Fissions

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Synopsis :  

Une Nouvelle née lors d'un week-end morne et gris.  Il faut croire que je manquais de compagnie...  

Un style un peu dans les séries "Twilight zone" ou encore "Hitchcock" pour ceux qui ont connues (d'accord, oui, j'ai un peu de cheveux... pâles... pas blancs mais pâles ! ).   Enfin, j'ai essayé de reproduire ce style, qui part de pas grand chose, qui nous surprend par l'improbabilité, nous angoisse un peu et  à la fin on fait 😯...     Et hop !  Ça tourne en rond..

*atttchouuuuuum !*.  Pardon !  🤧

Bon, je... je vous laisse lire car... je crois qu'il y a quelqu'un dans la pièce !!

Gaïa ;)

(Décembre 2016)

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L'agent tend le disque luisant d'une main ensanglantée et tremblante à l'inspecteur puis s'éloigne en ravalant son haut le cœur parmi les véhicules d'urgences, tous gyrophares allumés dans la fin de soirée.  Fendant la cohue d'urgentistes, de pompiers et croisant de plus en plus de soldats armés, l'officier, le visage fermé et les sourcils froncés, se dirige d'un pas pressé vers le véhicule abritant le QG d'enquête mobile dépêché devant le petit bungalow.   Il ouvre la porte à la volée pour surprendre la fin de la conversation téléphonique d'un homme en uniforme qui lui fait signe de patienter :

— Oui, Sergent, prenez les dépositions des voisins mais bouclez les lieux... Oui, on évacue !  Mais je ne sais pas, réquisitionnez un local pour les reloger au poste de quartier ou à l'Armée du Salut...  soyez inventif ! ...  Okay.  C'est bon, mais je vous le redis : cet immeuble est sous scellé tant que nous n'avons pas reçu l'équipe balistique... Oui, j'ai des hommes sur place...  Ils s'en occupent.  Faites votre boulot et on se recontacte.   Terminé.

Il repose le combiné avec un soupir :

— Dis-moi Stan...

— Le voici William ! répond ce dernier en lui tendant le disque.  À en juger par le comportement de l'agent qui m'a donné ceci, c'est du sérieux.

— Voyons voir ce que l'on trouvera ! réplique le Lieutenant en insérant le disque dans le lecteur.

Après un balai de lignes horizontales, l'image cadre le visage pâle d'un homme à la barbe mal rasée, les cheveux hirsutes et le front en sueur.   Il a les yeux rouges et hagards.  Les deux auditeurs remarquent son corps rigide et ses yeux affolés qui roulent dans leurs orbites.  Il est en alerte, stressé, angoissé. Il est installé dans un fauteuil alors que, sur le mur derrière lui, on voit l'ombre de silhouettes nombreuses qui se déplacent dans la pièce. C'était plus tôt dans la journée, alors que le soleil plombait la ville de ses rayons. 

L'homme à l'écran prend un grande respiration, en se retenant de faire de bruit.

Il commence son discours en bougeant à peine les lèvres. 

Un récit des plus étrange ...

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Comment tout cela a commencé ?

Il me reste si peu de temps... je ne vais pas m'apesantir sur mon état physique.  C'est le chaos dans tout mon corps et dans ma tête. Dans l'ordre de mes molécules... dans mes pensées.  C'est du bout des lèvres que j'enregistre le récit de l'origine de mon état.

La cause ?  Pfft !  Aucune idée.  Mais voilà comment cela a commencé :

Il y a une semaine, comme à chaque soir, en rentrant du boulot, je m'assois ici, dans mon fauteuil favori.  Mon petit chien, Sonny, n'a cessé de me ramener sa balle à mes pieds.   Je la relance plusieurs fois sans répit. C'est le même rituel tous les soirs... 

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