonne idée ? demanda Dino Calvone

Le serment des Cavalone [Terminée]Where stories live. Discover now