Rimbaud, Verlaine et un désastre

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Hello à tous !

Aujourd'hui on va parler d'un petit film qui, lorsque je l'ai visionné pour la première fois, m'a littéralement assommé. En effet à peine les premières images arrivèrent que la massue de la médiocrité me tomba sur le crâne et elle continua de s'abattre à intervalle régulière sur mon cuir chevelu tout au long de cette éprouvante aventure.

Mesdames et Messieurs nous allons aujourd'hui parler de Rimbaud Verlaine qui est, sans surprise, centré sur les deux poètes dont les noms composent le titre. Pour vous donner un petit aperçu je vous laisse avec la bande-annonce qui, en quelques images seulement, vous donnera l'intense envie de vous laver les yeux à l'acide.

Alors ? Mémorable n'est-pas ? Comment ne pas avoir envie de voir le film après ça.

Je vais diviser cette critique en deux parties. Dans la première je parlerais de tout ce qui est réalisation et dans la seconde de l'histoire en elle-même. Bon, autant vous prévenir, je ne suis pas un cinéphile avertit, je ne dispose donc que de peu de vocabulaire technique. Je vais donc, dans la première partie, coller du vocabulaire de néophyte un peu partout...mais c'est toujours mieux que de se tromper de terme.


La réalisation :

Les couleurs. Mon dieu les couleurs. Alors si j'en parle en premier c'est parce que...Et bien cela saute aux yeux des les premières images du film...non, dés la bande annonce même ! Sincèrement je ne sais pas ce qu'ils ont foutu avec les couleurs mais le rendu est juste horrible. On dirait un peu des vieilles images tournées avec un petit caméscope, de ceux que les familles utilisaient pour filmer leurs vacances dans les années 70/80.

On a vraiment l'impression de regarder de vieilles images avec des couleurs un peu...passées ? Oui, c'est ça, passées, délavées. Alors parfois cela peut bien rendre. Par exemple, et pour parler d'une série et non d'un film, c'est un peu le genre de couleur qu'on voit dans le troisième épisode de la saison 4 de Sherlock, au moment des flashbacks. Là est pertinent parce que le premier flashback que l'on voit est en réalité un petit film de vacance, il est donc pertinent d'avoir une image un peu vieillotte. Et le fait que ce genre d'image reste par la suite dans les autres retours en arrière n'est pas choquant.

Mais là, dans ce film, ça n'a juste aucune putain de sens. Cela crée juste une image dégueulasse.

Pour continuer sur ce que l'on voit et bien on ne peut pas dire que les décors soient fameux. Ceux hors de la ville sont juste...on s'en fout. C'est de la campagne et puis point. Et pour la ville...parfois avoir des décors un peu carton pâte cela peut créer un effet comique ou un côté amateur assez touchant. C'est par exemple le cas dans Beetlejuice de Tim Burton où le côté comique est exacerbé par des décors complètement cheap ou dans les premières saisons de Doctor Who où le fait qu'on sente le manque de budget rend la série assez attachante.

Mais là nous sommes dans un film on ne peut plus réaliste. Pas de fantômes ni de monde des morts compléments loufoques à créer, pas d'aliens ou de planètes étranges à réaliser. Non, il fallait juste recréer une ville réaliste et le fait qu'on sente ce côté carton pâte rompt complètement le côté et bien réaliste du film.

Venelle Alexander-WildeWhere stories live. Discover now