CHapitre 9

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Pauline «Popo» Barette dans le média

🏆Kyra Stanley

«AYE!» criai-je.

Édouard se retourna et je droppai mes gants. Il fit pareil. Je n'avais pas peur de me mesurer contre les goons des autres équipes surtout pas lorsqu'il fallait que je venge un de mes coéquipiers, mais là, c'était mon chum, alors j'en faisais une affaire personnelle.

Je le punchai dans la face et ne m'arrêtai pas. Il me frappa dans les côtes, mais je ne bronchai pas. Je continuai de le frapper jusqu'à ce que les arbitres viennent nous séparer. J'étais assez fière de mon coup. Il saignait. Beaucoup.

Gigi s'était relevé entre temps. Il avait l'air correct. L'arbitre m'annonça que je venais de me prendre un dix minutes pour bataille et conduite anti-sportive. Je me dirigeai vers le banc des pénalités, mais je vis qu'Édouard était retourné s'asseoir sur son banc d'équipe. J'allai voir l'arbitre.

«Pourquoi est-ce que y'a pas de pénalité lui? lui demandai-je.

- Parce qu'il n'en mérite pas.

- À ce que je sache, se battre, ça vaut au moins un cinq minutes, répliquai-je.

- Pourquoi est-ce que leur joueur n'a pas eu de pénalité? demanda à ce moment Cast qui venait jouer son rôle d'assistant capitaine étant donné que Gigi avait retraité vers le vestiaire pour faire sûr que tout était correct avec lui.

- Non, il n'en mérite pas.

- Excusez-moi, je ne suis pas arbitre, mais ce battre c'est un cinq minutes, répétai-je.

- Justement. Tu n'es pas arbitre, alors concentre-toi sur ton hockey et moi j'vais m'occuper de donner mes pénalités.

- Je ne m'occuperai pas de mon hockey comme vous le dites parce qu'il s'est battu lui aussi et il mérite un cinq minutes, protestai-je.

- Okay, j'en ai assez. T'es out.

- Excusez-moi? dis-je.

- Je t'expulse de la game pour impertinence.

- On ne peut pas expulser un joueur pour impertinence, dis-je.

- Je viens de le faire. Je ne veux plus te revoir sur la glace de la soirée.

- Wow! C'est vraiment ça le genre d'arbitre qu'on a?» dis-je, peu impressionner.

Gast avait envoyé le trio de JJ sur la glace. Je leur fis signe de se regrouper autour de moi. Je devais leur parler avant de partir. Je devais les avertir que les arbitres étaient aussi corrompus que ceux de la NHL.

«Les gars, votre trio est le seul qui n'a pas scoré. Allez scorer, mais faites attention à ce que vous faites. On est les Canadiens de Montréal de cette ligue.» finis-je énigmatiquement parce qu'un arbitre venait d'arriver à côté de moi.

Je vis que Cast avait compris, mais je n'en étais pas aussi sûre pour les autres. Je comptais sur lui pour leur dire. Je devais quitter le match pour de vrai cette fois. Mon équipe avait perdu ses deux meilleurs joueurs en peu de temps.

Gigi ne reviendrait pas parce que les tests pour une commotion duraient quinze minutes et il en restait un peu moins de quinze. Je débarquai de la glace, mais Cast m'arrêta avant que je ne me dirige vers le vestiaire.

«Stanny, prochaine fois, tu me laisses me battre. C'est moi le goon, toi, tu es une joueuse qu'on ne peut pas se permettre de perdre maintenant.

- Averti le reste de l'équipe. Je sais que tu as compris ce que je voulais dire tantôt. Gagnez cette game. Vous avez toujours une avance de deux buts, mais il reste un peu moins de quinze minutes. Ne les laissez pas prendre le dessus.

- Promis.

- Je ne voudrais pas nous avoir coûté le match.

- Ça n'arrivera jamais. Tu es notre meilleure joueuse et tu nous as montré un belle esprit d'équipe en allant te battre avec ce connard.

- Okay, mais là, vous avez une game à gagner.»

Il retourna sur la glace et je retraitai aux vestiaires. Le père de Gigi était là. Il avait l'air inquiet. J'allai me changer rapidement. J'avais une bonne relation avec le père de Richard. J'étais un peu pour lui la fille qu'il n'avait jamais eu.

«Est-ce que tu as des nouvelles? lui demandai-je.

- Pourquoi tu t'es changé? La game n'est pas finie.

- J'ai été expulsée de la game. J'avais eu juste un dix minutes pour conduite anti-sportive et m'être battue, mais j'ai été chiâlée à l'arbitre parce que le gars n'a rien eu.

- Wow! Si Richard a quelque chose, je vais les poursuivre.

- Tu ne sais pas s'il a quelque chose?

- Non, ils n'ont pas fini les tests.

- Okay. J'vais aller déranger l'autre équipe. Dis-le-moi si y'a du nouveau.

- Ouais.»

Je me dirigeai vers le chemin qui menait à notre banc. L'arbitre m'avait expulsé de la game, mais j'avais toujours le droit d'assister à la game et j'avais bien l'intention d'en profiter un peu. Déranger l'autre équipe était quelque chose que j'aimais beaucoup faire. Autant sur la glace qu'en dehors. J'étais un peu comme la Brendan Gallagher de mon équipe, mais en plus agressive.

«Stanny, j'te passe mon hockey et tu nous fais un p'tit but relaxe? me demanda Popo.

- C'est tentant, mais j'ai été expulsée. J'suis ici pour m'assurer que vous faites pas de niaiseries en détruisant notre avances de deux buts.

- Rectification, trois buts, dit JJ.

- Sérieux? T'as scoré?

- Ouais, un criss de beau but à part de ça.

- J'aurais bien aimé voir ça!»

Nous finîmes par gagner la game 4-1. Les gars et les filles sautèrent sur la glace pour aller célébrer et je sentis une main se poser sur mon bras. Je me retournai et je vis Gigi. Je lui sautai au cou.

«On a gagné! m'exclamai-je.

- Yes!»

Il me serra plus fort contre lui.

«Est-ce que t'as une commotion ou quelque chose? lui demandai-je.

- Non, j'suis complètement correct. J'étais juste un peu sonner.

- Yes! Une chance parce qu'on va voir besoin de toi. Les Glorieux sont de retour sur la map!

- Yes madame!

- STANNY! GIGI! VENEZ FÊTER AVEC NOUS!» nous appela les autres.

Nous allâmes les rejoindre sur la glace. Tout le monde riait et était heureux. Les Bears nous regardaient. Xavier était sur la glace. Je me dirigeai vers lui, la tête haute et un énorme sourire accroché aux lèvres. Nous avions battu son équipe à plate couture.

«Qu'est-ce qu'y se passe Xavier? Tu n'es pas content de t'être fait battre par les nouveaux Glorieux de Montréal? le narguai-je.

- Vous avez eu de la chance. On se retrouve en classe lundi.» me répondit-il.

Il retraita vers son vestiaire et j'allai rejoindre mon équipe. Nous retournâmes dans notre vestiaire pour que les autres se changent. Gast allait nous annoncer le score de la game des Canadiens dans un moment, puis, nous allions aller fêter Chez Gast dans notre spot que nous avions mieux emménager dans la cuisine.

Nous avions bien nettoyer le sofa qu'Anto avait trouvé et nous en avions trouvé quatre autres. Nous avions aussi des chaises plus comfortable que les chaises pliantes que nous avions avant. Nous étions bien installés et nous ne dérangions pas Popol pendant qu'il préparait à manger aux clients de la brasserie.


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