Boxing Coach [Ziam Mayne]

Chapitre 36

Un mois plus tard.

~PDV Zayn~

-Tu dois rester concentrer tout le temps. Affirme mon coach. Tu ne dois jamais regarder ailleurs que ton adversaire . Même pas un sourire envers le public, ni un minuscule moment d'absence.

Il envoie son poing, mais je l'évite de justesse en faisant basculer ma tête. Je grogne, et continue d'être dans la position de défense, les bras devant le visage.

-Trop juste, tu aurais du l'éviter plus vite.

Je hoche la tête, et lui envoie un poing, qu'il évite beaucoup plus rapidement que moi.

-Tu ne dois pas penser à autre chose que les coups que tu vas envoyer, et surtout, ceux que ton adversaire va essayer de te donner.

Il m'envoie une nouvelle droite, que je me prend brutalement dans la joue. Je grogne et lui renvoie un énième coup, qu'il évite une nouvelle fois. Il contracte la mâchoire, et par son regard, il me fait comprendre que j'ai merdé.

-Plus vite, Zayn. Tu dois savoir ce que je vais te faire avant même que je ne le sache moi même. Tu dois anticiper le moindre de mes gestes.

Je comprend. Il avance soudainement son pied droit, et je fais soudainement un pas sur ma droite pour essayer de le contrer, ce que je réussis brillamment. Liam se replace, en position d'attaque.

-Parfait.

Il m'a dit parfait. Une seule seconde plus tard, mon poing vole dans son visage, et s'écrase sur sa joue. Il détourne la tête sous le choc, mais se reprend en un instant, et je réussis à anticiper son coup, ce qui me fait me poster en position de défense alors qu'il essaie de m'assener une grande quantité de coups.

Il hoche la tête pour lui même, et la sensation de faire du bon boulot me plait énormément.

On continue de faire cet exercice pendant plusieurs dizaines de minutes jusqu'à ce qu'il baisse les bras, et hoche de nouveau la tête en me regardant, pour me faire comprendre que c'est fini.

-Tu ne dois pas oublier que celui en face de toi ne te laissera pas une seconde de répit, et même s'il a l'air de te laisser une seconde pour souffler, tu dois continuer à te battre. Tu ne peux pas faire une pause, même pas d'une micro seconde. Compris ?

-Compris.

Il acquiesce, et enlève un ses gants qu'il coince entre ses côtes et son coude avant de se baisser pour attraper une bouteille d'eau. Il me la lance, et je ne tarde pas à enlever moi aussi mon gant pour pouvoir l'ouvrir et la boire. On finit notre bouteille en même temps, et mon coach s'empresse de jeter la sienne avant d'enfiler son gant. Je ne tarde pas à faire la même chose.

-C'était la partie facile. Affirme t-il doucement.

Un rictus prend place sur mes lèvres.

-C'est ce que je me disais aussi. Souris-je malicieusement.

Il relève les yeux vers moi, et un minuscule instant, je le vois sourire en coin, mais ce sourire disparait rapidement, laissant place au visage stricte et concentré habituel.

-Fais pas ton rigolo, gamin. Fais ce que je te dis.

-Oui coach. Répondis-je.

Je sais, je sais, je fais ma diva et mon petit innocent pas innocent. Mais je n'y peux rien, j'adore voir ses jolis yeux s'enflammer de désir pour moi, sa mâchoire se contracter parce qu'il veut juste une chose, me faire regretter d'être aussi insolent. Je sais que, en ce moment même, dans sa petite tête, il m'imagine la bouche pleine de sa queue, rien que pour ne plus avoir à m'entendre.