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Nouvelle-Orléans

- Niklaus, Elijah se posta derrière son jeune frère. Qu'est-ce qu'il te tracasse ?

- Tout va très bien Elijah, pourquoi me demandes-tu cela ? Observait-il la jeune fille, appuyé contre la rambarde.

- Je peux le voir sur ton visage et ô vu de comment tu scrutes notre nouvelle invitée, je pense que c'est lié.

Niklaus secoua la tête et se redressa, il fouilla dans les poches de son veston et en sortit une clé. Elijah fronça les sourcils en la voyant.

- Je ne veux pas que tu me fasses ton sermon, le prévenu Niklaus.

- Qu'as-tu fait ? Qui as-tu enfermé ?

- Pourquoi me dis-tu cela tout de suite ? Entra-t-il dans le salon.

- Car je reconnais très bien cette clé, c'est l'un de celle qui ouvre les cachots au sous-sol.

- Tu sais que j'enferme de temps en temps des ennemis de la famille et si je regardais Haylen, c'était pour voir comment elle allait, se servit-il un verre.

- Pourquoi je ne te crois pas ? Elijah prit place sur l'un des fauteuils.

- Seulement toi à cette réponse, haussa-t-il les épaules.

Elijah secoua la tête et attrapa le livre devant lui, il le feuilleta mais le referma brusquement avant de se tourner vers son jeune frère.

- Niklaus, que caches-tu vraiment ?

- Pourquoi tiens-tu à le savoir ? Tu ne peux pas juste te mêler de tes histoires ?

- Niklaus, leva-t-il légèrement le ton.

Le jeune frère souffla et lui fit signe de le suivre, Elijah posa le livre sur la table basse et descendirent tous les deux dans les cachots. Niklaus ouvrait la marche pour l'amener jusqu'à l'une des portes.

- J'ai demandé à lui des sorcières du vieux carré de faire un sort de blocage, tourna-t-il légèrement sa tête vers son frère. Je lui ai donné de mon sang et quand je l'ai revu, je ne sais pas ce qu'il s'est passé mais je l'ai tué.

- De qui parles-tu ? Demanda Elijah perplexe.

- Je voulais seulement la protéger.

Il s'arrêta devant une imposante porte en bois, il prit la clé dans sa poche et ouvrit la porte.

- Qu'est-ce que tu as fait ?

Niklaus se prit guère le temps de répondre à son frère et prit l'une des lampes accrochées au mur, il la posa par terre et la poussa dedans. Un corps couvert de sang, gisant par terre, apparu.

- Lève-toi, lui ordonna Niklaus.

Un grognement retentit et le vampire tenta de se relever avant de toucher le sol une nouvelle fois.

- Laissez-moi sortir, demanda le jeune vampire avec difficulté.

- Vous savez que je ne peux le faire.

Il se releva une nouvelle fois en s'aidant des murs de sa prison et s'avança doucement vers les originaux, il posa ses deux mains de chaque côté de l'encadrement pour se soutenir et releva la tête.

- Niklaus ! Pourquoi as-tu fait cela ?

- Je te l'ai dit, je voulais seulement la protéger !

- Tu m'avais dit que tu l'avais tué !

- C'est ce que j'ai fait mais il se souvient de nous et il sait que nous sommes les coupables.

- Tu devais le tuer.

- Je ne pouvais pas m'y résoudre, je vais le garder auprès de moi et ne rien dire à Haylen.

Alors que les deux originaux parlent ensemble, Louis les observait en ne comprenant pas ce qu'il venait de lui arriver.

- Si j'ai tué ma mère et mon village entier, c'est votre faute, c'est vous qui m'avez fait cela.

- J'ai sauvé la vie de ta petite sœur et la tienne, tu me dois reconnaissance !

- Vous croyez vraiment qu'Haylen acceptera que vous m'ayez enfermé dans ce cachot, cracha-t-il en regardant autour de lui. Vous n'êtes qu'un prétentieux !

Pris de rage qu'il s'adresse de la sorte, Niklaus attrapa la tête du jeune vampire et le brisa la nuque, son corps tomba lourdement sur le sol.

- Tu es absolument fou Niklaus, massa-t-il ses tempes. Que ferais-tu si des personnes venaient à le découvrir ?

- Elijah, sourit-il. Tu t'inquiètes trop de ces choses-là, secoua-t-il sa main pour chasser les dires de son frère.

- Et toi, tu ne penses jamais à ces choses-là.

- J'aviserai si une personne vient à le découvrir mais ça n'arrivera pas.

- Tu es totalement inconscient, secoua-t-il la tête.

- Non, referma-t-il la porte à clé. Je protège seulement notre secret car si Haylen venait à le découvrir, elle ne me haïra pas que moi mais toi aussi, commença-t-il à partir.

- En le tuant, tu protégeais aussi notre secret, haussa-t-il le ton.

Il haussa les épaules et remonta aux étages supérieurs, laissant son grand frère, seul devant cette porte, avec ses multitudes de pensées.

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