Chapitre 46

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Le roi regarda son fils avec admiration.

" Je savais mon fils. Je savais que tu prendrais la bonne décision. "

Thalès lâcha un sourire mais son père se tourna vers ses soldats.

"  Soldats . Levez vos arcs sur moi !!

- Hein ? "

Les soldats lui obéirent et ils bandèrent leurs arc.

" Qu'est ce qui se passe ?? Père !! Qu'est ce qui se passe ? Hurla Thalès paniqué.

- Tirez sur moi ! C'est la fin de mon contrat ! Heavistas  ! Je vous remets mon fils !

- PAPA !! ARRÊTEZ !! PAPA !

- TIREZ !!! C'EST UN ORDRE ! TUEZ MOI ! !

- PÈRE !!! "

Il était trop tard. Les flèches atterrirent dans la nuque de son père.
Sa tête fut tranché immédiatement et
son corps plongea sur le gravier . La tête roula sur le sol et s'arrêta devant les Heavistas.

Le cou du roi tranché commençait à répandre le sang de son corps. Le Prince n'en croyait pas ses yeux.

" La tête... Sa tête est coupé... "

Les Heavistas s'approchèrent du corps. L'un récupéra la tête par les cheveux. Ils avaient un large sourire.

" Le Roi est enfin mort...Voici sa tête !

- Reposez la tête de mon père. Dit Thalès les yeux rouges.

- Jamais ! Plus rien ne nous arrête ! Vous allez  devoir coopérer avec nous. Soldats ! Tournez vers lui vos armes  !

- Quoi ??? "

Les soldats s'exécutèrent. Thalès réalisait a peine ce qui se passer. Mais il se mit à sourire quand il comprit . Puis même à rire.

" Qu'est ce qui te prend ? Demanda l'un des oiseaux.

- Pfff... Je ne vous pensai pas aussi bête.

- Hein ?

- Soldats ! Mon père est mort ! Sa mort était prévisible et je ne suis pas fâché contre vous . Seulement, maintenant je suis le Roi Légitime !

- Quoi ?

- Tournez vos épées, vos arcs sur ses assassins ! Je suis le Roi maintenant ! C'est un ordre !

- Pfff tu crois vraiment qu'il suffit d'avoir une armée pour nous battre ? Tu est bien le fils de ton père. Je ne pouvais m'attendre à autre chose de ta part... "

Thalès leva le sourcil. La voix lui parut familière.

" Gouverneur ? "

L'un des Heavistas leva son bec, lança sa cape dans les airs. Thalès frémit. C'était le Gouverneur, le conseiller du roi. 

" Alors c'est vous, le chef des pourritures ? Vous n'êtes qu'un sale traitre ! Cria Thalès en sortant son épée.

- Oh le Prince se rebelle. Que me vaut l'honneur ?

- Comment avez pu vous abaisser à une chose pareil ? Vous faites honte à mon pays. Vous battre aux côtés de ceux qui répandent du poison ?

- Ton baratin ne me touche pas. Tout ce que je souhaite, c'est le pouvoir ! Au passage merci pour le livre !

- Comment ça ?

- Vous nous avez menés directement vers le contre remède !

- Vous en avez profité quand j'ai voulu le montrer à mon père !

- Bien sûr ! Et quand vous l'avez rendu à votre misérable Fuko, mon plan était déjà en marche ! Et tout a fonctionné ! Ricana t-il.

- Quand je pense que vous avez été le conseiller de mon père !

- Oh tu sais ! Restez au côté de ton père était un vrai calvaire... Souffla t-il.

- C'était pas une raison pour le décapiter ! Je vais vous tuer ! Assassin !

- Bah Vas-y ! Viens me tuer ! Pauvre garçon... Dit-il en sortant une énorme hache de son dos.

-  Ne me demandez pas ça deux fois !

- Viens ! "

Thalès posa le rod de Fuko au sol et il s'élança en courant vers le gouverneur.
Le traitre vint vers lui et leurs armes s'entrechoquèrent. Le coup était si puissant qu'une puissance se dégagea sur le toit comme un tremblement de terre.
Les soldats en voyant cela, levèrent les armes et se jetèrent sur les oiseaux.

Une guerre dechainé eut alors lieu sur le toit du palais, entre les armes et les tornades . Le ciel devenait tantôt rouge à cause de l'incendie de la ville, tantôt gris à cause de la guerre.

Le toit tremblait sous les coups et finalement le corps de Fuko se mit à rouler.  Elle roula sur la façade jusqu'à ce que son coude gauche se prit dans un angle  du toit et elle resta pendu sur le toit.
La chair de son coude commença donc à se déchirer, elle commençait à se démembrer de son bras.
Et un vent l'a fit  tombé à l'étage en dessous. Son corps dégringola jusque devant la cour et s'arrêta finalement sur les marches des escaliers.

Au même moment, quelqu'un arriva au Palais. Il s'approcha et découvrit le corps de Fuko, inerte. Le bras gauche presque découpé. Il prit dans ses mains son visage et souffla :

" Karmel. Amène moi une épée .

- Oui Maître...   "



                      BLACK-JELLY

Black JellyWhere stories live. Discover now