Partie 6

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Jamais j'aurais cru tomber sur Zack ici, j'ai tellement attendu qu'il vienne me rejoindre comme il m'avait promis. C'est seulement quelques années plus tard qu'Amy m'avait informé du tragique décès de son père et de la reprise de la compagnie par Zack. Elle m'avait expliqué qu'il fessait la manchette dans tous les journaux et qu'on parlait que de lui et de sa bisness au HEC. Qu'il était même prit comme exemple dans ses cours, à titre de modèle d'entêtement et de bonne gestion du risque.

Ce jour-là j'ai arrêté de l'attendre et compris que nous étions tout simplement plus faits pour être ensemble et que j'aurais probablement fait les mêmes choix que lui. Il avait complètement changé, passant du blouson de cuir et au Jeans Levis à l'habit complet du parfait patron d'une multinationale. Si je le trouvais beau à l'époque, maintenant il est carrément décadent! Il dégage la puissance incarné.

Je m'approchai de lui doucement, avec un trac incroyable qui me donne au moins 20 accidents de café chaud évité in extrémiste. Ne sachant pas comment réagir ou quoi dire, j'ai décidé de jouer sa propre carte.

- Et voilà votre café noir, bonne journée M. Wellington!

Et je me sauve le plus rapidement possible dans les cuisines pour éviter toute conversation au quelle je ne serais pas prête à répondre. Maxim qui n'avait jamais eu peur devant un gars riait de moi sans bon sens et voyant que mon stress ne diminuait pas me suggéra de partir du café et de me changer les idées! Pendant qu'Amy resta au café afin de surveiller les employés, Max m'amena magasiner dans les boutiques près du Blueberry de la rive-sud.

Après une traversée de la ville, totalement silencieuse, Max fini par briser la glace en arrivant à la première boutique.

- Pourquoi stress tu de revoir Zack? Après tout ce temps, tu te sens comment ?

- Honnêtement je ne sais pas Maxim, ma tête ne fait que penser à quoi j'aurais dû lui dire et mon corps se crispe sans arrêt depuis ta réplique stupide qui m'a fait allumer.

- Haa oui, celle-là ! Je ne te cacherai pas que je la trouve encore très drôle. Me dit-elle toute souriante.

- Je l'avoue, stupide mais drôle! Avouais-je après coup !

- Sérieusement, tu ne pensais pas le revoir?

- Dans l'avion, ça m'a traversé l'esprit mais je me suis convaincu que j'étais ridicule et que tout ça n'était qu'un souvenir. Max, tu ne peux pas savoir comment il a pu me faire capoter quand on s'est séparé. Quand tu perds un gars que tu as dans la peau et qu'en plus tu ne te fais pas prendre au sérieux parce que tu as juste 15 ans, c'est vraiment dur. Que tu passes des années à l'attendre et de ne jamais le voir arriver. De sortir avec un gars juste pour faire croire à ta mère que tu es saine d'esprit!

- Waouh! Il t'a affecté à ce point là ?

- Malheureusement oui! Et je ne me blesserai pas deux fois. Je suis complètement consciente que ce n'est pas de sa faute si nous nous sommes séparés mais aucun être humain n'est assez fort pour vivre ça deux fois dans une vie.

5 Robes, 2 jeans, 1 déshabillé, 2 paires de talon et une veste fut le prix de cette surprise matinale qui me retourna de tout sens. Quand on magasine avec Max, il faut s'attendre à sa et il faut avouer que les quelques vêtements apportés dans ma valise avait besoin d'être encouragé un peu. La journée se termine sur une terrasse du Quartier ou nous nous changeons dans les toilettes avec nos achats de l'après-midi afin d'avoir l'air de deux canons tout droit sorti d'un magazine.

Maxim a enfilé une longue robe blanche en soie trouvé en solde au fond d'une boutique, que très peu de personne à l'exception de Maxim peuvent porter et avoir l'aire aussi magnifique. Le tout accompagné d'une sandale gladiateur en cuir qui lui monte jusqu'au mollet. Moi pour ma part, j'ai décidé de mettre l'une des robes, la petite noire, toute simple avec le dos dénudé avec des talons rouge vif comme unique couleur.

APRÈS 12 ANS     ( TERMINÉ )Where stories live. Discover now