Boxing Coach [Ziam Mayne]

Bonus 3

Dans un lieu bien connu, à une date ignorée.

~PDV Zayn~

Je souris comme un abruti depuis au moins dix minutes. Liam devrait rentrer dans quelques minutes maintenant, alors disons que je m'entraîne à sourire. J'ai probablement l'air d'un vrai con et d'un psychopathe, avec mes dents sorties et les yeux plissées, mais au moins j'ai le mérite de ne pas abandonner. Et bah ouais.

J'ai un petit quelque chose à réaliser, et pour ça, mon châtain est indispensable. Quoi que... Ouais, nan, il est indispensable. J'aurai du mal à le faire sans lui, de toute façon. J'ai décidé qu'il le ferait, alors il va le faire. Il ne résistera pas, en plus.

Un air de boudeur s'installe sur mon visage quand je me rend compte que mes pieds ne touchent même pas le sol. Et puis je souris de nouveau, parce que je me rend compte que je peux balancer mes jambes dans le vide, comme ça. Et bah ouais, c'est ça de ne pas être une perche.

J'entend un "clac", faisant s'agrandir mon sourire. Ouais, il arrive !

Je ne vois presque plus rien tant mes yeux sont plissés, et je me penche en avant légèrement, me retenant grâce à mes mains de part et d'autres de mes genoux. J'ai légèrement froid au cul, mais ça passe encore, parce que je réchauffe la place depuis tout à l'heure.

Je l'entend prononcer mon prénom plusieurs fois, et je suis certain qu'il a soupiré plusieurs fois entre deux, même si je ne peux pas distinguer correctement les bruits qu'il fait. De l'extérieur de la maison, on ne peut rien entendre de ce qu'il se passe à l'intérieur, c'est plutôt pas mal. Et même si ce n'était pas insonorisé, ça ne changerait rien, puisque nous sommes entourés d'une forêt. Pour nous qui sommes bruyants quand on couche ensemble, c'est vraiment pratique.

Il est dans la maison, je suis dans le garage.

Il doit être agacé, maintenant, à me chercher dans tous les recoins de la maison, sans jamais me trouver. Ça m'amuse, parce que quand il m'aura trouvé, il ne se plaindra plus, j'en suis persuadé. Il sera même bien content.

La poignée de la porte du garage s'ouvre enfin, et une petite tête que je connais bien apparait.

-Zay...

Il se coupe lui même en me voyant.

Perché sur le capot de sa camaro que j'aime tant, complétement nu, les jambes se balançant dans les airs, je le fixe les yeux ronds, un petit sourire aux lèvres.

Maintenant qu'on est au fameux moment, j'ai vraiment l'impression d'être un psychopathe doublé d'un pervers. Moi, quoi.

Je le vois déglutir, et il avance légèrement avant de refermer la porte, ses yeux braqués sur mon corps. J'aime savoir que je lui fais de l'effet, rien qu'en étant en tenu d'Adam. Il me détail de la tête aux pieds, et je l'aperçois se lécher les lèvres, faisant tressauter ma queue déjà à moitié dure. J'ai eu le temps de m'imaginer des tas de scènes de ce qu'il pourrait se passer ensuite, pendant que je l'attendais, alors je trouve ça normal d'être excité.

Quand ses yeux trouvent les miens, je souris en voyant les siens si noirs, si... remplient de désir. J'aime tellement le voir avec ces yeux là, si envieux de mon corps, de moi. J'aime plus que tout avoir son attention, le voir ne regarder que moi, ne penser qu'à moi, ne s'intéresser qu'à moi.

Il s'approche davantage, jusqu'à n'être qu'à quelques centimètres de mon corps. Je ne le quitte pas des yeux, et lui non plus, quand il pose ses paumes de mains sur mes genoux. Ma bouche s'entrouvre, et mon souffle chaud s'évapore dans les airs. Lentement, il écarte mes jambes pour s'installer entre elles, et se rapprocher encore plus de mon corps.