1997

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Autun, France.


Elle retira ses crocs de l'un de ses camarades et le laissa tomber au sol.

- Tu vivras une longue vie Timothée, ne t'inquiète pas pour ça, réajusta-t-elle sa veste. Oh non, Tim, tu as taché ma veste, souffla-t-elle. C'est une belle nuit pour mourir, tu ne trouves pas ?

Elle l'attrapa par son gilet et le releva. Elle déchiqueta sa gorge jusqu'à lui coupé la tête. Elle le laissa à nouveau tomber au sol, elle essuya le coin de sa bouche et soupira de plaisir puis repartis tranquillement à la fête.

- Haylen Gérard, quelle bonne surprise !

- Louis Gaison, quelle bonne surprise, souria-t-elle faussement. Qu'est-ce que tu me veux ?

- Te voir, tu es tellement belle et en plus avec ton accent américain, tu es terriblement sexy, révéla-t-il en mettant son bras autour de son épaule.

- Arrête de me complimenter, enleva-t-elle son bras. Et par la même occasion de me faire chier, se dirigea-t-elle vers le bar.

- Sooo rude, j'adore !

Elle leva les yeux en l'air et attrapa la bouteille de whisky qui trainait sur la table

- Tu sais ce que j'adore moi ?

- Non dis-moi tout baby, souria-t-il en mordant dans sa paille.

- Tuer des petits cons comme toi, le regarda-t-elle dans les yeux.

- Tu...Quoi ? Se recula-t-il.

- Eh attends ! Reste près de moi.

Elle allait mettre son hypnose en place et le faire commettre un nouveau meurtre de masse et cela commençait à l'exciter.

- Je veux que tu fermes tous les accès et, jeta-t-elle un coup d'œil à sa montre. A 1h30, tu tueras tout le monde avec un couteau.

Il me regarda et hocha la tête puis il partit faire ce qu'elle lui avait demandé.

Elle prit un verre et regarda dedans, celui-ci étant propre, elle y versa le scotch et bu une gorgée puis une grimace se dessina sur son visage.

- Je ne m'habituerai jamais à ce goût, le bourbon est meilleur.

- Tu as l'air un peu conne à parler seule comme ça.

Elle écarquilla ses yeux et se retourna vers la personne qui l'avait dérangé. Il était plus grand qu'elle d'une tête, brun avec des yeux d'un vert époustouflant. Elle lui sourit alors qu'il se servit du punch.

- C'est gentil à toi de me dire ça mais j'aime bien parler toute seule, je peux parler de mes idées avec moi-même, prit-elle après une gorgée directement à la bouteille.

- C'est vrai que dans ta tête, tu ne peux pas le faire.

- Qui es-tu ? Je ne t'ai jamais vu ici !

- Je cherche mon arrière-grand-mère.

- T'es allé voir à la maison de retraite ? Ria-t-elle.

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