Chapitre 35

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Hello!

Étrangement, vous n'avez pas eu la notification pour le chapitre précédent (chapitre 34), alors pour ceux et celles qui ne l'ont pas lu, allez le lire avant de dévorer celui-ci! :D

Ensuite, une petite annonce un peu triste à vous faire: ce chapitre-ci est l'avant-dernier... Je posterai le dernier chapitre dans le courant de la journée et un épilogue peut-être ce soir ou demain. Je suis aussi triste que vous, promis! Mais bon, tout doit avoir une fin et je sens que je suis arrivée au bout de l'histoire de Kors et Griffin. Je suis étonnée moi-même d'avoir si bien calculé, car je ne sais pas si vous vous souvenez, mais au chapitre 26, j'avais annoncé qui ne restait plus qu'une dizaine de chapitres et ça adonne que je vais m'arrêter à 36!

Autre chose, je suis à la recherche d'une dessinatrice (ou d'un dessinateur) qui voudrait bien me faire un dessin de Kors que je posterais à la toute fin du dernier chapitre. J'ai quelque chose de précis en tête..., mais ça doit demeurer secret! Alors, si vous êtes intéressé, prière de me contacter en message et de m'envoyer un exemple de dessin d'humain que vous avez déjà réalisé, histoire de me montrer ce que vous savez faire! Merci d'avance aux volontaires! Bien entendu, le dessinateur que je choisirai se verra créditer pour son travail!

Enfin, je vous souhaite à tous une excellente St-Valentin et une bonne lecture! ❤️

Chapitre 35.

Après souper, Kors annonça qu'il devait retourner chez-lui. Presque aussitôt, Griffin se proposa pour le raccompagner. Le rebelle avait poliment refusé son offre – inutile de faire marcher inutilement Griffin, alors qu'il avait toujours ses béquilles –, mais le sportif avait la tête dure et avait insisté jusqu'à ce que Kors pousse un soupir las et le laisse le suivre sans trop rechigner.

Une surprise les attendait quand ils arrivèrent devant chez Kors : deux voitures étaient garées dans l'allée. Le rebelle fronça les sourcils. Étrangement, la porte était également débarrée. Il la poussa, perplexe, et aperçut, dans le portique, deux grosses valises encore dressées sur leurs roulettes.

— Kors, c'est toi ?

Une femme à la chevelure brune rassemblée en une queue de cheval haute, habillée d'un top de sport et de jogging Adidas, des baskets blanches dans les pieds apparut au bout du couloir. Kors écarquilla les yeux sous la surprise.

— Maman ?

— Surprise !

— Depuis quand est-ce que tu es arrivée ?

— Depuis seulement quelques heures. Ton père aussi est là. Nous voulions te faire une petite surprise, pour une fois que nos horaires s'accordaient !

— C'est ta mère ? demanda Griffin, ébahi, à voix basse en tapotant l'épaule de Kors. Eh bien, dis donc... je comprends mieux pourquoi tu es aussi sexy maintenant...

La mère de Kors était mannequin et voyageait toujours pour faire des défilés ou travailler avec de nouveaux photographes pour des designers toujours plus célèbres. En entendant une voix parler à son fils, elle plissa les yeux :

— Tu as un ami avec toi, Kors ?

— C'est Griffin, répondit-il.

— Griffin ? s'étonna la femme. Ça fait une éternité qu'on ne l'a pas vu, celui-là, n'est-ce pas, chéri ?

Un bel homme en smoking passa sa tête dans le couloir.

— Hum. Oui. Kors, amène donc ton ami. Ça fait longtemps qu'on ne lui a pas parlé.

— C'est qu'il ne faisait que me reconduire ! protesta Kors.

— Oh, il pourra bien rester quelques minutes, quand même ! Il n'habite qu'à quelques maisons d'ici ! renchérit sa mère en haussant les épaules.

Griffin sourit.

— Je peux rester, ne t'en fais pas pour moi.

Kors se pinça les lèvres et mordilla son piercing, comme si quelque chose le contrariait. Il était heureux que ses parents soient là. Le problème, c'était qu'il avait un truc à leur dire, mais il s'imaginait qu'il aurait le temps de mieux se préparer avant ça, il avait pensé qu'il aurait eu plus de temps pour mijoter tout ça dans sa tête ; il n'aurait jamais pu imaginer que ses parents reviendraient à la maison ce soir pour lui faire une surprise ! Résultat, il allait devoir se jeter à l'eau plus rapidement que prévu et il aurait préféré que Griffin ne soit pas là à ce moment-là. Mais il allait devoir faire avec.

Prenant son courage à deux mains, il conduisit Griffin dans le salon où son père avait allumé la télévision et écoutait les nouvelles du sport avec sa mère.

— J'ai quelque chose à vous annoncer, dit-il.

En apercevant son air sérieux, son père éteignit instantanément la boîte à image et les yeux de ses parents se fixèrent sur lui. Si bien qu'il s'en sentit presque mal à l'aise...

— Parle, mon cœur, nous t'écoutons, l'encouragea sa mère.

À côté de lui, Griffin était perplexe et se demandait ce qu'il voulait dire. Kors prit une grande inspiration, puis se racla la gorge avant de parler :

— Bon, eh bien, voilà... Je suis bisexuel et Griffin est mon petit-ami. Fin de la conversation, on n'en parle plus.

Son père fut quelque peu déconcerté par la nouvelle, mais il se reprit bien vite. Quant à sa mère, elle se contenta d'éclater d'un doux rire. Griffin, sans pouvoir s'en empêcher, écarquilla les yeux de surprise et sentit une douce chaleur se diffuser dans le bas de son ventre. S'il n'avait pas eu ses béquilles, il aurait emmêlé ses doigts à ceux de Kors sans la moindre hésitation. Il était totalement sous le choc. Il n'aurait pas pensé que Kors aurait les couilles de dire ça à ses parents de cette manière-là. Sans parler qu'il l'avait appelé « petit-ami » !

— Kors..., murmura-t-il doucement.

Son petit-ami le fusilla du regard.

— Ta gueule ! Ne dit rien ! C'est déjà bien assez comme ça !

Griffin se tût, mais un sourire amusé ourlet ses lèvres. La mère de Kors se leva et embrassa son fils qui grimaça sur le front.

— Nous t'aimerons quoiqu'il advienne, mon cœur.

— Je vais dans ma chambre, lâcha Kors. Griffin, tu viens ?

Comme une tornade, il entraîna le sportif à sa suite. Il ne fut soulagé que lorsqu'il referma la porte de sa chambre derrière eux. Il s'appuya contre cette dernière, l'adrénaline qui l'avait parcouru redescendant d'un coup. Griffin s'assit sur son lit, laissant ses béquilles de côté.

— Alors... on est un couple ? demanda le footballeur en haussant un sourcil taquin.

Kors lui lança un regard noir. Il avait l'air de regretter que Griffin ait tout entendu de sa conversation avec ses parents.

— Ne reviens pas là-dessus, s'il te plaît. J'en ai peut-être trop dit.

— Ça me fait plaisir, tu sais, rajouta Griffin comme s'il n'avait rien entendu de ce que Kors avait dit.

Comme le rebelle restait silencieux, il poursuivit :

— Je t'aime.

Kors finit enfin par bouger et leva les yeux au ciel.

— Ouais, moi aussi, connard.

Le sourire de Griffin s'étira.

— Dis-moi, est-ce que ton lit aussi grince ? 

— Dis-moi, est-ce que ton lit aussi grince ? 

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