4. Questions réponses

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Lorsque Tsuna se réveilla, il ressenti tout d'abord un élancement au niveau de son estomac. Il grogna et se renfonça dans ses oreillers. Pour une fois qu'il pouvait dormir ! Nous étions dimanche matin, le seul moment totalement silencieux de la semaine... C'est tellement bien lorsqu'il y en a deux... Le jeune homme, ouvrit grands les yeux sous son oreillers. Nous n'étions pas un dimanche matin, et il n'y avait n'y de Reborn pour l'attaquer, ni d'explosion à la Lambo ou à la Gokudera et aucun tremblement de terre signifiant un combat entre une alouette et un ananas. De plus, son intuition n'hurlait pas à la mort. Tsuna releva lentement la tête et regarda autour de lui. Il soupira, puis frissonna en voyant le regard de 7 personnes lui prêter attention. Le jeune homme se souvient des événements récents et souleva le pull qui le recouvrait. Sans se soucier des sifflements dus aux nombreuses cicatrices sur son buste, le voyageur temporel observa une nouvelle blessure. Juste au-dessus de la rate, large d'environ 5 cm, il l'avait échappé belle. Le convalescent regarda les hommes devant lui et sans une hésitation, s'adressa au prêtre :
-Merci de m'avoir soigné, je vous suis redevable

Après ses mots, il se leva et alla prendre ses affaires posées sur une chaise non loin de son chevet. Il enleva le pull et s'habilla, remarquant au passage que ses vêtements avaient été lavés. En dernier, il remit ses gants semblable à du cuir et ses bagues. Il se retourna alors vers le groupe d'individu est demanda alors :
-Où est Natsu ?

Devant le regard interloqué, il continua :
-Vous savez, mon chat / lionceau / lion ? Enfin, la boule de poil qui grossit ?
-Nous l'avons enfermé dans une cage, qu'aurais-tu fais à notre place ? demanda alors G
-C'est vrai, je n'y avais pas pensé... Désolé, s'excusa Tsuna

Un silence tendu s'installa. Primo observa intensément son sosie. Ce dernier ne semblait pas avoir peur d'eux, comme s'il les connaissait. Aussi, les nombreuses cicatrices qui parcourent son corps montrent que le jeune homme n'avait eu une vie facile. Et surtout, le fait qu'il lui ressemble comme deux gouttes d'eau.  Giotto allait s'adresser à lui lorsque l'inconnu le pris de vitesse :
-Bonjour à tous, j'imagine que vous devez me trouver étrange. Avant de vous raconter quoi que ce soit, j'aimerais que vous répondiez à une seule de mes questions, après je répondrais aux autres dans la mesure du possible. Mon interrogation est : Quel est la date exacte ?

Les gardiens s'étaient tendus à l'annonce d'une question. Ils furent interloqués quant à sa nature. Après tout, qui demandait la date exacte alors qu'il sache exactement où il se trouvait. Asari lui répondis :
-Nous sommes en l'an de grâce 1***, le mardi 26 février.

Le jeune homme le regarda fixement, cherchant à savoir s'il mentait ou non. Voyant que l'épéiste disait la vérité, il soupira une nouvelle fois et marmonna :
-C'est bien ma veine, à un an près j'avais aucun problème mais là...
-Peux-tu maintenant répondre à nos questions ? fit fermement Giotto
-A euh oui pardon, que voulez-vous savoir ?
-Nom, prénom, âge, vie à, parenté Giotto, monosyllaba Alaude
-Oui c'est vrai vous ne me connaissez pas, Ka-san me tuerait si elle me voyait. Oui, euh, donc je m'appelle Von... Saw... Tsunayoshi Sawada mais vous pouvez m'appeler comme vous le souhaiter, enfin si mes gardiens acceptent... Euh, enfin, si vous préférer, appelez-moi Tsuna. J'ai 22 ans et je viens du Japon. Concernant mon lien de parenté avec Giotto, je ne peux pas vous répondre.
-Nufufufufu, oserais-tu nous cacher des informations ? Nous pouvons te faire parler de mille manières différentes. Alors, gamin, répond immédiatement, fit froidement Daemon
-C'est impossible, trop de problèmes surviendraient si je répondais. Mais je vous propose un marché, si vous arrivez à forcer mon esprit, vous saurez tout, sinon, vous ne chercherez pas à en savoir plus si je ne souhaite pas répondre à une de vos questions.

