Deux coeurs pour aimer

Chapitre 27

Juste un petit mot avant le chapitre pour dire que je suis sincèrement désolée pour les victimes des attentats de Nice. Mes condoléances aux familles, elles ont tout mon soutien. ;(

Ce sont les chants des oiseaux qui me réveillent. Je grogne. Peuvent pas se taire un peu ?!

J'ouvre un oeil et mon regard tombe sur un radio-réveil.
10h37
Bien. La grasse matinée dans le lit d'Hardy a duré assez longtemps. Voire trop.
Je me redresse et me fige. De l'autre côté du lit, par terre, est posé un plateau.
Jus d'orange, pancakes encore chauds et sirop, avec même une petite fleur blanche dans un peu d'eau.
J'en reste bouche bée.

Waouh. C'est... C'est Hardy qui a fait ça ? Il m'a fait un petit-déjeuner au lit ?
Je suis choquée, là. Agréablement choquée, à vrai dire. J'étais partie pour l'engueuler un max mais là ma colère a complètement disparu. Je sais qu'il s'est comporté comme un con hier, mais cette attention me touche. C'est trop mignon.

Je ne peux pas m'empêcher de sourire et je prends le plateau pour le mettre sur le lit. Je remarque un bout de papier recouvert d'une écriture penchée et le déplie.

Je reviens dans un moment, j'ai une course à faire. N'en profite pas pour fouiller dans mes caleçons !

PS : je sais que je suis un con, mais s'il-te-plaît attends-moi

Je pouffe de rire en lisant ces lignes. Quel débile, comme si j'avais envie de fouiller dans ses tiroirs !
J'hésite un moment à partir. Après tout, il a gâché mon dîner, je ne vois pas pourquoi je resterais...
Mais au fond de moi, une petite voix me dit de rester. Oui il m'a fait un coup bas, mais je ne suis pas capable de lui en vouloir longtemps.
Qu'est-ce que je peux être faible des fois...

Je rallume mon portable et mange en consultant mes messages. Je rassure mes parents qui s'inquiètent de mon mutisme (toujours effrayés à l'idée que je me sois faite enlevée, c'est terrible !) et m'excuse encore une fois auprès de Ryan.

De Ryan♥
Je ne t'en veux vraiment pas :)
demande-toi juste si c'est une bonne idée d'être ami avec lui

Ce n'est peut-être pas une bonne idée mais tant pis. J'apprécie beaucoup Hardy.
Par contre, il est hors de question qu'il sache que je ne lui en veux plus trop. Je vais faire semblant de bouder un peu, histoire de lui faire comprendre qu'il a pas intérêt à recommencer.

Une fois le petit-déjeuner terminé, je ramène le plateau dans la cuisine. C'est étrange d'être seule dans une maison que l'on ne connaît pas. Je ne me sens pas à ma place.

En retournant dans la chambre, je passe devant un buffet sur lequel sont posés une dizaine de cadres photos. Je m'approche.
La curiosité est un vilain défaut, oui, je sais, merci. Mais personne ne me vois, et je me venge d'Hardy.

Ce sont des photos de famille. Un mariage, celui de ses parents probablement, où la mariée a déjà un ventre bien gonflé. Une photo de bébé, puis d'un petit garçon brun jouant au ballon et riant aux éclats. Je reconnais immédiatement Hardy.
La vache, il était super mignon quand il était petit ! Bon, j'avoue qu'il l'est toujours, mais à le voir là j'ai envie de lui pincer ses joues rebondies.
Les photos se succèdent. À la plage, l'anniversaire de ses dix ans, avec sa mère à treize... J'ai l'impression de le voir grandir sous mes yeux.

Je laisse les photos et retourne dans sa chambre. Que faire maintenant ?
Mmh...
Il m'a interdit de fouiller dans ses habits... En revanche, pas dans sa table de nuit. Héhé...

J'ouvre le tiroir. Une BD, un déodorant (au moins je sais qu'il en met !), son chargeur de téléphone, une petite peluche pingouin (celle d'Hardy ? C'est bizarre qu'un gars de son âge la garde. Surtout dans sa table de nuit), une photo et un préservatif.
Mh. Ouais. Bon, je crois que j'aurais pu me passer du dernier élément. Mais il se protège, c'est déjà ça (imaginez un rire forcé, là).

Bonne nouvelle pour toi.

Hein ?!
Et puis quoi encore ? Je coucherai pas avec Hardy !

Avoue ça te déplairait pas.

Je fais taire la petite voix dans ma tête et sors la photo.

C'est un petit garçon. Blond, mais avec les mêmes yeux qu'Hardy.
La photo remonte au jour de ses huit ans. On le voit, rayonnant devant un énorme gâteau où se dressent huit bougies bleues. À sa droite se tient un Hardy de presque douze ans, souriant aussi et tenant un paquet dans ses mains.

- Alors, comment tu trouves mes caleçons ?
 

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Les amis, on approche du chapitre 30 ! Roulement de tambours !

N'hésitez pas à partager ! J'ai pas énormément de vue, mais ça me fait hyper plaisir à chaque fois que ça augmente ^^

Biz ☆☆

PS : je sais pas vous mais moi le média me donne hyper faim ! ^.^