Chapitre 28

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- Alors, comment tu trouves mes caleçons ?

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Je sursaute et me retourne. Hardy est là, avec un sac sur le dos.

- Je n'ai pas fouillé, je réplique. Je ne veux pas prendre le risque de choper des maladies.

Il éclate de rire et je ne parviens pas à m'en empêcher à mon tour. Je crois que je vais avoir du mal à bouder.

- C'est ton frère ? je lui demande en désignant la photo. Il s'appelle comment ?

Son sourire se fige immédiatement. Une ombre passe dans ses yeux.
Euuuh... J'ai dit une connerie ?

- Oui.

Le ton est sec.

- Il s'appelait Dwight.

Ah ouais, effectivement j'ai fait une connerie.
Sa lèvre inférieure tremble légèrement. Je me lève, un peu hésitante, et le prends dans mes bras.
Il est vrai que je n'ai pas l'habitude de faire des câlins à des garçons (trop de timidité en moi) mais là je sens que c'est la seule chose à faire. Il répond à mon étreinte et sourit faiblement quand on se sépare.

- Bon, dit-il doucement. J'ai prévu quelque chose pour me faire pardonner alors... il faut que tu te changes.

J'arque un sourcil.

- Hors de question que j'enfile tes habits.

Il pouffe.

- Mais non ! Je suis passé chez toi, j'ai eu la permission de récupérer quelques habits.

Je fais les gros yeux. Il est pas sérieux, là !
Il me tend son sac.
Ah bah si.

- Moi par contre j'en ai profité pour fouiller, ironise-t-il.

Je lui donne un coup.

- T'as pas fait ça ?!

- J'aimerais bien voir comment tu es dans ton ensemble en dentelle rouge.

Oh putain. Je vais le buter.

- HARDY !

Il ricane et s'enfuit de la chambre avant que je ne puisse le frapper. Je ferme violemment la porte et tourne la clé dans la serrure. Hors de question qu'il entre pendant que je me change.

Il a pris des affaires de sport.
Euh wait, pourquoi des affaires de sport ?
Je rougis quand je vois qu'il a aussi pris des sous-vêtements propres. J'espère vraiment que c'est ma mère qui les a préparé, parce que sinon il est mort.
D'ailleurs, comment ça se fait qu'elle ait accepté qu'il prenne des affaires sans m'avoir parlé et sans même le connaître ? Genre il aurait pu être un psychopathe !

Je cesse de me poser des questions et m'habille avant de le rejoindre dans le salon en nouant mes cheveux.

- Tu mets toujours autant de temps pour t'habiller ? me lance-t-il sarcastiquement.

- Vas te faire.

- Non parce que j'imagine pas ce que ça doit être pour te déshabiller...

Je m'immobilise.

- C'est marrant, je sens venir la blague perverse...

Il rit et m'entraîne dehors. Je monte dans sa voiture, il se met au volant.

- Tiens, cette fois tu es en mesure de conduire ?

- J'ai vite dessaoulé une fois que tu m'as ramené.

Je secoue la tête en soupirant.

Nous roulons pendant au moins une demi-heure et nous nous éloignons de la ville. J'ai beau le harceler, Hardy ne veut pas me dire où il m'emmène.

- Sois patiente Princesse ! ironise-t-il.

Je lui lance un regard signifiant clairement "Tu répètes ça et tu finis castré" et il explose de rire.
Pour la crédibilité on repassera...

Nous arrivons finalement face à un champ. Il y a un grand hangar, duquel a été sorti un petit avion, et un groupe de cinq personnes s'active tout autour.
Hardy salue un type d'une trentaine d'années d'un signe de main et se gare. Je descends et mon regard est attiré par un panneau d'informations.

Oh non.
Je rêve.

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Je veeeeeux la même peluche pingouiiiiiiiin (média) !!!

Deux coeurs pour aimerWhere stories live. Discover now