Nous. [ Antoine Griezmann ]

Chapitre 6

Le match d'Antoine a eu lieu hier, on la vu depuis un bar cette fois - ci avec Sara et ils ont gagné. C'est sans doute pour ça que j'ai une affreuse mine. Il est deux heures de l'après midi et la première chose que je vais faire c'est prendre un bon bain en espérant que ma gueule de bois ne se remarquera pas trop et que mon cerveau se remettra à fonctionner normalement.

Je sors de la douche la vapeur émanant encore de ma peau et m'emmitoufle dans une serviette. Je me dirige dans ma chambre à la recherche de sous - vêtement lorsque je me retrouve nez à nez avec Antoine assis sur mon lit, ce qui m'arrache un cris de supprise.

- Qu'est ce que tu fais là ?

- Eh et bien, ta porte d'entrée était ouverte et il n'y a personne à part toi dans cette maison,  je trouvais ça important que tu le saches, ironisa t - il.

- Ahah. Je suis morte de rire, fis - je excédée par mon mal de crane.

Il laisse son regard courir sur tout mon corps ce qui me provoque des frissons.

- Toi, t'as la gueule de bois.

Je l'applaudis pour sa bonne déduction et  attrape mes sous - vêtements que je pars enfiler dans la salle de bain avant de m'habiller d'un jogging et du maillot de foot que je me suis permise d'acheter hier pour le soutenir pour leur prochain match.

- Alors ?

Je sors de la salle de bain en lui montrant le haut et un magnifique sourire se dessine sur son visage qui me fait fondre immédiatement. Il se lève et me prend par la taille.

- Je crois que ce que j'aime surtout c'est mon nom derrière et toi qui le porte.

- Viens là que je t'embrasse, chuchotais - je en prenant son visage entre mes mains.

Deux jours sans pouvoir l'embrasser c'est horrible. Il devient presque ma drogue personnalisée et c'est vraiment flippant. On s'installe tout les deux sur mon lit et je me glisse dans ses bras pendant qu'il me raconte chaque détail de son match les yeux pétillant. J'aime vraiment le voir comme ça.

- Mon ventre cri famine et tu as le devoir de le nourrir, me plaignais - je en levant la tête vers lui.

- Vraiment ? Pouffe t-il.

Il se lève légèrement pour attraper son téléphone et je le regarde faire en papillonnant exagérément mes cils ce qui le fait marrer. Il commande des pizzas qui arrivent trente minutes plus tard.

- J'ai remarqué que ta famille est pratiquement jamais là, fit - il en me passant une part de pizza.

- Mes parents sont en voyages pour quelques jours et Davis loge chez sa copine depuis l'épisode du restaurant.

- Tu sais que tu peux squatter mon appartement ? On pourrait se voir plus souvent...

J'éclate de rire en voyant son regard plein de sous-entendus.

- Tu pourrais me faire à manger, me faire des massages, t'occuper de moi quoi ! C'est vrai que c'est tentant, rigolais - je.

- Tu pousses pas un peu trop là ?

Je secoue la tête de façon exagérée en croquant dans ma pizza, la vérité c'est que j'ai le cœur qui menace de sortir de ma poitrine rien que d'y penser.

- Ça te dit une série ? J'ai le dernier coffret de Desperate Housewives.

J'hausse plusieurs fois les sourcils avec un grand sourire pour le faire céder, ce qui marche plutôt bien. Il descend jeter le carton de pizza pendant que j'installe l'ordinateur, on s'allonge tous les deux sur le lit et je pose l'ordinateur sur un coussin situé sur nos deux jambes avant de glisser dans ses bras.