Le corps exquis, Poppy z Brite

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Hello !

Aujourd'hui du Corps exquis de Poppy z Brite et je vous mets le résumé et la couverture juste en dessous :

Perversion des âmes et poésie du macabre au service d'une des fictions les plus noires jamais publiées sur les serial-killers : sans concession, choquante, répulsive

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Perversion des âmes et poésie du macabre au service d'une des fictions les plus noires jamais publiées sur les serial-killers : sans concession, choquante, répulsive. Un roman fascinant et extrémiste. Un livre violent dont aucun lecteur ne sortira indemne.

...j'adore ce genre de résumé qui ne vous apprends presque rien sur l'histoire que vous allez lire. Dans ce cas deux solutions : le lecteur achète car il est curieux ou alors il ne veut pas prendre le risque de dépenser de l'argent pour quelque chose qui pourrait lui déplaire et il le repose.


Avant de commencer vraiment la critique juste deux mots sur l'auteur: gay, transgenre.

...quoi? J'ai dit deux mots c'est deux mots hein.

Bon arrêtons de plaisanter. Je ne vais pas m'attarder sur le fait que Poppy soit un homme trans gay parce que...bah juste parce que je n'ai pas le temps de faire une thèse de quarante pages étudiant l'impact de sa transidentité et de sa sexualité sur ses oeuvres. 

Mais c'est quand même un point que je devrais signaler.


L'histoire :


Ce roman ce centre sur quatre personnages : Jay, Andrew, Tran et Luke.

Les deux premiers sont des tueurs en série respectivement cannibale et nécrophile, le premier vivant à la Nouvelle Orléans et le deuxième venant de Londres. Tran est un jeune homme vietnamien, ancien amant de Luke, qui éprouve une forte attirance pour Jay. Et Luke, ais-je besoin de préciser « ancien amant de Tran » ?, est un homme d'une trentaine d'année séropositif assez dérangé. Notons que les deux derniers personnages vivent également à la Nouvelle Orléans.

Nous suivons donc l'histoire de ces quatre personnages avec une petite particularité : si les chapitres du point de vu de Jay, Tran et Luke sont racontés à la troisième personne, les chapitres du point de vu d'Andrew sont eux raconté à la première personne. Cela peut sembler un peu étrange et je dois dire qu'au début c'était assez déroutant de passer d'un chapitre à « je » à un chapitre à « il ». Mais au final c'est assez logique.

Et là je vais spoiler, désolé. Le roman s'ouvre avec Andrew et se termine avec lui. J'ai eut l'impression que le « Je » était une sorte de façon de montrer qu'Andrew allait être le seul à réchapper de cette histoire. Cette impression est accentuée par une phrase qu'il dit à l'une de ses victimes avec l'avoir tué : « Ta vie est entrée en collision avec la mienne et tu n'as pas survécu au choc, tout simplement ». Elle colle parfaitement avec l'ensemble du roman. La vie d'Andrew à percuté celles de Jay, de Tran et de Luke et aucuns n'a survécu au choc. Donc pour moi le « Je » est une manière de dire qu'Andrew est le vrai narrateur ici, qu'on ne suit l'histoire des autres que parce que ça permettra de mieux raconter et comprendre la sienne.

Venelle Alexander-WildeWhere stories live. Discover now