Les gardiens observèrent le jeune homme avec effroi. Pour certains, cela était dû à la provocation en duel, pour d'autres, l'appond du garçon et enfin pour Giotto, la certitude absolue que Tsunayoshi savait parfaitement à quoi s'attendre, et comment s'en protéger. Il répondit alors à la place de son gardien :
-Nous te laissons ta vie privée. Mon intuition me dis que si Daemon t'attaque mentalement, cela ne servirait à rien, ai-je raison ?
-Comme attendu de primo, c'est exact. Je connais plusieurs illusionnistes, dont un au moins est à peu près aussi puissant que votre gardien de la brume. Et vu le nombre de fois où il a essayé de me contrôler, peu importe le moment, je dois dire, sans me vanter, que je ne pense pas que vous réussirez à me briser. Après tout, personne n'a jamais réussi.

Le Vongola Primo sut que c'était la vérité. Il comprit aussi que le secret devait avoir une influence sur de nombreuses choses. Giotto pris alors une décision, qui serait totalement et invariablement contester par tous ses gardiens :
-Je te crois. Cependant, le fait est que tu es coincé ici car j'imagine bien que de te renvoyer au Japon ne servirais pas à grand-chose

Il reçut un hochement de tête. Le jeune homme le regarda et sourit, il avait compris où il allait en venir. Giotto repris la parole, afin d'informer ses gardiens :
-Tsunayochi va rester ici jusqu'à temps qu'il puisse rentrer chez lui. De fait de notre ressemblance, je le ferais passer pour mon demi-frère

Un concert de protestation s'éleva alors. Cependant, il s'interrompit bien vite devant le regard de Giotto. Les hommes se regardèrent et virent alors le melon fixer le nouveau demi-frère de leur boss. Un échange semblait se faire entre les deux. D'un seul coup, Daemon blanchit et cligna des yeux. Il bégaya :
-Co... Comment est-ce possible ? Je t'ai vu... Non...

Il secoua la tête, comme pour reprendre ses esprits. Puis, il regarda à nouveau le jeune garçon et lui dit :
-Je comprends mieux maintenant pourquoi tant de secret. Ne t'inquiète pas, je ne révélerais rien. Tu as ma parole, mais, Nufufu, comment es-tu capable d'utiliser des flammes du brouillard ?
-Je ne peux pas l'expliquer mais je sais que toutes les flammes composent la flamme du ciel, par conséquent, on peut isoler la flamme qui nous intéresse. Après, j'ai appris à les utiliser avec des professeurs... mafieux dirons nous

Les personnes présentent eurent tous un élan de compassion. Ils avaient déjà tous reçu un tel cours et même les plus aguerris s'en souviendront toutes leurs vies. Alors, là, plusieurs, ça attirait le respect. Soudain, les yeux du voyageur devinrent pétillant et s'adressa à eux :
-La dernière fois, j'ai dû aider à faire les choses avant de pouvoir rentrer. Avez-vous jurez, souhaitez quelque chose dernièrement ? Quelque chose qui puissent modifier à jamais votre vie et celle de vos descendants ?

Giotto ne réfléchit qu'un court instant. Il savait exactement de quoi parlait le jeune homme. Il lui sourit et dis :
-Il y a peu, j'ai juré de faire monter ma famille au sommet, afin de dicter les règles et de ne plus soumettre la population.
-Pourquoi faut-il toujours que ça tombe sur moi, fichu karma ! marmonna Tsuna, oui, c'est de ça que je parle. Comme j'imagine que ça va prendre du temps, posez-moi toutes les questions que vous voulez, j'essayerais d'y répondre

Et commença ainsi une longue discussion, qui continua lors du déjeuner, puis du diner. Giotto avait fait libérer Natsu, au plus grand bonheur des deux. Il installa Tsuna dans la chambre fasse à la sienne. Une fois que tout le monde partit se coucher, il hésita un long moment devant la porte. Il fut surpris de voir son sosie venir lui ouvrir la porte. Ce dernier le fit entrer et repartit s'allonger dans son lit. Primo remarqua alors encore une fois sa ressemblance avec un félin. Il s'assit dans un fauteuil et lui dis :
-Maintenant que nous sommes seuls, j'aimerais que tu me répondes franchement, sommes-nous de la même famille ?

Le silence s'installa entre les deux personnes. Tsuna regarda pensivement Giotto en caressant distraitement la tête de son chat. Il murmura :
-Oui, nous sommes de la même famille, mais notre lien de parenté est disons-le simplement, spécial. Je n'ai pas le droit de vous préciser ma généalogie

Primo l'observa et son intuition lui souffla « Vrai pour tout ». Il décida donc de faire confiance une nouvelle fois à cet étrange instinct. Le boss lui sourit alors, et se leva pour retourner dans sa chambre.

Le serment des Cavalone [Terminée]Where stories live. Discover now