3. Une arrivée fort discrète

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Lorsque la fumée l'enveloppa le decimo, il eut l'impression de s'étouffer puis d'être aspiré dans un tourbillon. Il ne savait pas où il était mais il se sentait tomber. Se croyant dans un rêve, il ouvrit les yeux pour se réveiller. Mais là, le jeune boss vit qu'il tombait réellement. Il ne put empêcher son cri si viril de franchir ses lèvres :
-HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!

Cependant, il se reprit rapidement et utilisa ses gants pour rester en vol stationnaire puis se poser au sol en douceur. Il soupira de soulagement et sourit à Natsu qui s'était attaché à son cou. Ce dernier sauta souplement à terre. Tsuna regarda autour de lui et remarqua alors que tout le monde c'était figé en le voyant. Un homme d'une quarantaine d'année murmura alors, mais à cause du silence, tout le monde l'entendit :
-M**** alors, les Vongola sont déjà sur place, les gars, on dégage !

A ces mots, se fut la débandade, tous les mafieux partirent en courant tout en faisant un large détour pour éviter un jeune homme éberlué. Cependant, le bras droit du boss s'exclama alors :
-Tout le monde revient, il est seul ! Nous pouvons le battre !

L'occasion était trop belle, tuer le Vongola primo permettrait à sa famille de prendre de l'importance. C'est du moins l'idée du boss ennemi. Ses hommes se ruèrent donc vers Tsuna, qui ne comprenait toujours pas ce qui lui arrivait. En entendant parler italien, il supposa qu'il était en Italie. Cependant, il ne devait plus être dans son époque car il vivait encore au Japon, et aussi, à son époque, tout le monde connaissait son visage et personne n'oserai s'en prendre à lui, de peur des représailles des gardiens. Le decimo passa en mode dernière volonté pour combattre ses assaillants. Il remarqua alors qu'ils n'utilisaient pas les flammes pour se battre, comme avant. Tsunayochi aurait de nouveau laissé échapper son cri viril s'il n'était pas en hyper mode. Il était dans le passé et le seul boss qui lui ressemblait assez pour qu'on puisse les confondre était le Vongola primo. Tsuna, fort de cette constatation, souhaita alors de ne surtout pas rencontrer Giotto. Mais il lui sembla que son intuition se moqua de lui et lui répondis « Dommage ! ». Le voyageur temporel entendit derrière lui :
-G pince moi je rêve... Hay ! Mais pourquoi tu as fait ça !
-Tu viens de me le demander !
-Regarde le gars là-bas, on dirait moi

Tsuna soupira une nouvelle fois et baissa sa garde, enlevant ainsi son mode de dernière volonté. Il reçut un énorme coup dans le ventre qui l'expulsa en l'air. Il retomba presque aussi tôt sur quelque chose de mou. Ne ressentant aucune douleur, il ouvrit les yeux et croisa le regard bleu azur de son ancêtre. D'une petite voix, il dit alors :
-Bonjour Giotto, bonjour G

Le temps sembla se figé une nouvelle fois. Tout le monde observait avec des yeux ronds les deux silhouettes. Ils virent primo aider son jumeau à se relever. Toutes les personnes présentent remarquèrent alors que même s'ils se ressemblaient, ils étaient fort différent. L'inconnu était un peu plus petit et plus fin que primo et avait les cheveux mi- long brun et les yeux chocolat. Il ressemblait un peu à un félin. En parlant de félin, certains ne quittaient pas du regard l'énorme lion devant eux. Il avait le pelage doré et des grands yeux orangés. Sa crinière et sa queue étaient en flammes, non fait de flammes. Au grand bonheur des ennemis, le lion se détourna d'eux et se dirigea vers les Vongola. Contre toute attente, il bondit sur la plus petite des silhouettes. Celle-ci ne bougea pas et tout le monde fut abasourdit lorsque le lion rétrécit pour prendre l'apparence d'un chaton et que ce dernier s'installe sur les épaules de son maître. Ou peut-être es le fait que le maître fasse apparaître des flammes et que son lionceau les mange ? Personne ne le saura jamais. De nouveau, un événement inattendu se produisit. Un épéiste se rua vers l'inconnu en criant « Démon ! ». Le jeune homme leva la tête et n'eut pas le temps d'esquiver le coup. Son visage laissa entrevoir une intense douleur avant que le voyageur temporel ne s'effondre par terre. Le Vongola primo se rua alors à son chevet pour observer la blessure. Son intuition lui hurlait de ne pas le laisser mourir, par tous les moyens. Il se redressa alors lentement, et faisant flamber sa flamme de dernière volonté, imposa la sentence avec son mode boss :
-Daemon, empêché quiconque de partir ou de s'approcher. Alaude, mort les tous à mort. Asari, corrige-les. Knuckle, soigne-le. Lampo et G, protégez-les. Vous, vous êtes tous morts.

Et la sentence est irrévocable. Après tout, cet inconnu devait surement être un parent proche du Vongola primo et personne ne s'en prenait à sa famille. Leurs derniers instants furent emplis de douleurs, de cris et de visions d'horreurs.

Le serment des Cavalone [Terminée]Tahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon