Black Jelly

Chapitre 24

" Oui , mon père. "

Sa Majesté s'eloigna avec son  gouverneur. Le Prince se mit  à marcher sans but dans l'entrée . Son père venait de lui annoncer qu'ils prendraient de véritables décisions pour protéger les Pacifistas et condamnés les Heavistas. Même son gouverneur qui avait horreur des médecins était d'accord.

A cet occasion, il leur avait révélé ce qu'il avait découvert avec Fuko. Ce fameux livre qu'il avait laissé dans ses mains  : MÉMENTO MORIS .

" Votre Altesse ! Mon Seigneur
Thales ! "

Le blond sortit de ses pensées. C'était son Altesse Tsendila , sa fiancée  . Il arca un sourcil. Il n'était pas du tout au courant de sa venue .

" Tsendila. Grande Princesse de Tuc . Dit-il avec un grand sourire. Comment vous portez-vous à présent ?

- Mon Seigneur,  le seul fait de vous voir me rempli d'un bonheur sans fin. Je deviens presque impatiente à l'idée de vous voir me mettre la bague et de me lier avec vous pour l'éternité.  "

Elle s'approcha et lui enlaça la taille .

" Tsendila. Tout... Tout le monde peut nous voir ici .

-  Allons donc dans votre bureau. "

Sa poitrine se colla sur son torse. Elle se crispa lorsqu'elle fit que le Prince ne l'a regardait même pas : Il avait les yeux rivés sur la fenêtre.

" Mon Seigneur. Que  se passe t-il ? Vous m'avez l'air anxieux.

- Je me pose des questions sur l'avenir en ce moment.

- L'avenir ? "

Elle colla alors sa hanche sur son bassin. Il recula mais elle prit son menton pour qu'il la regarde.

" Mon Altesse,  l'avenir ne peut qu'être bon pour une personne aussi belle que vous. Votre renommé sera bientôt connu de tous, vous vous approcherez des plus grands, vous aurez une belle demeure... Et je serai la pour partager votre joie. Ainsi que nos enfants. "

Le Prince étira un sourire et l'enlaça par la taille.

" Vous êtes bien bonne. Vos mots d'amour me touche. Ne vous inquiétez plus pour moi.

- Oh ! Thales... Qu'est ce que je vous aime ! "

Elle plongea sa tête sur son torse chaud . Pourtant , le Prince continua  de regarder la fenêtre.

Fuko... Ce jeune oiseau médecin... Que pouvait t-il bien faire en ce moment ? Ce livre était certainement en train de lui faire peur . Tout cela ne lui disait rien qu'il vaille.

<< Si ce symbole peut nous sauver, vous n'y toucherez pas ??>>

<< Je croyais que vous vouliez être libre ! >>

<< Je m'appelle Fuko. Et je veux être libre. >>

Ses paroles resonnaient sans cesse dans son esprit. Son bec, ses yeux bridés , sa rage déplacé.

Il pinca ses lèvres.

<< Fuko.  Toute ses histoires vont compromettre tes recherche...  Cherche tu encore, Fuko ? >>

    
***
2 jours plus tard

" MON ALTESSE !! "

Frouillon le serviteur fit éruption dans la pièce. Le Prince était en train de lire les affectations au bataillon avec Telindra.

" Frouillon !

- Encore toi ? Cria Telindra.

- Maître ! J'ai avec moi un décret de votre père qu'il vient d'établir à l'instant !

- Mon père ? Qu'est ce que cela concerne t-il ?

- Il s'agit des Pacifistas, mon Altesse ! Cria le serviteur en sueur.

-  Donc ne panique pas. Mon père est bon. Il poursuit la paix et veut la guérison de nos villes. C'est un exemple pour la liberté!

- Mon Altesse ! Lisez le décret. "

Il froissa son regard avant de lui arracher presque le décret des mains. Tandis qu'il lisait , ses mains se mirent d'un coup à trembler.

" Mon Altesse ! Que se passe t-il ? Demanda Telindra."

Le serviteur lui fit signe de fermer la bouche. La mine du Prince se mit à pallir de plus en plus. Le décret tomba alors de ses mains.

" Mon Altesse.

- Mon père... Mon père demande.. l'exécution de tout les médecins ?"

Tout le monde resta interdit. Le Prince ne bougeait même plus. Il était figé.

" Ce n'est pas possible... OÙ EST MON PÈRE?  Hurla t-il d'un coup.

- Mon Altesse ! Il est parti à la hâte sans nous prévenir ! Nous devrions..

- Préparez mon cheval ! Dites à ma propre garde de me suivre !

- Ils sont sur les ordres du Roi, Prince Thales !

- Les médecins sont en dangers ! Fuko est en danger! Dépêchez
vous! 

- Attendez mon Altesse  ! "

2 minutes plus tard, la garde et le Prince s'elançait vers les villages.
Sur des centaines de murs,  le décret était déjà bien accroché.

              ¤ BLACK - JELLY ¤